Castellac - Le Château

Ayant fini son entrevue avec Messire Estambiet et les 3 nains d'Harmadrya, Jézabel flânait pensive dans les couloirs du château.

*Bon, Oghma mandatée en visite diplomatique à Harmadrya, Castellac qui accueille et aide ces 3 nains là ...

Ajouté à cela, moi coté Jaxx et Croc coté Huldras, on devrait réussir à trouver un accord ... au moins un accord de paix çà serait déjà çà !*

Très affairé, Joril courait à toute allure dans l'intention d'aller se changer et enfin prendre son quartier libre. Il espérait enfin pouvoir profiter de ce temps pour découvrir la nouvelle taverne qui avait ouvert dans le quartier populaire de la cité, le Loir Eveillé.

Tout à ses préoccupations, il percuta violemment Jézabel alors que celle-ci revenait de son entrevue avec Messire Estambiet et les Nains Huldras.

Ils s'étalèrent dans un méli-mélo de jambes, bras et vêtements.

"Oh ! Pardon !" dit machinalement Joril avant de se rendre compte de qui il venait de renverser et de s'empourprer violemment.

Jézabel pour sa part reconnut le jeune palefrenier qu'elle avait rencontré quelques jours auparavant dans les quartiers des domestiques.

"Hé bien, hé bien, hé bien !! Tu vas où comme çà ? Tu m'as l'air bien pressé ! Tu devrais faire attention ! Tu as de la chance, cà aurait pu être Messire Estambiet qui est plus fragile que moi !

Tandis qu'elle se relevait, Jézabel prit tout de même soin de rajuster son décolleté qui s'était un peu fait la malle dans la cabriole.

Tu ne t'es pas fait mal j'espère ? "

Tout embarrassé, Joril se releva, cramoisi.

"Oui, euh... pardon Dame Jézabel, je..."

Elle rajustait son décolleté sous le regard ébahi du jeune homme mais sa jambe était dévoilée dans son entièreté par la fente de sa robe et il avait du mal à aligner deux mots.

"Euh... Quartier libre, le premier depuis des semaines... Voulais pas me faire rappeler..."

Sa gêne aussi tangible que palpable le rendait très gauche, mais il tendit néanmoins la main pour l'aider à se relever.

"Permettez-moi, s'il vous plaît..."

Pourtant, elle n'avait dévoilé que ce qu'il avait déjà vu dans sa chambre, mais il semblait bien plus impacté cette fois...

"Bah çà n'est pas grave ! Plus de peur que de mal ! Je comprends ne t'inquiète pas ! Je ne voudrais pas te retarder ! Si on me demande si je t'ai vu, je dirais que non, rassure toi ! "

Une fois debout, elle s'épousseta tranquillement.

Il était plutôt calé sur place devant la beauté de la Dame du Comte.

"Euh.... Oui, merci ma Dame. Je..."

Il ne parvenait pas à la quitter du regard.

"Vous... Ca ira ? Je peux vous aider ? Si on me voit et que je suis avec vous, on ne me demandera rien."

Il était surpris de sa propre audace. Il avait même réussi à faire une phrase entière. Elle s'époussetait tranquillement, faisant peu de cas de l'effet qu'elle produisait sur le jeune homme.

"Moi oui çà ira ! Je retournais à mes appartements ... je n'ai rien d'urgent à faire là de suite ... tu veux que je te serves d'escorte ? Comme çà tu pourras te préparer et sortir du château sans te faire intercepter ! Et puis je te dois bien çà pour m'avoir aidée l'autre fois ! "

"Oh je... Non merci Dame Jézabel. Je me faufilerai facilement, n'ayez crainte. Par contre, vous êtes toute pleine de poussière derrière et euh... si vous voulez je..."

Il reprenait confiance mais malgré tout restait très affecté par sa rencontre fortuite.

"Enfin... Je suis à votre service plein et entier madame."

Il lui adressa une légère salutation, dans l'expectative.

"Ah ? De poussière de où ? Je ne vois pas d'ici ! "

Jézabel se contorsionnait pour voir de quoi il parlait.

"Permettez-moi..."

Jornil s'approcha , se pencha légèrement et, posant une main sur le bras de Jézabel, frotta la poussière qui s'accrochait à sa robe. Le palefrenier n'était pas très doux, aussi ses tapes de balayage s'avérèrent-elles plus mi-balayage mi-fessée qu'autre chose. Cependant, il mit du coeur à l'ouvrage en voyant que Jézabel ne s'offusquait pas et il "nettoya toute la partie arrière nécessaire, omoplates, bas du dos, reins, fesses et haut des cuisses, en clair, toute la partie arrière qui avait été en contact avec le sol poussiéreux.

"Voilà, maintenant c'est bon ma Dame."

Il sembla s'arrêter à regret.

"Ah ... Euh ... oui merci de ton aide ! Il est vrai que çà ferait mauvais genre si on me voyait poussiéreuse !

Bon, et bien bonne permission de sortie alors ! Profites-en bien ! "

A son tour, elle se rajusta correctement la robe, prête à arpenter les couloirs du château à nouveau.

"Merci, Dame Jézabel. Euh... J'espère que je ne suis pas présomptueux mais... Pourrais-je vous demander quelque chose ?"

Jézabel n'avait pas l'air réfractaire, il continua.

"J'aime les chevaux, mais je n'aime pas vraiment le rôle de palefrenier. En plus, bien qu'utile, c'est plutôt ingrat. J'aimerais changer d'affectation. Est-ce que vous auriez peut-être un poste à votre service où je pourrais me rendre plus utile qu'ainsi ?"

"Euh ? ... pourquoi pas ... Mais je t'avoue que je ne sais pas trop qui pourrait se retrouver à mon service ! J'ai déjà une femme de chambre ... A ton avis, qu'est-ce que je pourrais demander compte tenu de ce que tu sais faire ? Qu'est-ce qui serait logique ? Parce que je pense que si je le demande à Ja... au Comte, il ne me le refusera pas ! "

"Ce que vous voudrez. Je sais monter à cheval et m'occuper d'eux, bien sûr. Je connais très bein la cité. Je sais me défendre mais pas trop bien. Je pourrais m'entraîner et devenir votre garde du corps ? Ou votre homme de main ? Je ne sais par contre pas lire et je n'ai pas reçu une éducation de "noble", donc je ne suis pas instruit comme vous ou comme les courtisans."

Il la regardait avec des yeux brillants d'espoir.

"Ben pour ce qui est des chevaux, j'aurais pu dire mon écuyer ... mais je crois que c'est réservé aux chevaliers d'en avoir ... ce que je ne suis pas ... alors, çà, c'est râpé !

Homme de main ... comment dire ... j'en ai déjà en ville ... à l'extérieur ... Mais garde du corps, ici au château, oui bonne idée ! Cà on peut essayer ! "

"Merci !"

Jornil s'agenouilla devant Jézabel.

"Je ne vous décevrai pas !"

Jézabel le regarda en souriant.

"Allons, allons ... relève toi !

Quand y'a du public, si tu veux, mais pas de çà entre nous ! Tu sais bien que je suis pas noble non plus moi à la base ! A vrai dire, j'ai besoin d'alliés ici au château ... beaucoup de choses et ... beaucoup de gens ici me sont étrangers, voire parfois hostile ... alors si je peux me faire des alliés, çà m'arrangerait !

J'ai déjà Babette en qui je peux avoir confiance, donc si je peux te faire glisser à mon service, çà m'arrange aussi, voyons çà comme du donnant-donnant si tu veux ! "

Il se releva en lui prenant la main.

"D'accord. Ca me convient parfaitement Dame Jézabel. Je remplirai les tâches que vous me confierez et je vous ferai part de ce que j'entends et apprends. Si vous avez besoin de moi pour n'importe quoi, n'importe quand, je suis votre homme."

Il y avait un sous entendu dans la dernière remarque de Jornilmais sa sincérité ne faisait aucun doute. Il était vraiment prêt à servir Jézabel du mieux qu'il pourrait.

"D'accord ! On fait comme çà alors ! J'en parle ce soir au Comte dans ce cas ! Nous verrons ce qu'on peut faire ! "

Elle lui serra la main pour sceller l'accord.

"Merci ! Merci beaucoup !"

A ce moment arriva Babette en courant.

"Ah ! Dame Jézabel ! Je vous trouve enf...in ?"

Elle regarda les deux interlocuteurs sans comprendre puis s'avança jusqu'à sa maîtresse.

"On a besoin de vous dans les appartements du Comte ma Dame."

Jézabel regarda à son tour Babette avec surprise.

"De moi ? Besoin ? Pourquoi ? "

Babette lui fit de gros yeux, comme si elle ne pouvait pas parler devant Jornil.

"On m'a juste dit que votre présence était requise."

Pas idiot, Jornil lâcha la main de Jézabel et recula d'un pas.

"Je vais vous laisser. D'autres affaires bien plus urgentes semblent requérir votre attention. A bientôt ma Dame."

Il s'inclina légèrement, adressa un signe de tête à Babette et s'en fut, cette fois juste d'un pas pressé tout en se fustigeant mentalement pour sa balourderie.

Babette emmena Jézabel dans le dédale des couloirs du palais.

Une fois seules toutes les deux ...

"J'ai oublié quelque chose ? "

"Non ma Dame. Mais nous avons reçu un curieux courrier et comme je ne sais pas lire, je suis venue vous chercher.

Il ne m'a pas paru qu'il soit adressé à Messire le Comte, donc j'en ai déduit que c'était pour vous."

Babette sortit un rouleau de parchemin soigneusement enroulé et ficelé par un ruban violet dont le cachet ne donna aucune information à Jézabel si ce n'était qu'il ne correspondait à aucune armoirie connue : une lame et une tombe.

"Oh ?!? Effectivement, çà ne me dit rien ! Donne voir ? "

Jézabel décacheta précautionneusement le cachet bloquant le parchemin ...

La lettre ne contenait que quelques mots et une heure.

Les caves interdites. Minuit.

Outre le rendez-vous en lui-même, la question qui se posait était de savoir comment la lettre avait bien pu arriver là...

*Ben voyons ! A minuit ! Je sens qu'ils vont encore me faire perdre du temps ! Et comment je fais pour m'éclipser à cette heure là ? La journée il est occupé ! Pas la nuit ! Quels crétins ! Vraiment à côté de la réalité ceux là ...*

Jézabel semblait vraiment contrariée, d'un coup de mauvaise humeur.

Babette regardait Jézabel tandis qu'elle lisait aussi vit-elle son humeur s'assombrir.

"Tout va bien ? Je peux vous aider ?"

"Je ne vois pas bien comment ... sauf si tu peux me rendre disponible ce soir vers minuit pour que je puisse aller à un rendez-vous avec une bande de pignoufes hors du temps qui ont de graves problèmes de communication ! Tu devines de qui je parle ? "

Babette resta un moment silencieuse tout en raccompagnant Jézabel aux appartements du Comte.

"Dites Dame Jézabel ? Et si j'y allais à votre place, à cette convocation ? Après tout, moi aussi je sais où aller et je pourrais leur expliquer pourquoi vous n'avez pas su venir."

"Toi à ma place ? Face à ces empafés ? Tu mettras 3 jours à leur expliquer le pourquoi du comment tu m'as remplacée qu'ils n'auront toujours pas compris et qu'ils ne voudront pas te laisser partir tant que je ne serais pas venue en personne leur expliquer ma façon de penser ! Ils sont fichus d'avoir envie de te punir, juste parce que tu n'es pas moi ! Je ne leur fais aucune confiance là dessus ! Je ne veux pas te sacrifier à ces machins là ! Ils n'en valent pas la peine !

Non, je crois que je vais devoir écouter leur histoire ... "

L'expression de Babette oscillait entre la joie et la frustration. Joie de la déclaration de Jézabel et de l'importance qu'elle lui accordait et frustration de ne pas lui faire suffisamment confiance pour lui confier cette tâche.

Elle s'inclina.

"Très bien Madame. Que puis-je faire pour vous ?"

Penchée, elle réfléchissait furieusement à une autre solution pour que Jézabel puisse éviter cette rencontre à une heure aussi indue mais aussi aussi risquée pour elle.

Elle se redressa quelque peu.

"Et si nous leur transmettions une contre-proposition tout simplement ?"

Jézabel leva un sourcil intéressé.

"Une contre-proposition ? Oui tu as raison ! Tu as parfaitement raison ! Nous ne devons pas nous laisser dicter nos actes par ces taciturnes dans leur souterrain ! Nous allons rédiger un message signifiant un autre rendez-vous ! A une heure où il sera plus facile de s'éclipser sans éveiller les soupçons ! Tu voudras bien aller porter ce message devant le passage secret ? Mais sans t'en approcher de trop près hein ?

Bon ... A quel moment suis-je susceptible d'être le plus seule normalement ..."

"Ben... logiquement pendant la matinée, quand le Seigneur est bloqué par les doléances, non ?"

Babette regardait Jézabel, mi-interrogative mi-sérieuse.

"Et oui, bien sûr madame, que je n'irai pas me faire enlever par ces bouseux du sous-sol."

Elle retroussa ses manches.

"Bon, allez, vous n'allez pas rester engoncée dans ces vêtements inconfortables toute la journée ! On va vous mettre à l'aise, hein."

"Oui, tu as raison, je te suis !"

Sujet: Re: Castellac - Le Château Jeu 1 Mar 2018 - 12:33

Babette entreprit alors de sortir plusieurs toilettes des armoires de Jézabel pour les lui présenter les unes après les autres.

Une fois le choix arrêté, la jeune servante aida la concubine à se déshabiller. Alors qu'elle se relevait face à Jézabel, ses lèvres se perdirent sur celles de sa maîtresse...

Sujet: Re: Castellac - Le Château Dim 11 Mar 2018 - 17:19

En premier lieu surprise, Jézabel ne repoussa pas ce baiser surprise, bien que curieuse de savoir s'il était volontaire ou non.

Sujet: Re: Castellac - Le Château Jeu 15 Mar 2018 - 12:51

Babette, éprise de sa Maîtresse et avide de se donner à elle quand elle le désirait, fut heureuse de la réception que connut son baiser.

Bien que le Seigneur soit le futur époux de Dame Jézabel, elle savait que les gens de la noblesse entretenaient bien souvent des relations extra conjugales et était tout à fait prête à se contenter de ce rôle si d'aventure il convenait à sa Maîtresse de le lui accorder.

Elle regarda Jézabel, une dévotion inextinguible au fond des yeux.

"Oh ma Dame..." soupira-t-elle doucement avant de se pencher à nouveau vers ces lèvres magnifiques

Sujet: Re: Castellac - Le Château Mar 27 Mar 2018 - 16:52

Jézabel la bascula sur le lit et profita de ce quart d'heure récréatif.

Sujet: Re: Castellac - Le Château Ven 30 Mar 2018 - 10:03

L'enthousiasme de Babette était rafraîchissant. Elle se mit en quatre pour offrir un plaisir renouvelé à son amante.

Les deux femmes se retrouvèrent rapidement nues, Babette à quatre pattes entre les jambes de sa Maîtresse.

Les ébats durèrent un long moment, les femmes prenant bien souvent plus le temps et l'application pour assouvir les désirs et besoins de leurs partenaires que les hommes, plus fréquemment obnubilés par leur propre jouissance. Ce n'était pas toujours le cas, heureusement, mais la majorité se classait néanmoins dans cette case-là.

Le lendemain, Jézabel effectuait l'un de ses réguliers aller-retour discrets jusqu'au QG de la bande en ville. Escortée par ses propres hommes répartis dans la foule, elle savait que d'autres personnes la protégeaient dans l'ombre.

Cependant, malgré son actuelle position sociale qui était vouée à monter encore d'un cran, elle ne pouvait pas se permettre d'abandonner ses responsabilités envers les hommes que Venec lui avait confiés, ainsi que ses accords avec Raggo. Un messager l'avait avertie que Venec ne pourrait pas passer par Castellac avant un temps assez lointain, retenu ailleurs. Elle réfléchissait donc à organiser une "rencontre" alternative entre les 2 hommes.

(HRP : bon ben je vais rajouter çà là histoire que çà colle avec la suite ...)

Elle repensa aux perles de communication que Venec aimait utiliser lorsqu'il menait ses affaires à Al-Hinna. Peut être en avait-il rangé une ici. Il lui fallut un certain temps à fouiller toutes les cachettes et trappes dissimulées réparties dans tout le repaire mais enfin Jézabel en trouva une. Après l'avoir examinée, elle la rangea dans son petit boitier et le rangea sous ses vêtements avant de repartir par les mêmes moyens dissimulés jusqu'au château.

Alors qu'elle était revenue dans ses appartements, elle réfléchissait désormais à organiser sa prochaine réunion avec Raggo et surtout, comment prévenir Venec.

Babette entra en trombe dans les appartements comtaux.

"Dame Jézabel ! Le Seigneur a ordonné que vous vous apprêtiez, que vous passiez votre plus belle tenue. Une caravane approche qu'il doit absolument recevoir avec le maximum d'égards. Il se dit que sa fille serait dedans !"

"C'est vrai ? Olà oui aide-moi ! Il faut que je me dépêche si je veux être prête à temps ! Il n'y a pas que la tenue ! Tenue, coiffure, parfum ... et tant de choses encore ... Jaxx aurait pu me prévenir plus tôt !"

Jézabel ouvrit en grand sa penderie pour choisir sa plus belle robe. Elle réfléchissait vite. Surtout, éviter deux impairs impardonnables, une tenue trop provocante, et une tenue qui lui rappellerait sa mère. Il était hors de question que Anna pense qu'elle n'était qu'une pute parvenue, ou qu'elle veuille remplacer sa mère, Jézabel n'était ni l'une, ni l'autre.

Suite dans "L'héritière"

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

[Petite ellipse temporelle ...

Gaby réussît à entrer non sans mal en contact avec Menolly. Elle ne livra d'abord aucune information, ni remerciement non plus. Après tout, si lui et Jézabel avaient été sauvés, c'était uniquement parce que c'était son boulot. Bien entendu, Ichabod n'accepta aucune rencontre. Mais au moins, par l'intermédiaire de Gaby et Menolly, Jézabel avait la possibilité d'échanger avec le chef de l'ombre de Vildrek (même si c'était très difficile de converser avec un espion).

Elle s'était aussi rapprochée des miséreux d'Azzerath, remplissant 2 des demandes des 3 emmerdeurs des fondations du château.

Grâce à la perle de communication de Venec, lui et Raggo purent avoir une "entrevue", afin de sceller correctement leur collaboration. Raggo et Jézabel apprirent que Venec était à ce moment là en voyage, calfeutré à l'intérieur d'un chariot bâché, mais sans connaitre la destination.

En fait, durant tous les jours qui suivirent, les réseaux d'informations de tous bords tournèrent à plein régime. Les pigeons étant devenus soudainement peu fiable, voire aux abonnés absents, on se fia plus aux humains, et aux réseaux d'espions. Les "gens d'en bas" de Raggo, les "gens qui comptent" de Gnarlac, le bassin de divination du clergé d'Ambre (même si le modèle original, puis le deuxième, plus le troisième, eurent quelques soucis "accidentels", il y avait toujours un haut-prêtre pour installer un autre bassin pour remplacer le précédent), les espions d'Ichabod ... tout ce petit monde espionnait les allers et venus des membres des autres groupes. Finalement, peu de choses échappait à tous ces espionnages. Le nom et l'emplacement de la planque du "Boss" par exemple faisaient partie de ces inconnues. Les hommes d'Isinias (pour le compte de Venec) et ceux d'Ichabod (pour celui de Vildrek) continuaient à protéger discrètement les allers et venues de Jézabel.

Question vie des gangs, l'entente cordiale de Raggo et Venec fit rapidement le tour. Et finalement, entre les organisations de Raggo, de Venec et de Gnarlac, les autres bandes devinrent vite isolées et pas assez fortes. Il valait mieux ne pas chercher querelle, en tout cas pas pour le moment. Faire tranquillement ses petites affaires dans son coin. Ne pas attirer l'attention d'un de ces 3 gros poissons là.

Accédant à la dernière requête, Jézabel tenta d'entrer en contact avec un porte-parole de l'organisation de Gnarlac. des hameçons avaient été lancés, il fallait attendre d'en connaitre les résultats ... ]

Nombre de messages : 114 Date d'inscription : 31/01/2018

Les jours suivants furent lugubre et Vildrek sentait le vent tourner. Il voyait autour de lui que complots et des assassins de couloir.
Son visage était crispé avec des traits tirés. Il dormait peu.
Un beau matin il décida de faire appel à son notaire.
Il désira dans un codicille d'interdire de céder la moindre parcelle de terre, de déplacer aucun de ses tableaux et objets précieux.
Ainsi ses héritiers ne pourront lapider son œuvre. De plus son successeur ne pourra faire ce qu'il veut. Le château est protégé désormais juridiquement. (Un papier ça se brûle).

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