Le couvent de la miséricorde

Il s'inclina respectueusement.

"Oui, c'est ce que je me disais aussi ... je dois la vie à votre Père ... Je suis prêt à assurer la garde durant tout le trajet !


Vous m'avez fait mander ma Dame ?"

"En effet. Asseyez-vous... Où vous trouverez place. Les filles ? Laissez-nous un moment je vous prie."

Les filles quittèrent la roulotte, remplacées par Gwenda qui se contenta de se poster à la porte sans un mot.

"Cela fait un moment maintenant que je ne suis pas revenue à Castellac. Des années. Et les informations que j'en ai reçues sont au mieux... comment dire... parcellaires. Je voudrais que vous me fassiez le topo le plus juste possible de ce qui a émaillé ces dernières années."

"Comme il vous plaira ma Dame !"

"J'ai également appris que votre patronne avait affaire avec mon père ? Et mon frère serait mort ?"

Dame Anna médita un instant ces nouvelles.

"Autre chose ? Même si ça ne vous paraît pas important ou anodin, n'ayez pas peur de vous ouvrir à moi, Messire Gaby. Je ne mords pas..."

Son regard recelait compréhension, douceur et humour quand elle le posa sur lui.

"Merci de votre offre, je ne manquerai pas de faire appel à vous... Peut-être même plus tôt que vous le croyez..."

Elle conservait son sourire mais paraissait soucieuse.

"Je crois que je vais me reposer maintenant. Gwenda ? En sortant, peux-tu dire aux filles qu'elles peuvent revenir ?
- Bien sûr Dame Anna."


Gwenda sortit à la suite de Gaby.

"C'est vrai tout ça ? Et qu'est-ce que tu n'as pas dit à une noble qu'une bouseuse comme moi peut savoir ?"

"Oh... Bah, un bordel, ça te donne quelques compétences j'imagine. Faudra me montrer ça tout à l'heure.

Par contre les bigots d'Ambre, là, ça va poser problème. Tu n'es quand même pas ignare au point de ne pas savoir qu'Ambre et Azzerath sont comme qui dirait des clergés ennemis ?

Va y avoir du sport en ville si tu veux mon avis..."

"Qu'à cela ne tienne, on improvisera alors !

Allez, je vais chercher tes victimes."


Elle le quitta en lui claquant les fesses avec un petit gloussement amusé.

"Héé !

Bah ... ok ... "

Gaby retourna à sa tente.

Une heure plus tard, le pan de la tente s'ouvrit sur Gwenda.

"Ben... T'es pas encore en tenue de combat ?

C'est pas sérieux..."

"Tenue de combat ? Comment çà ? "

"Ben tout nu à m'attendre quoi..."


Elle soupira, blagueuse.

"Ah bravo ! T'es au taquet toi ! Viens voir là tu vas voir ! "

Quitte à mettre les mains à l'ouvrage, il partagea son baiser en aggripant ses fesses à elle à pleines mains.

Gaby entreprit de se dévêtir comme il pouvait tout en répondant au désir de la guerrière.

Les draps volèrent, le coït fut long et plutôt bestial. Le manque de Gwenda était flagrant et son appétit vorace. Plusieurs heures passèrent avant qu’enfin elle s’estime satisfaite et repose doucement sur le torse de Gaby.
 

« Pas mal, pas mal… » sourit-elle avant de s’endormir lentement, sa respiration s’apaisant en soufflant doucement les poils du torse de son amant.

Gaby commençait à s'endormir lui aussi.


*Vindieu ! Vivement que je rentre à Castellac, trop épuisant ce convent ! Les filles de la ville sont plus sages !*

Le lendemain, quand il se réveilla, Gwenda était partie.


Les regards que les guerrières posèrent sur lui à sa sortie de tente furent plus évocateurs et appréciateurs que précédemment.

"Cette nuit, tu es à moi !" lui lança l'une d'entre elles, une femme musclée et d'apparence farouche, faite pour le combat, en chambre comme ailleurs.

*Ben tiens ! Mais elles vont me mettre sur les rotules c'est pas possible ! Et si j'suis pas d'accord il se passe quoi ?*


Gaby préféra ne pas émettre cette question à voix haute, se doutant de la réponse.

Et là Gaby n'avait qu'un petit aperçu gentil de ce que ses employées devaient subir en règle générale...

Gaby s'en faisait une petite idée justement, se retrouver dans cette situation le faisait réfléchir un peu.


Il rangea son paquetage et sa tente, prêt pour repartir en route ...

Il accepta volontiers. Durant le repas ...


"Comment se passe le voyage ? Cà va de votre côté ?


Alors finalement vous avez toutes choisi de quitter le couvent ? "

"Oui m'sieur Gaby.
- On retourne en ville.
- Et Dame Anna est si gentille.
- On va avoir le choix de notre vie qu'elle nous a dit...
- Oui, le nouveau temple d'Azzerath en ville, ou bien dame de compagnie ou autre chose si on veut, elle a dit qu'elle nous aiderait."

"Oui, on va pouvoir faire plein de trucs.
- Se faire courtiser ?
- Aller au bal
- Devenir une prêtresse ET nous marier
- avoir des amants
- Au fait, m'sieur Gaby, vous nous avez pas donné la même chose à toutes..."

"Je vous signalerais au passage que mon intention à moi était de vous donner la même chose à toutes, mais certaines ont triché !"

Il disait cela semi-sérieux, semi-amusé, mais n'empêche que c'était vrai.

Elles se regardèrent, penaudes un instant, puis assumèrent et relevèrent les yeux.
 
« C’est vrai, on a triché.
- Mais on avait un pacte entre nous.
- Qu’on n’a pas pu mener à sa fin.
- On voulait quitter le couvent.
- On a prié, prié, prié. Et on a promis à Azzerath de Lui offrir notre premier-né s’Il nous sortait de là.
- Pas un sacrifice hein !
- Oh non ! Quelle horreur !
- Non, juste le dévouer à Son culte.
- En fait, c’était plus clair que ça : une nuit avec un homme, sa semence en nous, et si un enfant en naît, on le dévoue au culte du très Saint. La responsabilité de la fécondation ou non de nos ventres Lui était dévolue.
- Et vous êtes arrivé.
- Mais comme on n’a pas eu ce qu’on a promis, on est pas…
- On a l’impression de tricher.
- On ne se sent pas bien vis-à-vis de Lui.
- C’est pas correct.
- Alors, on se demandait…
- Si ça vous dérange pas…
- Vous nous aideriez à tenir notre promesse ?
- S’il vous plaît ?
- On a bien vu que vous aviez du succès…
- On se doute bien qu’on ne fait pas le poids…
- Elles ont de l’expérience.
- Elles sont plus jolies.
- Mais…
- S’il vous plaît ?
- On vous le rendra si on peut…
- Hein ?
- M’sieur Gaby ? »
 
Trois paires d’yeux « implorants », une main qui se pose sur la sienne, une fraîcheur juvénile et une expérience naissante, ainsi qu’une capacité innée à charmer son auditeur masculin, un peu comme toutes les filles avec leur père, même si rien n’était comparable…
 
Les filles essayaient vraiment d’obtenir un « oui » de Gaby et y mettaient les formes…
 

Mais il en avait vu bien d’autres. Il était endurci comme peu d’hommes avec la vie qu’il avait menée, qu’il menait toujours. Cèderait-il ? Les trois jeunes femmes l’espéraient vraiment…

Gaby se tapa le front.


"Bon ... vu comme c'est parti avec ce "voyage", je sens que mes nuits ne vont pas être tranquilles ... Alors si vous voulez vraiment que je vous rende ce "service" ... faudra plutôt envisager la chose une fois arrivés à Castellac ... De toute façon, compte-tenu de ce que je dois à son Père, je ne vais pas abandonner Dame Anna une fois arrivé à Castellac, je vais m'arranger pour garder un œil dessus, juste histoire d'être sûr qu'il ne lui arrive pas de truc funeste ... avec mes modestes moyens bien sûr, mais comme ma patronne a ses entrées auprès de son père, je réussirais bien à pouvoir avoir un peu accès au Château je pense ... je verrais çà avec elle (NDLR : Gaby ne sait pas encore que sa patronne a désormais bien mieux que des "entrées au château") ... Du coup, si votre requête tient toujours à ce moment là ... Je ne dis pas non ... Je ne peux pas vous refuser çà ... ok ..."

Elles lui adressèrent un sourire étincelant.
 
« Merci m’sieur Gaby...
- Merci !
- Merci M’sieur vous êtes vraiment quelqu’un de bien ! »
 

Elles reprirent le repas et commencèrent alors à babiller, discussions de jeunes filles sans réelle queue ou tête mais tellement rafraîchissante pour lui à côté de la lourdeur des heures de route…

Le reste du repas se passa tranquillement, puis ils remballèrent et reprirent la route ...

Les jours passèrent, Gaby fut chaque nuit sollicité, parfois plusieurs fois.


Les femmes n'étaient pas toutes belles, mais toutes étaient ardentes et les cernes s'étiraient sous ses yeux lorsque Castellac se profila à l'horizon.


Gwenda profita d'une halte sur la pause de mi-journée pour l'attirer dans les fourrés plus loin du camp.

"Bon, on arrivera ce soir et j'aimerais bien ne pas avoir recours aux services d'un lupanar. On a un peu de temps. Baise-moi, bel étalon."

Elle commença à dégrafer son pantalon.

"A ton service ... "

Gaby accéléra progressivement en la coinçant contre l'arbre. Il respirait fort.

Le plaisir montait en elle mais elle était endurante et avait besoin de plus, ou plus longtemps.

"Allez, bel étalon ! Allez ! Oooo c'est bon !"

Elle ondulait des hanches et évoluait en rythme avec lui afin que leurs rencontres soient les plus profondes et percutantes possible.

Gaby s'exécuta donc et fit plus long, et plus intense aussi ... Autant qu'elle ait ce qu'elle était venue chercher.

Elle ne mit pas longtemps à trouver son plaisir et jouit durement contre l'arbre.


Elle se retourna et tomba à genoux devant Gaby, le prenant immédiatement dans sa bouche tout en le masturbant pour le finir rapidement sur ses seins dégagés.


Elle le regarda avec une satisfaction non feinte.

"J'espère qu'on se reverra en ville. Tu es un bon coup, Gaby."

Et de lui claquer les fesses en se redressant.

"Je pourrais même me laisser tenter par une soirée avant de baiser."


Elle lit proposait carrément un rendez-vous galant ?! C'était le monde à l'envers et lui le dragué ! C'était perturbant au possible.