Le travail commença, harassant. Entre les soldats et les villageois, ainsi que les trois menuisiers-charpentiers, ils se retrouvaient à environ soixante travailleurs.
Et effectivement, les jours se succédèrent et se ressemblèrent. Ils avaient emmené dans leurs « bagages » quelques poules et deux coqs. Le fait de retrouver ces poules en liberté en plus des leurs fut un bonus qui les mit en joie, tout comme le bœuf et les deux vaches furent eux aussi une bonne surprise. Un enclos pour les empêcher de s’enfuir chacun dans son coin fut érigé ainsi qu’abri et enclos pour les poules. Ensuite, un entrepôt fut l’étape suivante.
Les hommes se mirent alors au travail pour les protections extérieures et lorsque la caravane arriva en fin de semaine, les palissades étaient déjà bien avancées. En même temps que les denrées nécessaires, un groupe d’une vingtaine de réfugiés vint grossir les rangs des villageois déjà présents.
Une semaine supplémentaire passa sans que les travailleurs aient à subir un assaut sur leur position. C’était à croire qu’ils étaient bénis des Dieux. Ou d’Ambre à plus proprement parler puisqu’un de ses Prêtres les avait accompagnés. Et le moins que l’on puisse dire était que l’homme ne rechignait pas à la tâche. La seconde caravane amena elle aussi son lot de nouveaux arrivants et la petite communauté se dénombrait maintenant à une bonne centaine d’habitants.
Les travaux avançaient bien. Pourvu que Waïra s’associe à Ambre et veille sur eux…