LAUNOIR

" Dans quelques mois vos affaires vont brûler,
pas besoin de s'y inquiéter.
J'irais voir nos voisins pour les alerter,
sans mettre à mal vos marchés."

Face aux gros balourds de notre économie et aux marchands richissimes, un poète se retrouvait tout en bas de l'échelle de la société. Pour dire, un marchand de crottins avaient plus de valeur. Il faut dire que le crottin permettait de faire pousser des champignons.
A quoi servait de voter, il connaissait déjà la réponse. Il ira en son nom, seul et un jour peut-être on écoutera d'avantage les poètes qui ne blablataient pas n'importe quoi. Enfin! pas tout le temps.

Je viens de souffler au roi d'attaquer le Dambrath pour le prendre pour lui? Non non, nous avertissions du danger et qu'il fallait défendre les populations. Dans ce grand désordre le roi se réveille en conquérant. Si le conseil décide de prendre le Dambrath ce sera un massacre (il garda ses pensées pour lui avant de donner son accord pour partir chez les voisins).

" J'irais chez nos voisins prendre la température,
sans mettre vos accords en confiture.
A mon retour j'aurais de quoi vous convaincre."

Ils n'écoutaient plus les rimes d'Alfred De. Ils partaient dans un délire d'envahissement de tout un pays. Alors que le but était de défendre l'humanité : Dans le futur un chaos se dessinait et les conseillers parlaient argent et la prise du Dambrath.
Finalement c'était les hommes les plus dangereux. Autour de cette table c'était évident pour le poète, les hommes étaient déraisonnables.

" J'espère juste qu'il ne sera pas trop tard,
pour convaincre des têtards."

Que l'enseignant lui rappelait qu'il était un ancien Norrois lui déplut mais c'était la vérité. C'était de l'histoire ancienne mais il savait que les Norrois, un jour, voudront récupérer une partie de leur dû. Sauf qu'aujourd'hui son peuple était fort, riche et nombreux alors que les Norrois étaient encore à pêcher des phoques. C'était tout de même les meilleurs combattants de ce monde, il ne fallait pas se mentir.
" Reprendre le Dambrath était une idée mais elle faut qu'elle soit réalisable. Mes capitaines vont essayer de trouver la meilleure stratégie pour le conquérir. En attendant c'est notre gentil poète qui va devenir notre ambassadeur. Tu t'entoures de qui tu veux et évites de causer du tort à nos affaires. Nous avons tout un fonctionnement ici, il faut que tu le comprennes. Tu intelligent, je te fais confiance.
Séance levée, nous nous retrouverons pour le prochain conseil."

Erin Habe en se levant de sa chaise ne put s'empêcher de philosopher ou critiquer avant de quitter la salle du conseil.

_ La littérature consiste à faire joli avec des mots, un point, c'est tout. On peut faire des phrases grammaticalement correctes et qui soient absurdes quand au sens. On peut écrire des poèmes d'une beauté bouleversante et qui ne contiennent que des conneries. On peut prononcer des discours admirables, d'une efficacité foudroyante sur les foules, et qui ne soient que mensonges, flatteries et excitations au crime...

" Quel pessimisme, quelle négativité!
Chassez les fauteur de troubles.
Et cessez, une fois pour toutes, vos quolibets.
J'en ai assez mangé, je vais me faire un bon gras-double."

Porte du conseil close, Alfred De rejoignit ses appartements. Il se devait constituer une équipe, une monture et une tenue de voyage.

Les filles du Désert étaient magnifiques et leur danse ne laissait pas indifférent le roi mais son sifflet qui était caché sous son moule ne répondait pas. Rien se passait.
Il regarda toujours ces belles filles mais son esprit était ailleurs. Il pensa à sa descendance qu'il n'aura surement jamais. Depuis des années le nom d'Elagabal survit. D'Elagabal 1er jusqu'à aujourd'hui mais demain? Il a peur pour son royaume.
Il se leva furieux et demanda à tout le monde de sortir.
Il voulait rester seul et réfléchir. Il essaya de trouver un moyen pour avoir un fils.

A ce moment là rentra une belle odalisque. Nue, elle s'allongea, cuisses écartées, exhibant sur les tapis dorés son merveilleux fessier.
Elle lui indiqua la voie. " La joie implique le désir, le bonheur est dans le sexe."
Le regard dominateur d'Elagabal sur le corps nue de la femme le fit saliver.
Mais malgré la position offerte il était toujours mou.
L' odalisque lui offrit des scènes érotiques pour les yeux libertins de son maître.