Le retour

C'est calme...bien trop calme...

Un peu comme une ville fantôme ... non ?

Les années ont passé, les ami(e)s sont partis,... la cité fait partie d'un souvenir mais peut elle renaitre?
Une preuve que oui vu ton apparition Smile

Et j'ai eu des nouvelles du beau Zouarka. La Dagda qui s'est terrée n'est pas très loin non plus...
Ne doute pas de mes pouvoirs de séduction Smile

Se sera long, difficile mais je vais refaire vivre cette cité.
Déjà je vais commencer par un bon coup de balai Smile

Sujet: Re: Le retour Dim 3 Jan 2016 - 22:40

Oui, bonne idée ...

Il y a du boulot en perspective ...

Sujet: Re: Le retour Lun 4 Jan 2016 - 13:08

Lors d'une de mes aventures j'ai croisé un vieux bonhomme étrange qui était fagoté tout en rouge avec une grande et broussailleuse barbe blanche. Ce vieil homme m'a indiqué un endroit peuplé d'être surhumain qui ne connaissent pas la peur.
Je pense y faire tour sur cette terre qu'on nomme "viking war of clans"

Sujet: Re: Le retour Mer 23 Mar 2016 - 12:31

Hé mais qui voilà !
Ca fait des années maintenant...
Je suis vraiment content de vous revoir !
Oui, la cité s'est bien laissée aller, mais les murs sont encore debout !
Magnolia, tu as toujours été l'âme des Huldras.
Regarde, André et moi sommes déjà revenus !
Lila n'est jamais loin de toi.
Jalminia et Nikushimi ne sont pas loin d'André.
Himgeldor n'est pas loin de moi.
Peut-être est-ce possible ?
Ca n'a que trop tardé me semble-t-il !

Sujet: Re: Le retour Jeu 24 Mar 2016 - 13:55

Bien dit ! Et l'vieux Varag reviendra p'têt ôssi, hein André ? Et puis not' Reine Dagda qui doit nous mener. En tout cas, Gunther et moi, on est là ! On va dépoussiérer la Forge et on s'y remet ! Si vous avez du matos à fourbir, c'est le moment !
Euh... Maître, on n'est pas prêts...
Comment ça on n'est pas prêts ? Mais si mais si... Y a qu'un peu de poussière. T'as pas encore sorti le plumeau ? Allez bouge-toi fainéant !

Sujet: Re: Le retour Dim 27 Mar 2016 - 11:10

"Je suis...euh....je...euh....Dangel?....euh...comment? Là?.... euh. "
Surprise Magnolia était et il y avait de quoi. Ces deux là ne se sont pas parlés depuis des lustres, depuis que Dangel est parti sans dire au revoir. Elle se rappela maintenant, il était parti sans donner de nouvelles.
Magnolia s'approcha, lui fit son plus beau sourire, lui donna un baiser sur son front, passa sa main douce sur sa joue en lui murmurant "merci d'être revenu" et "BAMBOUM" elle lui colla une baffe en hurlant "ça, c'est pour être parti.

Un petit sourire satisfait, amusé, elle tourna le dos à Dangel et regarda à présent Himgeldor et Gunther. "Mes petits loulous, avant de taper comme un viking qui aurait pris des substances sur votre forge, vous allez m'aider dans l'auberge. Les visiteurs s'arrêtent où en premier? A la Taverne ou dans la forge? Heinnn?

Sujet: Re: Le retour Lun 28 Mar 2016 - 17:13

Alors celle-là, il ne l'avait pas du tout vue venir. Il était parti, oui, mais à la recherche de Magnolia. Elle avait disparu depuis si longtemps que le souvenir de ses baisers n'était presque plus que brumes dispersées aux vents... Estomaqué, il la regarda houspiller les deux forgerons comme au bon vieux temps, avant de se reprendre quelque peu.
Peu importait comment elle le recevait, il ne la comprenait déjà pas tout à fait avant, alors maintenant... tout ce qui comptait pour lui c'est qu'elle était là, bien vivante et apparemment en bonne santé.

Il fit quelques pas vers elle et la serra dans ses bras. Le soulagement qu'il ressentait et la pression qu'elle lui avait involontairement fait subir réveillèrent en lui les sentiments trop longtemps réprimés. Tandis qu'il enfouissait son visage dans ses cheveux, il fondit en larmes.

"Tu es là. Tu es bien là ! Oh si tu savais comme tu m'as manqué !"

Sujet: Re: Le retour Lun 28 Mar 2016 - 17:21

"Maître, je crois qu'elle a raison vous savez.
- Je sais, je sais. Mais ma forge m'a tant manqué. Les pérégrinations avec toi et Minexia, c'est bien, mais l'odeur du métal fondu...
- On fait quoi alors ?
- On fait ce que dit la p'tite dame. Rien que de la regarder, toute cette poussière m'a donné soif ! Et je n'aurai pas de bière sans taverne, hein ?
- Euh, Maître, il fait quoi là Dangel ?
- Il est trop content de retrouver sa dulcinée, faut croire. Hé Dangel ! Ne l'étouffe pas ! Tu viens à peine de la retrouver..."

En effet, Magnolia avait le visage qui rougissait quelque peu sous la pression de l'étreinte du blondinet.

"Mais... il pleure ce grand con ?!" murmura Himgeldor. "Elle lui a vraiment terriblement manqué. Mais quand même, je ne le croyais pas si fleur bleue..."

Sujet: Re: Le retour Lun 28 Mar 2016 - 21:43

Elle ne le repoussa pas...tout à coup elle se sentit revivre comme une rose pétrifiée par l'hiver et qui s'ouvre dès les premières chaleur. Elle cru de ne plus jamais le revoir sans perdre espoir mais à présent ils se sont retrouvés. Elle voulait rester dans ses bras mais...mais elle ne voulait pas revivre cette tristesse qui l'avait poignardé. Cette longue absence a été dure à surmonter et ne souhaitait pas pleurer matin et soir.
Elle se détacha de lui à contre coeur mais elle lui fît son plus beau sourire pour lui cacher sa peine. Son coeur à nouveau meurtrie elle lui répondit.
- "je suis contente de te revoir"
En s'éloignant avec Himgeldor et Gunther, elle se retourna et rajouta à son court et pauvre discours.
- " Je vais dépoussiérer la taverne, m'accompagneras-tu?"

Sujet: Re: Le retour Mar 29 Mar 2016 - 12:17

Sans aucune gêne d’avoir montré ses sentiments, Dangel s’essuya les yeux d’un revers de la main et lui rendit son sourire.

« Bien sûr que je vais t’accompagner. Je ne vais quand même pas te laisser tout le boulot ! Allez, rattrapons Him’ et Gunther, sinon on n’aura plus rien à faire… »

Maître et apprenti s’étaient en effet déjà quelque peu éloignés, laissant un peu d’intimité aux amoureux.

« Au fait, il m’avait semblé apercevoir André… »

Sujet: Re: Le retour Mer 30 Mar 2016 - 18:25

Restés en retrait dans la forêt, Barbe et Bahgtru attendirent le signal de Magnolia mais ils trouvèrent le temps long. On pouvait l'entendre aux grognements venant du ventre de l'Ork Bahg'.

"Chuttttttttttttt Bahg', tu vas nous faire repérer"
-"J'y chui pour rien, j'ai faim"
-"tu ne changeras jamais!"
-"Et d'abord pourquoi on n'est partis du village? on étaient bien là bas"
-"Elle te l'a déjà expliqué!"
-"oui oui mais c'est po clair. Je ne voulais pas l'interrompre et casser l'ambiance mais j'ai rien capté"
-"Tu m'en bouche un coin. Pour la faire courte, nous sommes revenues pour faire revivre cette cité"
-"Ce que je ché c'est que ce n'est jamais bon de réveiller le passé"
-"C'est pas faux, arfff on verra bien"
-"Bon qu'est ce qu'elle fou?"
-"Qu'est ce que j'en sais?"
-"Elle nous a oublié je te dis"
-"mais non et reste tranquille"

Sujet: Re: Le retour Jeu 31 Mar 2016 - 21:55

André apparut à quelque distance derrière le joyeux binôme, dans l'ombre, en silence ...

Hé bien il y en a de l'animation par ici ... Tellement de monde ... je n'ai plus l'habitude ...

La forêt était de nouveau troublée. Alors que l’après-midi laissait doucement place à la nuit, Lanthir ferma les yeux. L’osmose qu’il partageait avec la nature lui permettait de sentir le frémissement qu’elle ressentait. Il y avait un moment qu’elle n’avait plus paru aussi fébrile. L’agitation venait du côté de la ville abandonnée. Harmadrya…

Elle avait été bien peuplée quelques années auparavant. La Reine Dagda avait amené son peuple en exil et s’était établie en ces lieux hospitaliers. Mais les Huldras étaient un aimant à ennuis et leur arrivée coïncida avec la fin de la quiétude de l’endroit. Quelques années seulement après leur arrivée, les membres emblématiques de la communauté (et ses défenseurs) partirent. On n’avait jamais vraiment su pourquoi. Pour Lanthir, après le départ de la devineresse, l’âme de la cité s’était envolée. Rien d’étonnant dès lors que tout se délite au fur et à mesure. Les Huldras étaient partis par groupes s’établir ailleurs. Les quelques derniers avaient fini par faire les frais de l’inimitié cultivée par leurs défenseurs avec les gobelins d’Uglagob et cette attaque, bien que peu meurtrière, grâce en soit rendue à la Guilde Pourpre, avait eu raison de la détermination des derniers irréductibles.

Lanthir appela une mésange et lui demanda ce qui se passait…

Les Huldras étaient de retour ? Voilà qui était étrange. Et qui ne présageait rien de bon pour le coin, encore une fois. Même les Orks, les Gnolls et les Gobelins étaient respectueux de la nature. Mais les Humains… Soupirant, il se changea en corbeau et se rendit aux abords de la forêt. Là, il vit trois Huldras, les deux premiers espionnés par un troisième. L’Ork partit à la chasse tandis que le Nain bougonnait. Le troisième, aussi discret qu’une ombre, avait disparu. Au loin, les cris de charretier de l’ancien forgeron résonnaient sur la place du village…

Près de la cité d'Harmadrya, un petit groupe était sur le chemin éclairé par la belle lune. Ils s’arrêtèrent devant la grande porte et un des gardiens demanda à sa princesse:
-"C'est là?"

Sa Princesse aux cheveux d'or lui fit signe que oui.

-"Mais princesse, cette cité est déserte et triste"

Elle vit de la fumée et su immédiatement qu'elle provenait de la Taverne.
-" Elle n'est plus déserte"
-"mais princesse..."

Elle se mit devant les 6 gardiens, des elfes du soleil qui avaient la peau de la couleur du bronze et une chevelure dorée, et les somma de repartir.
-"Je vous remercie de tout mon amour de m'avoir escortée mais je vous somme de repartir. Ne vous inquiétez pas, je suis en sécurité ici. Par contre vous devez me promettre une chose c'est de dire à personne que je suis là, personne ne doit savoir. Et prenez ceci". La princesse donna sa couronne.
-"Mettez là sur la tête de vous savez qui"
-"Vous pouvez compter sur nous princesse, faites attention à vous"

Les gardes reprirent le chemin du retour laissant leur princesse qui entra enfin dans la cité. Mais curieusement elle ne prit pas le chemin de la Taverne mais celui des habitations...

A une heure de là, sur la route commerciale…

La course était effrénée. Derrière lui, il pouvait entendre les jappements des chiens qui se rapprochaient. Il trébucha, manqua tomber, parvint à se rattraper. Il ne tiendrait plus longtemps. Le souffle court, il examina frénétiquement ses options tandis que ses pieds avalaient le sentier bordé de roches et d’arbrisseaux. Il avait son épée, sa dague, son bouclier. Les Gnolls à sa poursuite avaient des javelots et des masses, certains un arc rudimentaire. Il ne savait pas combien ils étaient. Trop pour lui. Les autres mercenaires n’avaient pas fait le poids bien longtemps. La caravane était en flammes, les marchands avaient été massacrés. Il n’avait rien pu faire, juste profiter d’une ouverture pour sauver sa peau. Peut-être. Il en doutait à présent. Sa seule satisfaction était de ne pas avoir abandonné quelqu’un de vivant là-bas. Il avait fait ce qu’il avait pu et pris trois vies adverses.

Soudain, un choc à l’épaule le fit chuter. Un des chiens lancés à sa poursuite venait de sauter du léger promontoire offert par un rocher ! Culbutant, il tenta de se redresser, mais le chien était déjà sur lui. Il se débattit, attrapa la gorge du molosse pour le retenir. De sa main libre, il saisit sa dague et la plongea plusieurs fois dans le torse de l’animal. Celui-ci s’écroula avec un couinement.

Il se redressa d’un bond, passa sa dague à sa ceinture et ramassa ses armes. Il eut juste le temps de s’acculer contre le rocher que trois autres chiens arrivaient. Il battit l’air de sa lame pour les repousser. Il devait se dépêcher, sinon c’en était fait de lui, les Gnolls n’avaient pas tant de retard. Mais il était épuisé et à bout de souffle. Un chien lui sauta à la gorge, qu’il cueillit de la pointe de sa lame. Une violente douleur aux jambes le saisit. Les deux autres s’étaient jetés sur lui. Il lâcha son épée et leur congénère moribond et abattit la tranche de son bouclier sur la nuque du second chien, la brisant net. Le troisième parvint à le faire tomber et plongea immédiatement sur sa gorge. Le guerrier n’eut que le temps de mettre son bras devant la gueule du molosse. Il hurla lorsque celui-ci lui écrasa l’avant-bras. Frénétiquement, il parvint à le faire lâcher prise à coups de bouclier. Groggy, le chien recula de quelques pas. L’homme reprit sa dague d’une main tremblante. Le sang coulait abondamment le long de son bras blessé, il ne pouvait plus courir. Ca se présentait mal.

Il entendit du bruit sur sa droite. Les Gnolls arrivaient.

Ca se présentait très mal.

Une mélodie provenant du palais fit ouvrir les portes et sortit une armée de squelette armé seulement d'un bouclier basique et d'une lance. Ils se positionnèrent sur les remparts protégeant ainsi la cité.

Le guerrier se redressa. Les Gnolls arrivaient. Il fallait en finir avec ce clébard pour pouvoir récupérer son épée. Mais cette saleté ne l’entendait pas de cette oreille. Il tournait à droite, à gauche, grondant, jappant, cherchant une faille pour attaquer. Dans son état, Delgar ne savait pas si laisser une fausse faille apparaître était une bonne idée. Il n’était pas sûr d’avoir encore assez de réflexes pour la combler à temps. Mais de toute façon, il fallait tenter quelque chose. Sinon c’était fini. Il laissa un temps plus long au chien pour faire le tour de lui. Faisant alors mine de tituber, il le sentit se lancer sur son flanc. D’un brusque mouvement, il se retourna et écrasa juste à temps son bouclier sur sa gueule, l’envoyant s’écraser contre le rocher. Sans même attendre qu’il soit retombé, il se jeta sur lui et planta sa dague dans sa gorge. Encore. Et encore. A bout de souffle, il recula en titubant, s’affala contre le rocher. Une patte encore agitée de soubresauts dessinait une arabesque dans la poussière. On dirait le ressac des vagues, se dit-il incongrument. Il tendit la main vers son épée et la délogea du corps du molosse, récupéra sa dague et la remit à sa ceinture.

Il leva les yeux à droite. Les Gnolls étaient en vue maintenant. Une quinzaine. Et il ne pouvait pas courir. Il ne lui restait pas beaucoup de choix. Il déchira un morceau de sa tunique et s’en fit un bandage de fortune. Ca soutiendrait mieux que rien son bras blessé. Et tout était bon en ce moment. Il regarda les Gnolls avancer lentement maintenant qu’ils avaient compris qu’il ne fuirait pas. Ils se mirent en arc de cercle pour boucher les issues. Plaçant son épée sous son bras, Delgar fouilla dans sa poche et en tira un morceau de chique qu’il mit dans sa bouche. Autant ce goût-là que celui du sang. Celui-là, il l’aurait bien assez tôt en bouche. Il ne s’en sortirait pas. Harmadrya était trop loin pour lui permettre de l’atteindre et de s’y cacher. Elle était déserte depuis des années. Personne ne viendrait à son secours. Il allait mourir sur les terres de son peuple. Ses terres ! C’était bien. C’était dans l’ordre des choses. Mais avant, il emmènerait autant de ces salopards que possible, foi de Huldras !

Il reprit sa lame et regarda les Gnolls. Il leur hurla son défi à la face tandis que ceux-ci préparaient leurs javelots…

-"t'es dans la merde, Chevalier!"
Une compagnie de nains sur le chemin menant à Harmadrya s'arrêtèrent sur la bute surplombant le guet-apens.
-"T' es vraiment dans la merde"...

Les Gnolls interrompirent leur geste. Delgar leva les yeux un instant pour apercevoir le contretemps entre la mort et lui. Des Nains ? Et pas n’importe lesquels ! Des Huldras ! Il reporta son regard sur ses adversaires. Un fol espoir naquit en lui. Peut-être tout compte fait pourrait-il s’en tirer.

« Ouais, ça se présente mal… Un coup de main ne serait pas de refus ! »

Les Gnolls avaient en effet décidé que leur surnombre était suffisant. Sept javelots fusèrent sur les Nains tandis que les créatures se ruaient à l’assaut !

Trois d’entre elles s’avancèrent sur Delgar, les cinq autres faisant le tour des deux côtés pour atteindre les Nains.

« Venez mes salauds ! Venez, je vous attends ! »

Les sept Gnolls saisirent leurs masses et chargèrent les Nains, dédaignant leur tour pour achever le guerrier blessé.

Les sept javelots se fracassèrent sur les boucliers des nains.
-"Ah Ah Ah , des lancés de fillette"
-"Des lancés d'elfe tu veux dire"
-"Mouahh ahh ahhhhhhhhhh ahh"

Les Gnolls s'approchèrent dangereusement et furieusement vers les nains qui s’esclaffèrent. L'un d'eux poussa ses deux compères et jeta sa hache boomerang qui déséquilibra d'un coup d'un seul les sept Gnolls.
-"Finit de rigoler"
-"PINAGE"

Les nains chargèrent les Gnolls vautrés au sol...

La masse du premier Gnoll s’écrasa sur son bouclier. Il esquiva le coup du second, passa sous la garde du troisième et l’embrocha d’un geste preste et précis de bas en haut qui perfora abdomen, poumon et cœur. Le Gnoll s’effondra sans un cri.

Ses compères se regardèrent, puis s’approchèrent de Delgar avec plus de prudence. Ils commencèrent à le harceler, avançant, reculant, faisant mine de frapper, bougeant à droite et à gauche avec rapidité.

Sur la butte, les Gnolls se redressèrent rapidement mais les Nains étaient déjà sur eux. Deux haches étripèrent autant de Gnolls, mais une masse trouva le chemin d’un bassinet. Le Nain tomba sur les fesses, groggy. Ses amis firent bloc autour de lui, une hache para un violent coup de masse juste avant qu’elle ne fracasse le crâne du pauvre Nain. Les sept derniers Gnolls arrivèrent au contact.

En bas, le guerrier s’affaiblissait rapidement. Un coup plus violent que les autres lui fit lâcher son épée. Son bras blessé ne pouvait soutenir cet impact.

Les prédateurs reprirent leur danse. Delgar trébucha. Les Gnolls étaient prêts, ils levèrent leurs masses et le guerrier bondit !

Il écrasa la tranche de son boulier dans le front de son adversaire avec une violence née du désespoir, l’enfonçant d’une dizaine de centimètres dans son cerveau, mais ne put échapper à un violent coup de masse dans le côté, qui écrasa son bras déjà meurtri. Celui-ci craqua et se tordit grotesquement. Il hurla de douleur.

Un sentiment de haine les nains ressentirent. Ils frappèrent de plus en plus en fort, enragés ils étaient. Boule de Nerf armé de sa hache boomerang cogna avec force et rage. Il ne pouvait malheureusement pas la lancer, au corps au corps sa hache perdit son effet boomerang. Zakakin, le plus antipathique des nains, se lança dans les airs grâce à ses bottes à propulsion pour écraser le crâne d'un Gnoll. Gamelin qui n'était pas un guerrier mais un pisteur frappa de toute ses forces sur ces monstres.
Resté en retrait, Le Grincheux appela ses amis les rapaces qui plongèrent avec leurs griffes acérées sur la mêlée. Ils essayèrent de crever les yeux des Gnolls. Un peu plus loin, Gorazin l'apprenti sorcier, resta impuissant. Il s'occupait des montures, des gros cochons.

Le Gnoll continuait de frapper et les coups pleuvaient furieusement. Le bouclier ou le guerrier allait finir par céder. Il prit son élan pour asséner un coup encore plus puissant. Delgar profita de ce court instant pour lancer son écu sur le bras d’arme du Gnoll et dans la foulée se jeter sur lui. Il l’agrippa et ils chutèrent, se roulant dans la poussière et se rouant de coups comme des chiffonniers. Abandonnant sa masse désormais inutile, le Gnoll profita de ses griffes pour frapper et déchirer, mais en vérité peu de ses coups passaient l’armure de l’homme qui rendait coup pour coup.

Sur la butte, les Gnolls avaient fort à faire. Le violent coup de Gamelin avait fauché les jambes des Gnolls devant lui et il avait réussi à se redresser. Toujours groggy, il fouettait l’air devant lui en clignant des yeux comme un hibou. Zakakin se réceptionna sur le crâne d’un Gnoll qui explosa comme un fruit trop mûr. Cerné, il distribua les coups mais en reçut sa part. Un violent coup de masse dans le dos le jeta au sol. Poussant un hurlement de rage, Boule de Nerf trancha littéralement son adversaire en deux. Le Grincheux se jeta dans la mêlée.

En bas, Delgar écrasa son front plusieurs fois sur le museau du Gnoll. Légèrement groggy, celui-ci ralentit quelque peu ses mouvements et le guerrier en profita pour planter ses dents dans sa gorge ! Le Gnoll poussa un cri de surprise, puis de douleur et se mit à se débattre violemment. Le guerrier accroché à lui le serrait plus teigneusement qu’une tique, ignorant les coups. La lutte continua et le Gnoll commença à paniquer, ne cherchant plus qu’à s’échapper. Il tentait de repousser son adversaire qui restait fermement accroché. Il commença à faiblir. Delgar cracha un morceau de chair, planta à nouveau les dents dans la gorge du Gnoll et arracha un nouveau morceau sanguinolent tandis que la créature hurlait sa peur et sa douleur.

En haut, l’arrivée du Grincheux avait fait pencher la balance et le combat tournait à l’avantage des Nains. Ils venaient de faucher trois nouvelles vies. Les six derniers Gnolls s’enfuirent sans demander leur reste.

Le Gnoll cessa soudain de se débattre et Delgar s’affala sur lui. Quelques brefs instants plus tard, il roula sur le côté, du sang dégoulinant sur son menton et sa gorge. Il regarda le crépuscule qui s’achevait. Il était épuisé. Il avait mal. Il était vivant ! Il ferma les yeux.

Le sang giclant de plus en plus faiblement de la gorge du Gnoll s’étendit jusqu’à lui, formant une auréole écarlate entre eux…

Puis au loin dans la forêt, il y eu des cris, des glapissements ... puis plus rien.

Après plusieurs instants de silence, 2 barbares déboulèrent de derrière un fourré, une blonde, et une brune. Leurs épées sorties, les lames ensanglantées. 3 têtes de hyènes accrochées par la crinière pendaient à la ceinture de la blonde. La brune tenait fièrement à la main la crinière des 3 autres têtes tranchées.

"On a croisé ces sales types sur notre route !

On leur a passé le goût de vivre !

Alors on est allées dans la direction d'où ils venaient, pour voir ... Maintenant je comprend pourquoi ils fuyaient comme çà !"

Jal' posa ses trophées au sol.

"Ca va les mecs ? besoin d'aide ? des blessés ?"

-"C'est quoi ce putain de bordel? Je croyais qu'il n'y avait plus un chat par ici? Et il est où ce chevalier bon sang de bois que je lui présente ma facture. Ça va lui couter cher". Zakakin agacée par la situation chercha la source du problème, pour lui c'était le chevalier...

Pendant que Zakakin fouilla les environs Gamelin s'approcha des deux guerrières.
-"vous me dites quelque chose Mzelle? Vous ne seriez pas Minexia, par hasard? Une grande guerrière Huldras?...

Jalminia pouffa de rire

Ah maintenant on te donne du "grande guerrière" !!!

Oh çà va ...

Minexia se tourna vers Gamelin :

Oui Minexia c'est moi ... C'est vrai qu'autrefois cette forêt s'étendait sur le territoire des Huldras ... mais maintenant ... on s'est pas déjà vus quelque part vous autres ?

-"A Harmadrya, à la taverne" répondit Gamelin puis rajouta
-"Un ami nain qui se prénomme Barbe d'argent nous a écrit qu'il retournait à Harmadrya accompagné de la prêtresse des Huldras, Magnolia. On a été surpris au début puis on s'est dit que si la prêtresse faisait son grand retour c'est pour une raison bien précise. Mes amis aimant participer à des aventures lucratives on a équipé nos cochons et nous voilà. Et vous? Vous êtes là depuis longtemps?"

Magnolia ? de retour ? Sans dec !!!

Moi je trainais pas très loin à chasser lorsque j'ai croisée la route de celle-là ...

Elle désignait Jalminia du doigt

Moi c'est un vieux encapuchonné qui m'a filé une belle grosse gemme pour aller l'aider à son village, il m'a donné un itinéraire pour l'y retrouver, et m'a dit qu'une fois que je serais là-bas, j'en aurais une autre, alors j'ai acceptée !

C'est ce que tu dis !

Toi, tu me suis juste pour voir la tête du bonhomme c'est çà ? Tu me crois pas !

Ton soit disant village, il est pile sur la trajectoire de l'ancienne cité d'Harmadrya !

J'en sais rien moi, j'suis pas du coin, toi tu connais bien les lieux, moi pas !

-"Je sais que Barbe d'argent trainait avec elle donc la source est fiable mais par contre il ne nous a pas écrit les motivations de ce retour. Nous présumons que quelque chose de gros ce prépare."

Gamelin regarda Zakakin toujours furax et toujours à la recherche du chevalier. Il soupira et puis appela Gorazin
-"Eh Gor'zin, tu peux descendre les cochons. Il y a des glands par ici."
Compris le malaise, il enchaîna aussitôt "Je parlais du fruit, pas de vous, je ne me le permettrais pas."

Ouais bien sûr !

Euh dis, tu cherches quoi ou qui là ? t'as paumé un truc ?

Le retour Images?q=tbn:ANd9GcSoheTMmSIsdWLA4u-4wczuwQ41ntp9MT6-jYpUn2_pDdpgoT8AXH04j4o

GrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrGrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

"Tout doux ma belle"

Arrivée de nulle part, une ancienne Huldras revint sur ses terres. Il y a fort longtemps elle fit une des premières à rejoindre les rangs de Dagda. La première fois c'était sur les terres d'Amnesyas puis de Neverwolk. Et maintenant? Que sont ils devenus les Huldras? Est ce ça l'armée des Huldras, une bande de nains avec des cochons, un chevalier éméché et deux amazones?

"Excusez moi, je suis bien sur la route d'Harmadrya?" une main était posée sur le pommeau de son épée et l'autre sur la tête de son loup.

Delgar se redressa avec précaution. Il avait mal partout, mais son bras lui faisait particulièrement un mal de chien. Avisant les nombreuses personnes présentes, il se dit qu’il avait dû passer outre quelques minutes.

« Je suis là !
- Ben c’est pas trop tôt !
- Fallait peut-être baisser les yeux, Maître Nain ? Je sais que c’est pas tous les jours que ça arrive, mais vu les circonstances… Non ?
- C’t’à moi qu’tu causes ?
- En tout cas, je vous remercie grandement de votre aide, sans quoi je ne serais plus là pour vous remercier.
- Grmmmmmblrmpf »

Le guerrier se redressa péniblement. Kaya put remarquer qu’il n’était pas éméché mais plutôt salement blessé. Il regarda les combattants autour de lui, ainsi que les têtes de Gnolls autour de Jal’ et Min’.

« Je suis heureux de tous vous revoir. Ca fait longtemps qu’Harmadrya n’a plus revu ses membres les plus éminents ! Merci de votre aide à tous. Hooow ! »

Il tomba un genou au sol et se retint de justesse de son bras valide.

« On n’est plus loin de la cité. Si ce n’est pas abuser, je crois qu’un peu de soins et de repos pourrait m’aider… »

-"On va t'allonger sur un de nos cochons" répondit gentiment Gamelin mais Zakakin fit encore des siennes
-"Oui oui mais comment ça se fait que t'avais tous ces monstres à tes trousses? T'es un Huldras? Je n'ai jamais vu ta petite frimousse à la taverne?"
A part antipathique, Zakakin se méfiait de tout. Pendant qu'il questionnait le chevalier blessé, les autres rangeaient leurs affaires. Les rapaces de Grincheux s'envolèrent en direction de la forêt, Boule de Nerf rangea sa hache, Gorazin ramassa quelques glands et Gamelin préparait la monture pour le chevalier.

"vous faites un pique-nique?"
Les aventuriers regardèrent autour d'eux mais ne virent rien.
"hi hi hi, vous aussi vous avez entendu le son de la harpe?"
C'est quoi encore ce bordel s'écria Zak'.
"je suis là! Au dessus de vos têtes. Je m'appelle Izia, la fée de Lila petite soeur de Magnolia."

Maintenant la fée clochette mais où je suis tombée se demanda t-elle...

Très pâle, Delgar s’assit et s’appuya contre le surplomb. Le sang suintait de ses blessures aux jambes et son bras fracturé lui faisait vraiment mal. Les Nains, Minexia, Jalminia, Kaya, Izia… Tant de Huldras d’un coup ! Ça sentait bon la famille, mais quelle drôle de coïncidence. Il n’allait pas s’en plaindre, il était toujours en vie grâce à ce coup du destin.

« Ne sois pas bête, bien sûr que tu m’as déjà vu à la taverne. Par contre, on n’a jamais pris, il sourit, – ah, ça c’est fait maintenant – ou plutôt bu un coup ensemble. Il va falloir arranger ça, dès qu’on trouvera une taverne. Mais ça attendra encore un peu, parce que celle d’Harmadrya est à sec depuis longtemps… »

Il grimaça en changeant de position.

« Je n’ai rien fait pour attirer ces Gnolls. Par contre, j’escortais un convoi qu’ils ont attaqué, plus loin sur la route. On s’est bien défendus, mais ils étaient trop nombreux. Tout le monde est mort là-bas. J’en avais déjà tué plusieurs quand j’ai pris la mesure du carnage. Rester c’était mourir. Alors j’ai essayé de m’échapper. J’espérais qu’avec la cargaison ils avaient ce qu’ils voulaient, mais ils m’ont quand même poursuivi. Ce n’est pas étonnant, mais bon. Je voulais au moins trouver un endroit mieux défendable pour peut-être parvenir à sauver ma peau, ou au moins la vendre plus chèrement, enfin, tout mais pas clamser comme ça au milieu de nulle part, mais je n’avais pas compté sur les chiens… En tout cas, votre arrivée m’a sauvé la vie. Merci. »

-"Boule et Zak! soutenez le et posez le doucement sur le Grofilou (nom du cochon)" ordonna Gorazin
-"Pensez vous qu'il est transportable?" Demanda fébrilement le jeune Gamelin.
-"Ben...s'il canne en route c'est qu'il ne l'était pas" répondit Zak
-"Nous sommes proche de la Cité, on le soignera là bas" rajouta Gorazin.

Les nains rangèrent leurs affaires, y posèrent le gros paquet sur Grofilou et reprirent la route vers Harmadrya.

Je récupère ce que je venais chercher et je me casse pensait-elle...

Le trajet fut l’occasion pour les Huldras de se retrouver et se raconter quelques anecdotes sur leurs vies depuis leur séparation. Delgar expliqua avoir quitté Harmadrya alors qu’il ne restait plus que le tiers de la population. Les contrats étaient devenus trop rares et la concurrence de la Guilde Pourpre lui avait fait beaucoup de tort. Il avait donc été chercher de l’embauche ailleurs, mais n’avait pas eu d’employeur fixe depuis un moment. Ici encore, il était en fin de contrat, par la force des choses, puisque son employeur venait de décéder quelques heures plus tôt.

Ils arrivèrent en vue de la cité à la nuit tombée et se rendirent immédiatement compte qu’elle était occupée. Deux points lumineux se distinguaient nettement, le premier dans les quartiers d’habitations et l’autre, beaucoup plus grand, en un endroit que tous reconnurent sans peine, la taverne.

« Des lumières à Harmadrya ? De nouveaux retours peut-être ? Comme nous ? Il se passe quelque chose d’étrange par ici… »

"SCHLAK SCHLAK" le bruit des lances planter devant les pieds des nouveaux arrivants. Ce bruit a surpris Grosfilou qui a couru en valdinguant Delgar dans tous les sens devant les portes de la cité...

Hélà !!! Cà v'nait des remparts ces machins là ! y'a du monde sur les remparts, faites gaffe !! tout le monde à couvert !!

La barbare amorça un sprint en zig-zaguant à la poursuite de la bestiole et du blessé dessus.

La vision du squelette étant moins fiable qu'un aigle royal Magnolia n' eut pas de difficulté à reconnaître Minexia.
Les squelettes arrêtèrent leurs jets de lance et se figèrent aussi droit qu'une statut.
Deux squelettes ouvrirent les grandes portes de la cité et baissèrent leurs têtes en guise de respect...

Levant la tête, Minexia s'étonnait que la pluie de bois s'était arrêtée aussi soudainement. Encore plus lorsque les grandes portes s'ouvrirent.

"Oh hé mais !!!

Ah c'est aussi des squelettes à la porte ?!? Euh çà veut dire quoi ? qu'on peut entrer ?

Ya un nouveau proprio en ville ?"

Elle se retourna vers les autres un peu perdue.

"ça fait un bail que Dagda n' avait pas appelé l' armée des morts mais il y a quelque chose de louche. Normalement, si mes souvenirs sont bons, ils n'attaquent pas sans un ordre royal. Si ce n'est pas Dagda, ni Magnolia ou André nous allons vers un danger"

Mais kaya rentra la première malgré un hypothétique danger avec son loup qui grogna les squelettes. Elle était revenue pour chercher son trésor et c'était hors de question qu'elle reparte sans surtout après une si longue route...

"Kaya et Minexia, je crois que vous avez raison. Vu que la taverne a l'air occupée, je propose de nous y rendre, on verra bien ce qui nous attend..."

» Le retour de la Guilde
» Retour des colis?
» Retour aux sommets
» Un aller-retour d'un tabouret
» Retour à Harmadrya (en cours)