Au monastère

La suite est liée avec les affaires internes du monastère. Post : Affaires internes



Après avoir quitté Braddar et le village de Bailly, Enzo retourna au monastère pour faire son rapport au prêtre Angelus. Le village n'était qu'à quelques heures du monastère...
Après un voyage rapide à cheval, Enzo escalada comme à son habitude l'édifice pour arriver devant la fenêtre de son maître. Il toqua deux fois, puis une fois puis encore deux fois. Un code connu que d'eux seuls.

Le prêtre Angelus ouvrit la fenêtre ce qui confirma qu'il était seul. Enzo raconta l'épisode d'Enora.
Au fil du récit, la tête du prêtre changea. A la fin, Angelus lui ordonna d'y retourner et de se positionner.
Le soleil n'était pas encore levé mais Angelus décida d'aller quand même déranger le Père Caboche.
Après avoir parcouru les longs couloirs et escaliers, le prêtre Angelus entra dans les appartements de Caboche sans frapper. Il se doutait qu'il dormait et c'était le cas. Il avait veillé un bon bout de la nuit car il s'était endormi sur son bouquin qui l’obsédait.

"Hum Hum"
" Pssss Pssss"
-"? hein qu'est ce? Angelus? que..tu..ici?



Le prêtre Angelus s'excusa mais l'affaire était préoccupante. Il lui raconta les faits puis lui demanda conseil. Le Père Caboche était le plus censé des cinq et surtout c'était que la mission effectuée par Enora venait de lui.

"Oui,euh,bon...alertes les autres, nous partons ensemble au village"

Angelus s'exécuta et alla prévenir les autres prêtres.

Après quelques heures, les cinq prêtres se retrouvèrent au centre du monastère. Ils partirent ensemble dans une carriole...Le soleil commença à pointer le bout de son nez...

(La suite au village de Bailly, au post "les affaires internes")

" C'est emmerdant" lâcha familièrement le Père Caboche.
" Tu sais ce que cela signifie?" demanda t-il d'un ton grave
Le Père eût juste de la part de son élève un mouvement de la tête.
" Tu peux t'en aller mon enfant. Je vais réfléchir et en parler avec Angelus."

Dans la forêt, non loin, Braddar avait établi un petit campement et regardait paisiblement dans une petite boule de cristal.
 
Il y vit ce qu’Enora avait fait.
 

« Et bien voilà, tu montres ton vrai visage… Enfin… »

Après avoir espionné ses ennemis, Braddar décida de se mettre au travail. Enzo n’allait pas tarder à être informé de sa mission et donc n’allait pas tarder à le retrouver.
 
Ce n’était pas un problème, ça lui permettrait de le mettre hors-jeu. Il était bon, il risquait de le gêner. Rien de personnel, c’étaient les règles du jeu. Tous le savaient.
 
Il utilisa alors toute son expérience et son savoir-faire pour poser plusieurs pièges autour de son campement, au sol et en hauteur, notamment de très fines cordelettes de soie auxquelles étaient reliées de petites clochettes destinées à le prévenir d’une intrusion dans le périmètre, des collets, des chausse-trappes (petits accessoires métalliques pointus à quatre pieds, dont l’un est toujours dressé).
 
Il était tout de même un peu surpris que les membres du monastère aient décidé d’une telle décision à son égard sans prendre la peine de lui parler. Après tout, il s’était brouillé avec Enora, pas avec eux, et il ne leur avait jamais fait défaut. A croire qu’il n’avait pas acquis suffisamment de valeur à leurs yeux. En même temps, si Caboche laissait la décision à Angélus et vu l’aversion qui existait entre eux, quoi de plus normal finalement ?
 
Il ricana en pensant à la vindicte d’Enora.
 
Ainsi, pour quelques coups de queue que tu as demandés, je mérite la mort ?
 
Il secoua la tête. Une décision bien extrême…
 

Pas de feu de camp, une tente dressée mais vide, le cheval libéré de tout harnachement mais attaché à un arbre par une longe, il monta se dissimuler dans les arbres pour attendre son agresseur. Il se fondit littéralement dans le décor.

Le lendemain matin, Braddar changea d’avis. Il n’était pas obligé de quitter le village ni l’ordre parce qu’Enora avait passé une mauvaise nuit et ne voulait pas reconnaître sa part de responsabilité.
 
Il n’aimait pas Angélus, mais il appréciait Caboche et il lui semblait que la quête de ces moines était digne d’intérêt. Il avait beaucoup bourlingué et il avait envie pour une fois de se battre pour une cause.
 

Il récupéra son matériel et reprit la route du monastère afin d’avoir une entrevue avec le vieux Père.

Braddar arriva en vue du monastère. Une heure plus tard, il y entrait.
 

Il se présenta au premier moine qu’il croisa et demanda une entrevue avec le Père Caboche. Spécifiquement le Père Caboche et pas le Père Angélus. Il attendrait le temps qu’il faudrait.

Le jeune moine revint et lui fit signe de le suivre. En silence, il accompagna Braddar jusque devant la porte du Père Caboche.
Il frappa et se sauva, laissant seul Braddar dans le couloir.

Tiens donc… Elle n’a pas osé assumer… Je me demande bien pourquoi… Cela prêterait-il le flanc à sanction ?
 
« Nous nous sommes disputés sur un sujet personnel. Et c’est suite à ça qu’elle est venue vous voir. Cependant, j’ai déjà été accepté. Par elle-même d’ailleurs. Et maintenant vous me dites qu’elle a changé d’avis ? Pour quelles raisons ? J’ai passé tous ses tests. Et elle m’a recommandé. »
 
A l’aise dans son siège, Braddar croisa les jambes.
 
« Mes objectifs sont bel et bien liés à ceux de l’Ordre, mon Père. Et je vous assure que ma rigueur n’est pas en cause. Je vous affirme que cette décision est injuste. D’ailleurs, pourquoi ai-je dû venir ici pour me l’entendre signifier ? »
 
Il fixa le vieil homme dans les yeux.
 

« Et vous parliez d’autres moyens de servir la cause ? Vous pensiez à quoi au juste ? »

« Vous me direz ce qu’on teste autour d’un dîner et d’une bouteille de vin… »
 
Il se leva.
 
« D’accord mon Père. J’attendrai de vos nouvelles à l’auberge. »
 
Il regagna la porte et se retourna en souriant.
 

« J’espère qu’elles ne prendront pas la forme d’Enzo … »

Braddar prit le message avec calme. Ca ferait quelques jours de vacances.
 
« Très bien mais faites-lui savoir que l’oisiveté ne me convient guère… »
 

Il prit une chaise et alla s’installer au soleil, devant l’auberge.

« Ben il ne m’aura pas trop fait attendre dis donc. J’y vais de ce pas alors. »
 

Il se leva et alla seller sa monture puis se rendit auprès du Père Caboche. Il l’atteignit en début de soirée.

Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas l'alcool mais elle était enceinte et déclina le verre poliment.

Désolée mais je ne peux boire d'alcool...

Le geste sur son ventre avait du faire comprendre à Enora que la jeune femme était enceinte et voulait que le futur bébé arrive en bonne santé. Puis elle sentit le plat embaumé la pièce et cela lui ouvrit l'appétit. Elle lui demanda d'ailleurs, si elle avait besoin d'aide pour servir ce repas qui donnait l'eau à la bouche et pressait de manger.

As tu besoin d'aide ?

Elle attendit sa réponse et fut surprise de voir Costner se mettre assis mais il ne le resta pas longtemps en se postant près de la porte pour monter la garde comme à son habitude.

Elle lui souriait contente d'attendre un enfant et prête à le mettre au monde dans de bonnes conditions quand ça sera le moment.

Oui, il est de mon époux.

Enora lui demanda de surveiller le plat ce qu'elle fit en se levant, pendant que la jeune femme s'absentait. C'était bientôt cuit quand celle-ci revint et il faudra bientôt servir. ça sentait bon et ça avait l'air excellent. Elle était pressée d'y goûter et en plus elle avait faim.

Elle but un peu d'eau et l'aida tout de même à servir car même si c'était son invité, elle n'allait pas tout faire toute seule. Puis elle lui répondit tranquillement même si il était étrange pour une jeune femme enceinte de s'aventurer seule dans des contrées dangereuses sans son mari pour veiller sur elle mais il la protégeait à distance grâce à l'armure magique.

Oui, il n'est pas avec moi, il est resté chez nous à s'occuper de mes deux autres enfants et celui-ci est le petit dernier. Ils sont trop petits pour voyager et il doit bien leur enseigner la magie comme il l'avait fait pour moi quand je ne contrôlais pas ma foudre. Puis, je ne suis pas toute seule, Costner est là pour veiller sur moi et me protéger à tout moment.

Elle regarda l'armure magique qui montait le guet devant la porte comme à son habitude et il restait de marbre comme toujours.

Elle n'aimait pas trop être interrogée mais lui répondit tout de même en gardant bien une part de mystère la concernant et puis si elle voulait se renforcer en puissance, il fallait qu'elle fasse ses propres expériences d'elle même sans avoir son mari avec elle. 


Ne t'en fais pas pour ça. Il s'occupe de mes deux autres enfants et puis si je veux être en mesure de protéger ma propre famille, je dois me renforcer. Donc, voyager seule me permet d'acquérir de l'expérience et quand je rentrerai, je me retrouverai grandi et plus faible comme avant sans qu'on est besoin de me protéger sans cesse.

Elle espérait que ça lui suffisait comme réponse et attaqua son repas en le trouvant délicieux.

" Je l'ai envoyé à Guelfe. Quelque chose ne tourne plus rond depuis quelques temps. J' attends son rapport."
Il se leva doucement de sa chaise et s'approcha du jeune homme. Il lui mit la main sur l'épaule.
" t' es jeune. Tu es actif et tu mets les pieds dans un monastère où il y a des règles et une conduite particulière à avoir. Tu veux retrouver ta liberté, je suis sur"
Il emmena devant la fenêtre avec une belle vue sur la région.
" Les hommes ont été corrompus et maintenant les Drows font place net. La résistance c'est nous. Participe à cet résistance et aide nous à les combattre.

Pour l'instant j'ai rien à part superviser les travaux des balistaires."