Seule avec un pouvoir dangereux et peut être une aide précieuse en chemin ?

Elle l'imita aussitôt portée par la chaleur du bain et appréciant ce moment de détente en compagnie de Yochen. Longtemps qu'ils n'avaient pas pu se détendre dans un bain et apprécier cela. Elle sortit au bout de longue minutes quand sa peau fut un peu fripée à cause d'être resté longtemps dans l'eau chaude mais au moins elle n'était plus sale. Elle chercha à s'essuyer avec une des serviettes qu'on avait mis à sa disposition et  attendit que son compagnon est finis aussi pour s'occuper de laver les habits encore bien sale.

Il sortit juste après elle et s’essuya en admirant son corps nu offert à sa vue.
 
Soupirant d’aise, il se fit un dossier des oreillers et s’allongea sur le lit. Il profita en profita ensuite pour continuer de regarder la jeune femme œuvrer, toujours nue puisque leurs vêtements étaient dans le baquet.
 
Elle travaillait comme une compagne ou une maîtresse de maison, ce qui ne laissait pas de le surprendre étant donné le temps passé ensemble. Ils ne se connaissaient que peu finalement et son attachement à lui l’étonnait. Car elle semblait vraiment éprise. Ca avait été rapide et il n’avait rien fait pour que ça arrive. Qu’avait-elle donc décelé chez lui qui lui avait fait cet effet ?
 
Bah ! L’amour était un mystère insondable depuis la nuit des temps. Il ne prétendait pas être celui qui le percerait, il n’en avait que faire. Il reporta son attention sur elle.
 

Elle était vraiment jolie et ses sens s’éveillèrent doucement.

Elle finit de nettoyer leurs vêtements au bout de quelques minutes et les étendit pour qu'ils sèchent. Puis elle alla le rejoindre dans le lit en étant toujours nue et se mit tout contre lui. 

Elle se mit d'ailleurs à l'embrasser et à avoir ses mains douces mais encore humide à cause du baquet sur son torse mais aussi chaude. 

Puis elle s'allongea sur son torse, il sentit la poitrine frotter contre lui et ses cheveux le chatouiller.

Le sorcier l’enlaça tendrement et l’embrassa doucement. Le baiser gagna peu à peu en intensité au fil du temps et l’ardeur de son désir se manifesta doucement, glissant contre la cuisse de la jeune femme tandis qu’il se dressait peu à peu.
 
« Tu es si belle… »
 

Il continua à l’embrasser, glissant dans son cou tout en caressant son dos et ses fesses, goûtant pour la première fois les arômes subtils de sa peau propre et fraîche.

Elle se mit à gémir et ne s'attendait pas à son compliment qui lui fit grandement plaisir. Elle avait du mal à lui répondre à cause que le désir de la jeune femme se manifestait de plus en plus et sa peau semblait se réchauffer peu à peu. Elle se laissa porter par les caresses et baisers de son amant avec des frissons qui parcouraient tout son corps.

Elle semblait être aux anges et savourait chaque mouvements de Yochen. Elle aimait cette douceur et appréciait encore plus à cette vitesse car elle pouvait sentir le membre en elle parcourir son intérieur avec délicatesse.

Elle était de plus en plus humide et ses gémissements étaient de plus en plus nombreux. Elle mit même ses mains autour de son cou et chercha à l'embrasser également. Ce qui allait accentuer leur ébat car elle était un peu plus dressée et ça avait pour résultat que le membre soit plus profondément en elle.

Elle avait jouit aussi et leurs jouissances coulaient le long des cuisses de la jeune femme. Elle était heureuse et avait les yeux brillants d'amour. Elle s'allongea contre lui et lui fit un grand sourire. Comme on dit tomber amoureuse ne se contrôlait pas et  c'était un magnifique sentiment pour elle.

Pour une fois, Yochen se leva le premier. Il admira un moment Mikoto endormie puis sortit de la pièce. Il descendit prendre les renseignements pour le marché aux esclaves et commander leur repas matinal.
 
Il remonta alors réveiller la jeune femme.
 
« Tu as bien dormi ? Le petit déjeuner est servi. »
 
Une bonne odeur de pain frais remplissait la pièce.
 
« Le marché ouvre les enchères dans deux heures. Ca nous laisse un peu de temps. »
 

Il sourit et rejoignit la table pour servir les boissons chaudes. Une bonne odeur de kaffè emplit l’air et se mêla à celle du pain frais.

Elle ouvrit les yeux et s'étira en baillant. Elle lui sourit et fut appelée par l'odeur du pain frais.

Bonjour, oui j'ai merveilleusement bien dormi.

Puis elle se leva et s'installa également à table. Elle prit l'un des pains dont elle mit un peu de beurre et de confiture. Puis elle souffla comme la tasse de café était encore chaude et la porta à sa bouche pour y boire une gorgée.

Il lui expliqua qu'ils étaient tranquille pendant deux heures avant d'aller aux enchères acheter l'esclave, ce qui leur laissé le temps de profiter de leur petit déjeuner, de se réveiller tranquillement mais aussi passer encore du temps seulement tout les deux.

Elle continua de manger sa tartine et boire tranquillement son café. Les deux amants passèrent leur petit déjeuner à se regarder mais aussi à comprendre que leur relation était de tout ce qui ressemblait à un couple ordinaire, si on les voyait même si chacun avec sa particularité unique sans doute ?

Une fois qu'elle avait finit sa seconde tartine, elle se débarbouilla le reste de confiture comment elle avait fait précédemment mais peut être que quand il aura aussi finis, il voudra goûter à ses lèvres de nouveau ?

Elle répondit au baiser avec une certaine douceur mais une envie qui s'éveiller en elle qui le rendait peu à peu brûlant.

Elle était encore assise et ne bougea pas pour le moment car elle voulait profiter du tendre baiser matinal.

Elle avait les yeux fermé et elle mit une de ses mains sur la sienne qui était poser sur sa joue. Elle se mit à la serrer tendrement et laissa Yochen appréciait le doux contact de ses lèvres et elle se doutait que ses envies à lui se réveillaient également.

Il laissa le baiser se prolonger. Il goûtait la douceur de son amante mêlée d’un parfum de confiture de fraise particulièrement agréable. Leurs langues se rencontrèrent avec passion, le baiser s’emballa.
 
Penché sur Mikoto, Yochen sentit sa main recouvrir la sienne. La douceur de son toucher, l’effleurement de sa peau électrisèrent la sienne. Elle la serra tendrement et il ferma les yeux.
 
Un instant d’éternité comme les appelaient les poètes.
 

Il la souleva dans ses bras et l’amena au lit où il la coucha sans cesser de l’embrasser.

Pendant qu'il la porter, elle l'embrassait toujours avec passion et se tint à lui.

Puis elle se laissa allongée sur le lit tout en mêlant sa langue à la sienne dans une douce et chaleureuse danse qui en devenait érotique mais plaisante pour les deux amants.

Les fluides de leur précédent ébat, étant encore présent sur ses cuisses mais ils étaient devenus sec.

Comme pour l'inciter à continuer, elle écarta les cuisses pour dévoiler sa fleur d'amour.

Yochen caressa la fleur offerte jusqu’à la sentir avide de l’accueillir. Il se dévêtit alors prestement et donna à son amante ce qu’elle demandait et qu’il brûlait de lui offrir.
 
La nuit l’avait requinqué et leurs ébats furent ardents à défaut d’être longs. Une vingtaine de minutes. Il avait besoin d’entraînement.
 
Il roula sur le côté, essoufflé, et se mit à rire de bonheur. Il attira Mikoto à lui et l’embrassa, puis se laissa retomber sur l’oreiller, la gardant dans ses bras.
 
Il pensa à leurs ébats et une drôle d’idée lui traversa l’esprit, somme toute logique après coup, partant d’un parallélisme classique entre la vie et la mort. Ils venaient peut-être de créer la vie en elle. Quoi de plus normal puisqu’ils allaient en prendre une sur le marché aux esclaves ?
 

Il ferma un instant les yeux.

Elle adorait toujours autant leur plaisir charnelle et ils s'étaient encore donné à l'un et à l'autre. Sans le savoir, elle sera peut être enceinte de lui mais elle le saura d'ici quelques jours en vue des premières nausées matinales qui touchaient une bonne partie des femmes en début de grossesse.

Elle profita de leur moment de bonheur en étant allongé sur lui et étant berçait pas la respiration endormie de son amant. Elle sourit et posa sa tête contre son torse et écoutait tranquillement.

Puis le sommeil, la gagne peu à peu mais pas trop longtemps en récupérant plus vite que Yochen mais aussi pour le prévenir qu'ils devaient aller d'ici peu aux enchères. Elle le réveilla en douceur en déposant ses lèvres sur les siennes et lui caressa le visage tendrement.

Il est temps de se préparer Yochen, si tu ne veux pas louper l'enchère...


Elle se leva et le laissa tranquillement émerger. Pendant ce temps, elle se nettoya pour être présentable et s'habilla.

Yochen sourit en sentant la douce haleine de son amante sur ses lèvres.
 
Alors qu’il émergeait, il la regarda se rafraîchir puis se pencher pour ramasser sa robe. Son désir s’éveilla dans son esprit et il se dit que ce soir elle ne couperait pas à cette délicieuse position…
 
Il se leva peu après et, finalement, avantage de la gente masculine, fut prêt avant elle.
 
Ils quittèrent l’auberge pour se rendre au marché aux esclaves. Il s’agissait en fait d’une enclave dans le quartier marchand à proprement parler. Ils déambulèrent un moment entre les étals bondés et les badauds innombrables. Pour une petite bourgade, il semblait que les habitants s’étaient multipliés pendant la nuit !
 
Les marchands étaient pour certains plutôt collants, attirés bien souvent par la beauté et l’air naïf de Mikoto, mais le regard noir du sorcier faisait merveille et ils battaient rapidement en retraite.
 
Ils arrivèrent enfin. Une petite enclave en retrait, avec une estrade derrière laquelle patientaient les infortunés dont, pour certains, la vie d’esclave allait commencer.
 
Yochen regarda tour à tour les marchands présenter leurs « produits ». Il regarda Mikoto.
 

« Ils ne valent pas ce qu’on trouverait dans une vraie ville, même petite… Il y en a un ou une qui te paraît acceptable ? »

Ils arrivèrent au marché des  esclaves et ils avaient juste besoin d'une âme à sacrifier. Elle observa les différents produits et un attira son attention.

Je pense que celui-ci pourrait faire l'affaire ?

Elle pointa un homme gringalet et la peau sur les os qui risquait de ne pas faire long feu mais plutôt de le laisser vivre en le voyant bien fragile, il serait peut être sage de lui donner la mort ?

Yochen haussa les épaules.

"Très bon choix Mikoto."

Il leva la main et héla le marchand.

"Combien pour le souffreteux, là ?
- Souffreteux Messire ? Cet homme est l'un des plus robustes que je connaisse ! Il n'a pas l'air comme ça mais il a porté depuis Halarahh la même charge que mon âne !
- Ceci explique donc cela...
- Que... Mais non Messire ! Vous devez faire erreur. Mon cousin...
- Erreur ? Vraiment ?
- Enfin Messire, je disais que mon cousin pas plus tard qu'hier, a fait travailler cet homme chez lui et il en a été très content !
- Combien ?
- Dix pièces d'or pas moins Messire.
- Pour un tel souffreteux ? Jamais ! Même ma grand-ère, Haad ait son âme, avait à la fin de sa vie plus d'énergie que ce vieillard.
- Un vieillard ? Il n'a que quarante ans Messire !
- Une pièce d'argent."

L'homme manqua un mot et se prit la chemise. 

"Messire ! Vous me tuez ! Ca ne vaut même pas ce que j'ai payé pour le nourrir la dernière semaine !
- Tu l'as nourri ? On parle du même gars ?
- Messire ! Vous m'offensez. Mais je veux bien admettre qu'il a déjà été en meilleure forme. Huit pièces d'or.
- Non. Une. Et je suis généreux."

L'homme se mordit la lèvre.

"Messire ! Comment vais-je pouvoir vivre ? Si tous les clients me plument comme vous essayez de le faire, mais je n'ai plus qu'à fermer boutique ! Six !
- Deux.
- Quatre et on n'en parle plus.
- Deux.
- Vous êtes trop dur !
- Il est trop cher.
- Vous me tuez !
- J'ai l'impression que vous avez sur les os de quoi survivre plus longtemps que lui.
- Trois.
- D'accord."


Visiblement la mort dans l'âme, le gros marchand fit venir l'homme jusqu'à eux en le tirant par une chaîne. Il la donna à Yochen et l'argent changea de mains.


Le sorcier emmena Mikoto vers leur auberge, l'esclave suivant comme il pouvait d'un pas traînant et saccadé. Il avait l'air non seulement malade mais au bout du rouleau.


Il  donna la chaîne à la jeune femme.

Elle prit la chaîne et le guida jusqu'à l'auberge en compagnie de Yochen mais en allant pas trop vite pour qu'il ne meurt pas avant que son amant procède au rituel de sacrifice.

Les démons allaient bien se régaler d'une âme qui ne voulait plus se battre pour vivre et ça les contenteraient largement, pensa t'elle.

Elle ne savait pas comment allait procéder Yochen mais une fois qu'ils étaient retournés dans leur chambre, elle laissa l'esclave dans un coin de la pièce et laissa le sorcier faire ce qui avait à faire.

Elle était un peu déboussolée par ces événements et n'était pas habituée à ce genre de sacrifice ni même cette façon de voyager mais elle se reprit une fois que le décor redevint normal en ne lâchant pas sa main.

En fait  ce n'était pas que l'homme se fasse attraper par le démon qui la choqua le plus mais qu'il avait réussit à tirer très fort sur les chaînes qu'elle avaient retenu tant bien que mal pour éviter qu'il ne s'enfuit mais c'était inutile comme il ne pouvait avancer avec ses entraves.

Je ne pensais pas qu'une personne aussi faible pouvait tirer si fort sur ses chaînes...

Elle remarqua où ils avaient atterri tout les deux en ne voyant qu'une chaîne de montagnes et une petite foret mais pas la moindre cabane.

Ta maison est tout près d'ici ?

Elle lui posa simplement la question en ne savant pas du tout se repérer dans ce coin et comptant sur Yochen pour la guider.

« Oh tu sais, le désespoir donne parfois accès à des ressources insoupçonnées... »
 
Il la regarda prendre la mesure de l’environnement.
 
« Oui. Mais ce n’est pas à proprement parler une maison. »
 
Il emmena Mikoto jusqu’aux contreforts de la montagne, pas bien loin. Ce côté ressemblait à une énorme carrière. A bien y regarder, la paroi était constellée de petites cavités. Il y en avait des milliers !
 
Au pied de cette paroi se dressaient les ruines d’une antique bâtisse.
 
« C’était un ancien monastère dédié à Naggash si j’ai compris correctement ce que j’ai traduit. Les moines conservaient ici des milliers de parchemins. Chaque cavité que tu vois là contient plusieurs rouleaux de parchemins ! Des connaissances qui ont traversé les âges ! Certains parlent d’ères dont je n’ai jamais entendu parler ! »
 
Il s’animait soudain, comme si ces connaissances représentaient l’œuvre de sa vie. Un mouvement attira l’attention de Mikoto. Plusieurs personnes, hommes et femmes, sortaient d’une cavité dissimulée dans la paroi.
 
« Ne t’inquiète pas. Ce sont mes gens. J’ai fait établir sous la pierre des logements pour tout le monde, ainsi que des dépendances pour que nous puissions vivre correctement. Viens. Je vais te montrer. »
 
Mikoto remarqua alors que certains des gens du sorcier arboraient des mutations pour le moins étranges. Ici un homme à tête de poisson, là une femme avec des jambes de chat, là encore un vieil homme avec un bras semblable à une patte d’abeille.
 
Tous s’inclinèrent devant Yochen avec une crainte déférente. Deux d’entre eux s’avancèrent pour s’occuper des effets des voyageurs et du cheval.
 
« Bienvenue mon seigneur. Bon retour parmi nous. »

Elle écouta les explications de Yochen sur les lieux et était surprise de voir des personnes sortirent des cavités mais elle compris une fois qu'il lui avait dit tout ce qui concerné cet endroit, ainsi des différents logements.

Sauf ce qui la surpris d'avantage c'était de voir que ce n'était pas vraiment des humains à proprement parlés ou génétiquement modifiés avec des parties animales sur leur corps.

Etrange, ils ont des parties animales sur leur corps....


Puis, elle vit deux d'entre eux prendre leur affaire et s'occuper du cheval mais elle remarquée que la crainte était différemment ressentie parmi ces gens. Elle attendit que Yochen ouvre la marche et le suivit jusqu'à chez lui.

Yochen se retourna à sa constatation.
 
« Ce sont ceux qui m’ont causé du tort. Ils doivent racheter leur faute pour redevenir normaux. Ils restent loyaux parce que si je meurs leur état demeurera permanent. »
 
Il emmena la jeune femme dans un complexe de vastes cavernes visiblement non naturelles. Mais comment avaient-elles pu…
 
Le sorcier sourit.
 
« J’ai eu recours au concours des esprits élémentaires de la terre. »
 
Ils traversèrent plusieurs salles de vie. Les plafonds se perdaient dans les ténèbres. Il montra un couloir.
 
« Ce sont les quartiers des esclaves. Par là, les quartiers des domestiques. Là, mes quartiers. Et les tiens donc. »
 
Il l’emmena dans les profondeurs de la montagne et elle découvrit de vastes espaces où l’atmosphère recelait un relent d’encens.
 
Ici, le mobilier était d’une richesse incroyable, certains meubles probablement dignes de rois. Du bois noble travaillé, des ors et argenteries, toutes sortes d’objets curieux tels une série de globes suspendus autour d’un autre. Une autre pièce s’ouvrait sur de nombreux alambics, tables et flacons, ainsi que divers instruments étonnants. Il désigna la pièce comme son laboratoire. Il pointa une autre salle plus loin, la salle d’invocation.
 
Plus loin encore, la bibliothèque. Une salle dont le regard se perdait dans les ténèbres avant d’atteindre la fin.
 
« Ici, tu auras de quoi apprendre et maîtriser ton pouvoir. Tu seras bien. »
 
Il ramena Mikoto à la chambre et lui montra plusieurs coffres et armoires.
 

« Sers-toi. Beaucoup de ceux-ci ne sont pas utilisés. »

Il lui fit visiter les lieux où ils logerons désormais et écouta attentivement toutes les informations mais aussi repéra les lieux pour ne pas se perdre. Chaque personnes qui travaillaient pour lui avaient leur quartier et même les esclaves pouvaient vivre dans leur quartier.

Puis, ils arrivèrent dans leur quartier et il l'amena un une salle assez sombre en lui disant que c'est là qu'elle pourra s'entraîner à la maîtrise de son pouvoir sans blesser qui que ce soit ce qui était plutôt un bon point pour elle en retenant où c'était.

Le dernier endroit était leur chambre et il lui disait même de ce servir dans les coffres et armoires.

Merci, je verrai ce qui pourrais me plaire ou mettre utile et j'en ferai bon usage !

Elle lui sourit et semblait flotter sur un petit nuage en étant avec lui mais enfin arriver chez eux comme elle était désormais sa compagne.

« Je n’en doute pas, mais tu ne trouveras pas grand-chose, j’en ai peur. Il faudra aller en ville pour te faire une garde-robe et acheter ce dont tu as besoin. Ou alors je peux les faire venir. Tu n’as qu’à me dresser une liste. La plupart de ces meubles sont vides. C’est pour ça que je te disais de te servir. Choisis ceux que tu veux pour mettre tes affaires. »
 
Il la regarda faire le tour du propriétaire, souriante. Elle avait l’air heureuse.
 
« Un bain te plairait-il ? On a une salle d’eau par là… »
 
Il indiqua une autre sortie de la caverne et l’emmena pour lui montrer un petit bassin souterrain. Un petit ruisseau traversait la grotte et remplissait un bassin fermé qui donnait sur un autre bassin qui rejoignait la sortie du ruisseau dans la paroi.
 
Emprisonné sous le bassin surélevé, dans une cavité, un feu brûlait en permanence, alimenté par l’élémentaire de feu lié à la pièce et qui avait pour tâche de l’éclairer, la maintenir à température et chauffer l’eau. Yochen n’était pas un tortionnaire permanent. Il savait qu’utiliser ainsi les esprits du feu était avilissant et les amènerait au bout de quelques mois à la mort. Agir ainsi lui mettrait leur Dieu à dos et il ne le voulait pas. Par contre, les asservir quelques semaines, les relâcher et recommencer avec un autre était irritant mais suffisamment respectueux de leur vie pour que le Dieu n’y fasse guère attention.
 
Il regarda Mikoto.
 

« As-tu déjà vu pareille merveille ? »

Finalement, il lui informa qu'il n'y avait pas grand chose à récupérer dans les meubles et qu'il faudra acheter ce qu'elle a besoin. Puis, elle choisit l'armoire et la commode pour ranger des affaires.

Je pense que ces deux meubles suffiront amplement !

Ensuite, elle sortie de la chambre en sa compagnie pour se diriger vers les bains, en y arrivant, elle en fut émerveillée par cet endroit somptueux pour elle.

C'est magnifique ! Puis nous avions largement la place pour nous détendre ! Un bain, oui ça serait une bonne idée, qu'en penses tu ?

Elle le regarda pour voir si il était d'accord pour aller aussi dans l'un des bassins créer par le ruisseau pour en profiter mais aussi se détendre avec elle.

Il lui caressa le dos, laissa glisser sa main jusqu’à ses fesses et l’embrassa dans le cou.
 
« J’aimerais bien, mais j’ai des obligations… Commence sans moi, je vais parer au plus pressé, puis je te rejoins. »
 
Il montra à Mikoto comment faire couler l’eau chaude dans le bassin d’eau fraîche puis se retourna vers elle. A sa mine déconfite, il remarqua que ça n’allait pas. Il fronça les sourcils.
 
« Tu veux venir avec moi ? Et qu’on prenne le bain ensemble plus tard ? »
 
Son visage s’illumina d’un sourire. Il lui prit la main et l’emmena.
 
Ils commencèrent par la bibliothèque. Dans un coin, de nombreux livres s’entassaient, posés avec précaution les uns à côté des autres, dans l’attente d’un examen minutieux. Un homme d’une quarantaine d’années, a priori, s’approcha lentement, une main devant les yeux alors qu’en ces lieux l’obscurité était bien plus présente qu’ailleurs.
 
« Ah ! Messire ! Nous avons réceptionné vos livres. J’ai tout entreposé moi-même là-bas. La deuxième salle est remplie. Il va falloir les répertorier, vérifier lesquels sont consultables et lesquels ne le sont pas mais il y a là une masse de connaissances incroyable ! »
 
L’homme était plutôt chétif, la calvitie qui le rongeait avait presqu’entièrement gagné son combat si ce n’était quelques touffes éparses. Il lui manquait quelques dents mais ce qui frappa le plus Mikoto était ses yeux : des yeux de hibou. Réellement ! un regard de rapace, énorme par rapport à son visage, perçant et capable de voir dans l’obscurité la plus totale. Et donc aveuglé par peu de lumière.
 
« Parfait Jenson, parfait. Continuez votre travail, je vous rejoindrai bientôt. Il faudra se mettre au travail pour trouver un moyen de récupérer ces ouvrages inconsultables. Ils doivent contenir une somme de connaissances inestimable !
- Oui Messire. Mais c’est votre partie, moi, je ne suis qu’un bibliothécaire… »
 
En sortant, Yochen expliqua que l’homme était ici de son plein gré et qu’il avait lui-même sollicité cette transformation afin de mieux encore pouvoir dédier sa vie aux livres.
 
Ils passèrent en revue les différents quartiers : esclaves, serviteurs, gardes, ainsi que les pièces de vie.
 
Yochen prit la température de ce qui s’était passé depuis son départ. Il rédigea ensuite une liste de ce qu’il fallait commander pour les différents postes et services puis ramena la jeune femme à leurs appartements où il rédigea une missive.
 

« A toi ! Qu’est-ce que tu désirerais ? »

Finalement, les bains furent remit à plus tard car elle était curieuse de savoir ce qu'il allait faire et elle le suivit joyeusement.

Ils se dirigèrent non loin de la bibliothèque et virent un vieil homme s'avancer vers eux en lui disant qu'il avait bien réceptionner les livres mais Mikoto fut surprise de voir que cet homme avait des yeux de rapaces, elle pensait qu'il avait été puni comme les autres mais en fait non ce que lui expliqua son amant et que c'était de sa propre volonté cette transformation pour rester avec les livres jusqu'à la fin de sa vie.

Après avoir inspecté que tout était en ordre avec différents renseignements en tout genre, ils retournèrent dans leur appartement et elle le regarda noter des choses. Il s'adressa au bout de quelques minutes à elle pour voir ce qu'elle voulait et elle réfléchit.

Hmm... Je dirai un peu plus de vêtement de rechange, pratique pour bouger et je ne vois pas trop.

Elle ne connaissait rien du tout à la coquetterie et au soin de la peau. Elle n'avait jamais réellement porter de tenue féminine non plus et ne savait pas ce que c'était à part les femmes qu'elle avait vu ici vaguement avec des robes plus ou moins simples.

Yochen regarda longuement Mikoto. Elle n’avait pas l’air de s’y connaître un tant soit peu en matière de soins féminins, ou alors elle n’en avait cure. Il hocha la tête et nota ses demandes.
 
« Peut-être aurais-tu besoin d’une servante. Quand tu seras reposée, je te conseille d’aller dans les quartiers des serviteurs et des esclaves et de te choisir une servante. Une femme qui pourra t’aider dans tout ce dont tu auras besoin et que je ne pourrai faire pour toi.
 
Entre tes entraînements, mes tâches ici et mes études, je vais être très occupé.
 
Si aucune des femmes d’ici ne te convient et si tu le désires, nous pourrons également aller t’acheter une esclave personnelle, ou même plusieurs. »
 
Il enroula le parchemin, le cacheta consciencieusement et le glissa dans un petit tube puis se leva. Il alla à l’entrée de leurs appartements et confia le tube à un des serviteurs pour qu’il le fasse transmettre à qui de droit. Il se retourna vers la jeune femme et lui sourit.
 

« Mais maintenant, nous avons le temps de prendre ce bain. Je vais demander qu’on nous serve de quoi boire et manger, mets-toi à l’aise pendant ce temps. »

Il ne fallait pas lui dire de fois et c'est sans pudeur qu'elle se dévêtit et se dirigea nue vers les bains en attendant qu'il vienne la rejoindre mais en attendant elle allait goutter à la chaleur de l'eau pendant qu'il allait demander leur repas et boisson.

Hmm, l'eau est bonne, rejoints moi vite !  

Elle lui fit un sourire sensuel qui ne pourrait le faire résister bien longtemps et il n'y avait pas un chat. Ils avaient les bains pour eux tout seuls et ils pourrons en profiter en se reposant mais en se détendant aussi tout en reprenant des forces.

Me laver ? Rien ne presse pour le moment, nous pouvions bien en profiter non ?

Elle répondit à son sourire et elle se rapprocha également de lui. Ils n'était plus qu'à quelques centimètres de l'un et de l'autre. Puis, elle se mit à l'embrasser tendrement, une fois tout près de lui mais déjà apprécier d'être tout les deux nues dans ce bain et commencer leur plaisir charnel si ils le désiraient.

Yochen répondit à ce baiser et sentit son être chavirer. Son désir déjà éveillé atteignit son apogée et se retrouva compressé entre leurs corps quand il l’enlaça pour un baiser profond et intense.
 
Puis il l’embrassa dans le cou et descendit lentement le long de son corps : épaules, torse, poitrine, seins (il s’attarda un peu, jouant avec les tétons érigés), ventre…
 

Il glissa sous l’eau et continua à s’occuper de Mikoto, de la bouche et des mains…

Elle mit légèrement la tête en arrière appréciant sa bouche et ses mains sur sa peau mouillée par le bain. Elle poussa de léger gémissement de plaisir et le laissa faire pour le moment mais de ses mains libres, elle palpa la peau du mage également en étant remplie de tendresse.

Il s’occupa pendant une longue minute de l’intimité de son amante avant de commencer à manquer d’air et crever la surface. Il prit plusieurs inspirations puis la serra contre lui et l’embrassa tendrement tandis que d’une main fouineuse il allait explorer les trésors cachés entre ses fesses rebondies.
 
« On a tout pour être bien ici Mikoto. J’espère que tu te sentiras vite à ton aise. »
 

Il lui sourit avant de fermer les yeux et de l’embrasser à nouveau en la serrant quelque peu contre le rebord du bassin.

Elle se mit à pousser des gémissements car son intimité déjà mouillée par l'eau du bain étant d'avantage excitée par la bouche de son amant.

Puis quand il l'embrassa en la collant à lui, elle y répondit avec passion et mit ses mains autour du cou de Yochen pour approfondir le baiser déjà ardent mais remplis d'amour pour lui. Entre leur baiser, elle lui répondit avant de le reprendre.

Oui, je me plairai ici tant que tu es à mes côtés et je suis heureuse de vivre avec toi.


Elle lui fit le plus beau des sourires et quand le baiser repris, elle le rendit encore plus sensuel.

Yochen lui écarta délicatement les cuisses et s’enfonça alors doucement en elle. Il se sentait chez lui dans ses bras et le baiser sensuel devint beaucoup plus intime.
 
Son endurance n’avait pas encore beaucoup augmenté et l’excitation induite par les circonstances l’amenèrent au plaisir bien avant que Mikoto ait pu prendre la pleine mesure de ce qui se passait entre eux.
 
Cependant, un mot de pouvoir lui rendit une vigueur insoupçonnée et il put continuer et s’occuper d’elle avec cette fois la maîtrise requise sur son propre plaisir.
 
Les ébats qui les occupèrent alors les empêchèrent de remarquer le serviteur qui apporta la collation, tout comme la servante qui amena les boissons.
 

Alors qu’elle faiblissait, le même mot de pouvoir rendit sa vigueur à Mikoto. Ils firent l’amour pendant des heures…

Au bout de plusieurs heures, elle était exténuée et elle avait joui plusieurs fois. Elle resta contre son amant à l'embrasser et à ne pas s'éloigner de lui en ayant encore leur corps lié en ne s'étant pas encore détacher pendant qu'ils étaient venus tout les deux. Elle mit fin au baiser quand elle manqua d'air et se blotissait contre lui.

Les servants ne voulant pas les déranger dans leur moment intimes tout les deux, ils partis après avoir poser leur plat et boissons. Ils reviendront sans doute le lendemain débarrasser pour ne pas risquer de les déranger si jamais ils faisaient l'amour tout les deux encore.

Les jours passèrent, puis les semaines. Tandis que l’entraînement de Mikoto évoluait, les nausées matinales laissèrent place à un ventre de plus en plus rebondi. Quelques mois plus tard, alors qu’elle maîtrisait à présent son pouvoir, un petit garçon vit le jour. Il fut prénommé Cordoban.
 
Yochen entama alors la formation de sorcière de sa compagne – qu’il épousa entre temps sous les auspices de Naggash – afin de parfaire sa formation et ajouter des cordes à son arc.
 
Un second enfant, une petite fille nommée Marialis, vint rapidement ajouter au bonheur du couple de ténébreux sorciers.
 
Tout se passait de façon stéréotypée au sein de la montagne, Yochen était quelqu’un de dévoué à son art et ses études et même si grâce à Mikoto il avait repris goût à la bagatelle et appréciait passer de longs moments en sa compagnie, il revenait invariablement à ces deux sujets de prédilection. Romantisme était un vain mot à son sujet, tout comme sentiment de paternité prononcé. Les enfants étaient là. C’était bien. Point. Ils ne l’intéresseraient que quand ils seraient en âge d’apprendre la magie. Avant… ce n’étaient que des machines à cris et déjections.
 
Les manipulations magiques ainsi que le pouvoir inhérent de Mikoto laissèrent cependant une trace dans les petits êtres et bien vite Yochen détecta chez eux un potentiel magique précoce et puissant. Il allait falloir se montrer prudent avec ces enfants sous peine de les voir se faire posséder par leur pouvoir plutôt que l’inverse. Mais ils allaient également devenir d’intéressants sujets d’étude.
 
Une nouvelle année passa et Mikoto fut également formée au métier des armes. Elle ne serait jamais une guerrière accomplie, mais de bonnes capacités de défense couplées à ses talents magiques en faisaient néanmoins une adversaire redoutable.
 
Yochen, toujours plongé dans l’étude de manuscrits anciens (comme ceux découverts dans les marais où il rencontra Mikoto, apprit par l’intermédiaire de son pourvoyeur de fournitures l’existence d’un sortilège de restauration des parchemins et manuscrits détériorés par le temps. Il fit le voyage nécessaire pour rencontrer le sorcier possesseur de cet inestimable trésor (voir épisode chez Lex Per à Halarahh) et paya une somme incommensurable. Le prix offert ne laissa même pas place au doute chez le vendeur, bien que pour Yochen le prix payé aurait pu être plus haut par rapport à la valeur qu’il accordait à ce sortilège.
 
Lorsqu’il rentra chez lui, Mikoto était prête à parcourir les terres devenues encore plus hostiles, sous une menace latente d’invasion géante. Elle devait s’envoler et faire ses propres expériences pour pouvoir évoluer.
 
Quant à Yochen, l’annonce d’une bibliothèque pourvue de manuscrits et livres écrits en une langue inconnue à Nord-Poste le poussait à se rendre là-bas. Il prendrait néanmoins le temps d’apprendre à Jenson à utiliser le sortilège de préservation si chèrement acquis.
 
Ils savaient qu’ils pouvaient confier la garde et l’éducation des enfants aux esclaves. Il y avait largement assez de démons liés à la protection de l’endroit et de partisans pour veiller sur eux malgré le ressentiment et la haine des asservis.
 

« Je ne sais pas si tu comptes partir toi aussi, mais avant toute chose, il conviendrait maintenant de t’équiper correctement. Si jamais tu dois parcourir les routes, tu auras parfois besoin de quelques ressources moins classiques. On devrait y réfléchir un peu. Tu ne penses pas ? »

Il la conseilla de mieux s'équiper, si elle comptait partir elle aussi, ainsi que des ressources et elle était d'avis de discuter de ce sujet avec lui aussi.

Oui tu as raison, il serait fâcheux de ne pas partir sans se préparer et si jamais nous sommes séparer il faut que je puisse prévoir l'éventualité des dangers que je pourrai croiser en n'ayant pas de surprise mais aussi me défendre comme il le faut.


Elle lui sourit et se dirigea vers leur appartement pour organiser ses préparatifs en plus des sien en voyant ce qu'elle emmènerait pendant son voyage.

Elle avait même avec son expérience créée des charmes de protection dont un était destiné à Yochen au cas où en étant soucieuse du bien être de son mari qu'elle aimait tant.

Yochen emmena Mikoto devant une table sur laquelle étaient posés une série d’objets de très belle facture. Il présenta tout une série d’objets qui faisaient partie de la « trousse du parfait voyageur » : un grand sac de voyage en cuir parfaitement huilé, un sac à dos de même facture, une corde de quinze mètres, briquet et silex, deux torches bien huilées, une couverture chaude, une trousse de première nécessité, une petite trousse de ravaudage, etc.
 
Il désigna un long sceptre de combat de qualité supérieure.
 
« J’ai emprisonné un esprit élémentaire de la terre dans le sceptre. Il ne se brisera jamais. »
 

 
Il désigna une épée courte de qualité supérieure à la lame tranchante comme un rasoir.
 

 
« Ici, j’ai prévu une enchantement d’énergie électrique, mais tu vas devoir l’alimenter et le sceller dans la lame. Je peux le faire pour toi, mais ta magie de foudre est bien supérieure à la mienne. Ce serait gâcher un si bel ouvrage. »
 
Il présenta une amulette.
 

 
« J’ai lié à cette amulette un appel à un démon de voyage. Si un jour tu en as besoin, serre fort l’amulette dans ta main et pense à ton foyer. Tu seras immédiatement transportée à l’endroit de ton choix ou, à défaut, ici. Toi seule cependant. »
 
Enfin, il montra une ceinture de tissus enroulés marrons et auxquels avaient été cousus quelques colifichets.
 

 
« Tu as quatre petits objets. Chacun est à usage unique et a un effet différent. Il faut le jeter au sol pour déclencher l’effet. La boule dorée explosera en une boule de flammes aveuglantes sur un rayon de cinq mètres autour du point d’impact. La petite lame te libèrera de toute entrave, magique ou non, qui te serait imposée contre ta volonté et ce pendant deux heures. C’est largement suffisant pour tout ce qui pourrait te causer du souci. Par entrave, il peut également s’agir de personnes. L’anneau te liera à l’objet auquel tu l’attacheras. Tu sauras à tout moment ce qui se passe dans ses alentours et sur un mot de pouvoir tu pourras le rappeler à toi. Choisis bien l’objet, parce qu’une fois attaché, l’anneau ne peut plus être retiré. L’os est un os d’Osyluth. Ca invoquera le démon pour répondre à ton ordre quel qu’il soit. Cependant, les Osyluths sont des créatures vicieuses qui vivent pour la torture, la délation et aussi le combat. Ah oui ! Si un Osyluth est en grand danger, il peut essayer d’appeler des frères à son secours. Donc si tu le lances dans un combat difficile, ne sois pas surprise si d’autres Osyluths apparaissent à un moment donné. Ils se battront aux côtés de leur congénère puis disparaîtront pour regagner leur plan sans causer de dommages. »
 
Il montra une illustration d’Osyluth pour que Mikoto puisse se faire une idée.
 

 

« Il me semble qu’avec tout ça tu es parée pour pas mal de cas. »

Yochen emmena la jeune femme à une table où était entreposée différents objets utiles à son voyage avec les explications données. La première chose qu'elle fit, était de prendre le katana et de commencer à l'alimenter en foudre, puis ensuite de le sceller pour le rendre prêt à l'emploi.

Voilà une bonne chose de faites, il est prêt à être utilisé maintenant ! Merci Yochen pour tout ces objets, j'en ferai bon usages !

Elle rangea le tout et pris les deux sacs. Elle ne lia pas l'anneau à l'un des quatre objets pour le moment en ne savant pas lequel choisir pour le moment mais sans doute qu'elle le saura plus tard.

Elle appréhendait un peu le jour du départ, ils feront sans doute un bout de chemin ensemble mais ça sera la première fois qu'elle sera séparée de lui mais c'était nécessaire pour se renforcer et découvrir les choses par elle même.

C'est la première fois que je pars en voyage sans que tu sois à mes côtés, cela va me faire bizarre, je l'avoue et sois prudent toi aussi, d'accord !

Elle ne voulait qu'il ne lui arrive rien et que son voyage se passe aussi bien qu'elle en n'ayant pas trop d’embûches en chemin.

Le sorcier sourit et enlaça son épouse.
 
« Je serai prudent. C’est surtout à toi de l’être ! Comme tu l’as dit, c’est ton premier voyage en solo. »
 
Il l’embrassa.
 

« Quand tu seras prête, reviens me voir, j’aurai une dernière chose pour toi… »

Elle répondit à son baiser également et se blottit contre lui avant de le laisser à contre coeur mais elle le devait pour rassembler le reste de son package pour partir. Elle mit  deux, trois heures à le faire et elle revint le voir une fois finis tout ses préparatifs.

C'est bon tout est prêt et manque plus qu'à les mettre sur le cheval en question. Que voulais tu me donner mon amour ?

Elle était intriguée et se demandait bien ce que cela pouvait être ? Mais sans doute quelque chose de très important et puis elle était à la fois contente de partir mais aussi triste de le laisser.

Il la poussa doucement sur le lit et se laissa tomber au-dessus d’elle. Soutenu par un bras, il l’embrassa longuement tandis que sa main libre remontait la robe de son épouse le long de sa cuisse.
 
« Je veux laisser un peu de moi en toi. Que tu penses à notre étreinte pendant un jour ou deux en me sentant par moments me rappeler à toi. Pas très romantique, mais ça me convient sur ce coup-ci… Et puis, peut-être que mon dernier cadeau trouvera ainsi son chemin et t’offrira ma présence en ton sein pour une longue durée ? »
 

Il l’embrassa à nouveau et se fit plus amoureux contre elle. Sa main glissa sous la fesse et trouva le sous-vêtement sur lequel il commença à tirer…