Le Bureau des espions

"Le tenir entre mes griffes, c'est moyen ... mais le faire bouger tout seul pour qu'il écrive ce que je veux, çà oui !"



"Ok, on les mettra dessus au fur et à mesure qu'on les verra !"

(HRP : créer un nouveau ou reprendre "La cité vue d'en haut", après tout, çà pourrait correspondre)

"Redondant ? Comment çà ?

Tu veux lui demander quoi à la reine des fées ? "

Martshen’da sourit de toutes ses dents.
 
« Je pensais que je pourrais juste susciter des armes, mais là ça dépasse tout ! Je peux créer des pièges et même des pièges à retardement ! Mais c’est un cadeau inestimable ! »
 
Elle le prit dans ses bras, serrant son torse musclé contre elle pendant un court instant spontané avant de le lâcher.
 

« Merci ! »


Elle regarda Ménériel, tout enthousiaste.


"Tu as vu ça ?"

* J'ai vu que tu vas arrêter de tripoter mon mec mais allo quoi!*

" Oui. Impressionnant. Très impressionnant. Avec ce parchemin" elle s'adressa directement à Marta.
" Tu vas Travailler avec le responsable de la défense"
Puis regarda Niku.
" Tu m'apprendras d'autres noms et est ce que je peux m'en servir à construire un ponton. Si j'invoque une famille de castors? "

Elles avaient suivi Nikushimi au bureau d’espionnage et désormais les débats avaient évolué vers une nouvelle utilisation des parchemins et une possibilité d’obtenir de nouvelles extensions de ceux-ci.
 
Le côté « piégeux » de ceux-ci intéressait fortement Martshen’da et l’offre de Nikushimi de lui fournir les précieux kanjis concernés la mettait en joie.
 
Elle avait bien remarqué le drôle de regard que lui avait lancé Ménériel quand elle avait étreint le moine, mais pour la peine, elle n’y avait mis aucune espèce de désir, elle avait juste montré sa gratitude. D’une façon qui aurait fortement déplu dans sa tribu, soit dit en passant. Trop de temps passé avec ces gens des terres humides…
 

Par contre, l’attitude de Ménériel avait été plus équivoque la veille dans la mer. Peut-être était-elle ouverte à une relation entre femmes mais pas partageuse de son homme ? Martshen’da balaya ces questions pour le moment. Tout son esprit était tourné vers les kanjis et la suggestion de Ménériel de travailler avec Oscar pour la défense de la cité après avoir maîtrisé ceux-ci était une bonne idée. Mais il faudrait d’abord que Nikushimi lui montre comment les tracer et lui apprenne leur signification.

" C'est plutôt détruire que de construire mais que cela ne tienne. Les Castors seront nos nouveaux bûcherons."
L'elfe réfléchissait à d'autres questions.
" C'est une arme à distance. Si j'ai un zozo qui vient me chercher des poux, je n'ai pas le temps de lui faire la lecture de mon parchemin."

Puis Izia coupa ses réflexions.

" Bonne remarque. Nous sommes espionnés par qui?"

Tandis que Nikushimi cherchait le commanditaire, Ménériel avait la tête ailleurs, plus précisément dans un zoo. Toujours présente et consciente de son environnement, elle essaya de trouver les bestioles utiles à la construction de son port.

Elle stoppa ses réflexions pour répondre à Niku :
__ " Nous pouvons donner un corbeau mort au druide, Balamagus?"

Martshen’da avait suivi les échanges avec intérêt, surtout celui concernant l’utilisation des kanjis en combat. Il faudrait s’entraîner pour en arriver là, mais ça allait devenir vraiment une arme puissante quand elle la maîtriserait.
 
Il faudrait aussi en maîtriser la calligraphie, parce qu’un parchemin, c’est plutôt fragile…
 
« Bala-qui ? Tu parles du gugusse à barbe là ? Tu crois qu’il va pouvoir faire quelque chose de quoi que ce soit ce type ? »
 

La guerrière du désert croisa les bras sur sa poitrine avec scepticisme, faisant inconsciemment ressortir ses seins sous la toile de sa tunique qui pour une fois était décemment fermée.

" Il faut lui donner sa chance. Avec ta façon, tu vas l'entraîner dans une spirale négative et il va déprimer. Et puis, en y réfléchissant bien qu'est ce que nous risquons? que le corbeau décède une deuxième fois? Je vous propose de donner un corbeau à Balamagus et une autre personne. Deux avis valent mieux qu'un seul. Enfin je dis ça, je ne dis rien. C'est au responsable des espions de trancher et d'abord" En rigolant " c'est le problème de notre ami"

Martshen’da hocha la tête aux arguments de Ménériel puis Nikushimi. Elle n’y avait pas pensé, mais c’était tout à fait cohérent. Du pur bon sens.
 
« Vous avez tout à fait raison. On ne risque rien et il faut donner leur chance aux gens. Sinon on ne vaut pas mieux que les autres. Il nous étonnera peut-être, qui sait ?
 

D’accord Chef. Et à qui d’autre que Balamagus on confie un corbeau aussi ? »

" Non mais nous avons des squelettes vivant devant nos portes. Les morts parlent -ils avec les morts? Mais un corbeau ça ne parle pas, c'est le seul petit détail emmerdant."

Elle se rapprocha de la porte

" Tu ne vas pas t'ennuyer, tu as du taf. Je retourne au Port, j'ai du boulot aussi. Être responsable c'est gratifiant mais ça demande du travail."

Elle était prête à se sauver mais elle attendit de voir si son cher avait besoin d'elle. Pressée elle était mais pas sauvage.

« Des squelettes animés par magie. Ce ne sont pas des êtres conscients au sens strict du terme, à part peut-être Oscar.
 
L’Oracle sait parler aux morts, Nikushimi…
 
Ou alors demandez à votre sorcier du Chaos, André.
 
Ou à votre Reine. Elle a des pouvoirs nécromantiques pour animer autant de squelettes et ressusciter la petite Ilona. »

" Nous nous retrouverons ce soir pour le souper" Avant de partir elle lui envoya un baiser

Ménériel quitta l'endroit pour retourner dans son port.

Avant de partir, Martshen’da avait une question pour le maître :
 

« Dis, Nikushimi ? Existe-t-il un recueil de caractères kanjis que je pourrais étudier ? Par exemple, des kanjis de nettoyage, pour récurer plus facilement le monastère, ou d’autres, pour susciter par exemple des objets de première nécessité, comme des assiettes, une canne à pêche… enfin tu vois l’idée ? »

Déçue, Martshen’da hocha la tête.
 
« Si toutes ces connaissances ont disparu, tu ne penses pas qu’il serait bien de noter celles que tu as en tête quelque part ? Pour toi, tes élèves et éventuellement la postérité ? »
 
Elle posa la main sur son cimeterre.
 

« Si tu pars, je t’accompagnerai, surtout si tu vas voir l’Oracle. »

Quelques heures plus tard, Méné rentra avec Choupi en lui tenant encore la main comme un enfant. Elle espérait que cette méthode rassurerait le petit gobelin au sourire affligeant mais attachant.

A Niku' : _ " Désolée de te déranger en plein travail mais j'aurais voulu savoir comment on dit castor en kanji? "

" Parfait. Comme tu sais nous manquons cruellement de main d’œuvre et nous avons peu de temps, j'ai pensé que les castors pourraient remplacer des bucherons. Question économique je ne suis pas fière car je n'aide pas les gens du coin et je fais appel à une main d’œuvre éphémère. Si nous prenons en compte de la taille des chicots du castor et de sa cadence à abattre un arbre, combien en faudrait-il?"

" Je ne sais pas exactement. Il m'en faut pour reconstruire les pontons, les cabanes, deux/trois barques, une tour de guet et je pense que c'est tout et c'est déjà pas mal.
D'ailleurs je peux aussi dessiner des buffles. Avec Choupi, nous avons trouvé des charrettes, carrioles et d'autres véhicules et j'en aurais besoin pour transporter le bois. Le souci c'est qu'ils sont coincés dans des granges et ils ont besoin d'être réparés.
Je voulais demander à Varag et me servir de ses muscles mais il est bien occupé à la taverne. Puis je suis allée chez les nains pour emprunter leurs cochons mais ils sont partis à Castellac. D'ailleurs, j'espère qu'ils vont bien."