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 Al-Hinna, la cité aux 1001 vices

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André Tzeentch
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André Tzeentch


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MessageSujet: Al-Hinna, la cité aux 1001 vices   Al-Hinna, la cité aux 1001 vices Icon_minitimeJeu 7 Juin 2018 - 13:02

Al Hinna est à la fois, le nom du désert coincé entre les chaînes de montagnes au nord de Castellac et la chaîne bordant la mer du nord des anciennes terres des Huldras, et le nom de la cité abritée en son sein.

Il existe 3 moyens d'accéder à la cité. Entre les 2 chaînes de montagnes, à l'ouest et à l'est, un large passage permet d'atteindre l'étendue désertique mais il faut plusieurs jours de traversée du désert pour rejoindre la cité. Au nord de Long-Cochon, une route suit le cours d'une rivière jusqu'à la ligne de montagnes et serpente jusqu'à une passe permettant de redescendre de l'autre côté. Une fois au pied du désert, il ne faut qu'une demi-journée de cheval pour atteindre la cité.

Ceinte d'une massive muraille de pierres polies par le vent et le sable, la ville contraste par son patchwork de couleurs vives au milieu de tout cet ocre. La ville n'est pas pour autant ce qu'on pourrait appeler une ville fortifiée. Même si certains pans de la muraille sont régulièrement patrouillés par des milices, l'utilité de l'enceinte est surtout pour protéger les habitants des tempêtes de sable. Plusieurs portes permettent d'y accéder de tous les côtés. Parfois, çà et là, des campements nomades s'installent sur ses flancs à l'extérieur mais ils ne restent pas plus d'une lune avant de repartir dans le désert.

Al-Hinna, la cité aux 1001 vices Latest?cb=20090126205142

Au sud, un large caravansérail occupe tout un quartier de la ville. Là, tous les convois de passage et tous les visiteurs occasionnels peuvent trouver gîte et couvert et de quoi abriter leurs bêtes et leurs marchandises. De multiples auberges, tavernes, lieux de loisirs et écuries parsèment le quartier. Ici, on y vend et on y négocie de tout. Des marchés aux denrées rares, épices, et mêmes les armes et autres machines de guerre sont répartis dans les différents autres quartiers de la ville. Mais c'est surtout pour ses marchés aux esclaves que la cité est réputée. Juste à l'entrée des portes nord, ouest et est de la ville, de vastes marchés proposent des esclaves de toutes provenances. C'est peut être pour cette raison que la plupart des guildes de mercenaires se trouvent non loin. Les marchands d'esclaves emploient souvent des mercenaires en plus de leurs soldatesques privées.

Un gouverneur dirige officiellement la cité mais personne ne retient vraiment son nom. En même temps, les accidents étant si nombreux, ce poste change régulièrement de main. Parfois certains arrivent en poste déjà à la solde d'une des factions, parfois d'autres se laissent corrompre par un bakchich substantiel. Les vrais dirigeants de la ville sont les guildes et le conseil des marchands. En effet, outre la guilde des honnêtes marchands réunis dans un quartier au centre de la ville, muni de sa propre milice, la cité abrite plusieurs guildes de mercenaires, 2 guildes de voleurs et d'assassins, et diverses autres corporations.

La guilde de l'ombre regroupe tous les malandrins humanoïdes, menée par un humain mystérieux surnommé le Veneur, tandis que la guilde des gens d'en bas regroupe les gobelinoïdes, gnomes, halfelins et kenders. Son actuel chef, un hobgobelin, se nomme Hassan. Il a reprit depuis quelques années le poste tenu par Zibotron, un gobelin, après que ce dernier ai lui-même prit le pouvoir en tuant les 3 cousins d'Hassan.

Mais les chefs de cet assemblage de groupes arrivent rarement à s'entendre. Ils préfèrent s'en remettre au conseil des marchands. Une organisation officieuse n'ayant pas de bâtiment reconnu, où les plus puissants marchands de la cité se réunissent et discutent des affaires de la cité. Si chaque guilde et chacun des marchands mène ses affaires comme ils l'entendent, les questions majeures peuvent être décidées en commun. Le cercle intérieur de ce conseil est très restreint et chacun de ses membres est plus riche que tous les autres notables de la cité.

Actuellement, les membres du cercle intérieur sont Lady Chang, une naga pluricentenaire pour laquelle tous les yuan-ti de la cité vouent un culte, Matonga Kongo, un colosse numide, ami de nombreuses guildes de mercenaires, Vilévilovékus Malokoksis, un vieux chef de clan nomade au teint séché, Bénard Shah, un humain à l'embonpoint certain, et Venec, natif de la cité, et réputé pour avoir la bougeotte. Il y a quelques années, Lex Per faisait partie de ce groupe mais sa place est restée vacante depuis qu'il a déplacé ses affaires à Halruaa.

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MessageSujet: Re: Al-Hinna, la cité aux 1001 vices   Al-Hinna, la cité aux 1001 vices Icon_minitimeMar 25 Aoû 2020 - 10:20

L'une des particularités de la cité (qui est d'ailleurs une des raisons qui lui permet de toujours exister malgré l’apparent chaos de ses institutions et le lieu hostile de son implantation), c'est la myriades de djinns, génies, et autres esprits du désert qui gravitent autour, sous, et entre les ruelles sombres et mystérieuses d'Al Hinna. Qui est prêt à céder une partie de son trésor, un bien précieux, une part plus ou moins importante de son âme, des années d'asservissement, des services à rendre, autant de monnaies d'échanges aussi variées que possibles (l'imagination des djinns a tendance à être illimitée sur ce sujet), peut se lier temporairement ou durablement, les services d'une de ces entités plus ou moins naturelles, plus ou moins magiques, ou plus ou moins divines ...

Il est dit que si la cité était soudain menacée, elle pourrait bien disparaitre comme un mirage, comme si elle n'avait jamais existé que dans les songes des fous qui ont cru pouvoir se l'approprier ... Pour réapparaitre ailleurs, ou pas d'ailleurs ... Est-elle finalement un rêve, ou une réalité ? parfois, son architecture interne change, varie, des ruelles mènent dans d'autres endroits, des bâtiments se "déplacent" ... Qui connait réellement son aspect dans notre monde ? Existe-elle simultanément dans un autre plan ?

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