Castellac

Sujet: Re: Castellac Jeu 30 Mar 2017 - 12:09

Il sourit, défaisant le nœud de la ceinture de son peignoir pour offrir un accès total à son amante.

« Pas tout de suite… Je vais profiter encore un peu de ton habileté avant de passer aux choses sérieuses. »

Il ferma les yeux en soupirant. Le fétichiste en lui prenait sa dose…

Jézabel lui sourit alors, et se plaça bien sur le dos. Elle continua de lui caresser par en dessous avec son pieds et commença à frotter sur le côté avec l'autre pied.

Elle le coinça ensuite entre ses 2 plantes de pieds et commença à le caresser doucement d'avant en arrière.

"Cette habileté là ?"

Il ferma les yeux, savourant les attentions de Jézabel. Son peignoir glissa au sol.

"Oui... Celle-là... J'adooore..."

Elle s'appliqua à lui caresser de plus en plus fort son membre viril sur toute sa longueur avec ses deux pieds.

"Alors mon habileté va s'occuper de toi ! "

Il gémit. Il adorait ça.

"Jusqu'où tu voudras ma belle Dame, un peu, beaucoup, jusqu'au bout ou jusqu'à une autre forme de plaisir, je suis à toi..."

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

Pendant ce temps au repère de la bande, le faucon de Venec était arrivé.

Après avoir étudié son contenu, Izinias fut désigné pour le transmettre à Jézabel. Il savait où la trouver et partit direction le château.

Jézabel accéléra alors pour l'amener jusqu'au bout, étendue devant lui.

Elle trouvait la situation fort intéressante et profitait de l'instant.

Au bout de quelques minutes, Jaxx poussa un grognement sourd et se répandit sur elle, laissant les jets puissants s’écraser sur ses chevilles, ses pieds, noyer ses orteils. Il rouvrit les yeux et découvrit le spectacle grisant de sa future épouse si érotique couverte de sa semence, son corps nu offert à son bon vouloir.

« A ton tour maintenant, choisis ta position… »

"D'accord ! "

Elle resta sur le dos mais replia ses jambes sur elle, les mains derrière les genoux afin de les maintenir repliées et écartées.

"Comme çà par exemple ? "

Il glissa les bras contre les mains de Jézabel pour prendre le relais.

"Je peux honorer deux orifices différents comme ceci. Place-moi à l'endroit de ton choix..."

Il l'embrassa avec une faim dévorante.

"Pour commencer ... ici ! "

Dit-elle en le guidant jusqu'à l'entrée de ses lèvres.

Il plongea une nouvelle fois au sein du temple de sa déesse, déjà bien imprégné de lui quelques instants auparavant.

Les jambes bien relevées, les pieds appuyés sur les épaules de Jaxx, Les fesses de Jézabel claquaient à chaque va-et-vient de son futur mari, quand sa pénétration amenait ses bourses violemment contre elles.

L'homme était attentif, c'était elle qui était au centre de l'attention comme il venait de l'être, ce que la semence sur ses pieds autour de son visage ne cessait de lui rappeler.

Il mordit le pouce et le lécha, prenant en bouche une partie de sa propre semence, pas plus gêné que Jézabel par sa propre cyprine.

La position lui permettait une pénétration très profonde et comme elle avait été demandée par la belle, il lui donna ce qu'elle attendait, sentant à chaque fin de coup de rein son sexe buter au fond d'elle.

Pendant les mouvements de va et vient, elle lui caressait les flancs et les fesses des deux mains. Elle le sentait profondément en elle et gémissait en rythme.

Elle tendit le cou pour essayer de l'embrasser.

Il s’interrompit pour l’embrasser. Dans cette position, c’était l’un ou l’autre. Profondément fiche en elle, conscient de leur fusion et des fluides qui s’écoulaient le long de leurs corps, son orgasme mental était atteint depuis longtemps. Avidement, il souda leurs lèvres en un baiser passionné.

Son amour était si intense que sans cet accrochage de leurs corps le vertige dont il était victime l’aurait obligé à s’asseoir faute de tomber.

« Si tu savais comme je t’aime… »

"Moi aussi je t'aime ... "

Jézabel avait atteint l'extase.

"Visite un peu l'autre ... laisse celui-ci se reposer un peu ! "

Vildrek sourit sans lâcher le baiser, puis dut s'écarter pour accéder à sa requête.

Il sortit de son ventre sans changer de position et s'inséra quelques centimètres plus bas.

L'étroitesse de l'orifice, la douceur du fourreau, la chair des fesses qui s'écrase sous sa pression, le savoir-faire divin de la Maîtresse des plaisirs, Jézabel eut besoin de trois secondes pour voir qu'il était fait comme un rat. Il essayait de faire bonne figure et de faire durer l'expérience, mais elle seule avait la clé et il en était bien conscient.

Il parvint à souder à nouveau leurs lèvres, écrasant la poitrine de Jézabel et rendant sa respiration difficile.

La respiration affaiblie, Jézabel n'en rougissait que de plus belle.

Elle le sentait voyager profondément et ne retint pas son plaisir. Elle ondula pour le faire défaillir plus vite.

Comme prévu, il tint royalement dix secondes quand elle décida qu’elle voulait sa semence. Avec un ahanement de bête vaincue, il s’enfonça le plus loin qu’il put, seule micro-victoire qu’il pouvait s’offrir, et se répandit en elle en tremblant, le visage pourpre de plaisir et de pression contenue par leur position. Son orgasme fut long et intense, comme elle savait si bien les lui provoquer, ce qui la satisfit encore une fois. Orgueil de professionnelle…

Enfin, il libéra son orifice et permit à son offrande de s’en échapper tandis que les corps retrouvaient une position normale, lovés l’un contre l’autre.

« Treize jours… Encore treize jours à attendre… »

Son sexe fatigué laissait échapper quelques reliquats de son plaisir sur la peau de la cuisse de son amante tandis qu’elle-même expulsait sa semence contre sa hanche, imprégnant les draps fins.

« Tu fais de moi ton pantin lubrique et j’adore ça. Je n’attends plus que ça, les moments que nous partageons, qu’il y ait ou non du sexe. C’est quoi la suite des événements ? »

"La suite va être plus studieuse, sinon nous allons passer la matinée au lit !

Un bon petit déjeuner, et chacun vaque à ses occupations !

Si tu veux, on peut se retrouver ce midi ?"

Il eut l'air vaguement déçu.

"Tu as des choses à faire ? Je pensais t'emmener assister avec moi à une séance de doléances populaire... C'est pas des plus folichons, mais bientôt tu seras Comtesse et cette tâche pourrait t'incomber."

Il caressait distraitement son dos en regardant le ciel du lit en proposant cet incroyable cadeau.

"Je n'ai rien d'urgent à vrai dire ... Tu ... voudrais que j'assiste ... ?

Euh ... Oui, si tu veux, bien sûr ... je peux ... t'accompagner ...

Tu penses que çà n'est pas prématuré ? Je veux dire ... Je ne suis pas encore ..."

"Tout le monde en parle. C'est devenu de notoriété publique alors que l'annonce officielle doit être faite dans trois jours. Le protocole veut une annonce dix jours avant la date. Mais je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas assister plus tôt aux réunions, puisqu'à part cette annonce, tout se passe déjà presque comme si..."

Il l'embrassa sur le front, continuant de balader sa main sur la peau qu'il trouvait si douce de son dos.

"Alors d'accord, je t'accompagnerais, laisse moi juste me préparer !"

Jézabel bondit joyeusement hors du lit, l'embrassa tendrement et retourna dans ses appartements par la porte latérale (c'est pas le moment d'affoler la domesticité en passant par le passage officiel en tenue d'eve).

De la garde robe à disposition dans la chambre, elle choisit une robe à dos nu suffisamment distinguée pour faire bonne impression pour sa première "apparition publique". Assise à sa coiffeuse, elle se lissait les cheveux lorsqu'une flèche passa par la fenêtre ouverte et se ficha dans le mur d'en face. Un parchemin était enroulé autour de la tige. Elle se leva et alla le dérouler.

Les hommes de Venec lui faisaient parvenir les dernières nouvelles. Eux et les hommes de Raggo essayaient de calmer le jeu dans les bas-fonds. Mais tous les autres groupes ne s'étaient pas ralliés à Raggo et ils lui recommandaient de faire attention à chaque sortie à d'éventuels rebelles. Jézabel reçut aussi les nouvelles du camp du nord. Le passage de Jonas et sa proposition avortée, celui de la délégation Huldras, et la nouvelle qui sur le coup intéressa le plus Jézabel, Venec avait engagé un traqueur hors-pair pour pister le ou les assassins du fils de Vildrek.

Elle enfila un peignoir et s'approcha de la fenêtre. Elle repéra sur un haut toit son homme qui venait de tirer la flèche. Elle lui fit signe qu'elle avait bien reçu le message et qu'elle y répondrait. Il s'éclipsa.

Elle se rassit et rédigea à son tour un message pour Venec où elle y expliquait dans les grandes lignes son accord avec Raggo, ses fiançailles avec Vildrek et 2-3 autres choses. Le temps de s'habiller, aidée par Babette, elle lui demanda de mander le jeune palefrenier qu'elle avait déjà croisé.

Lorsqu'il vint, elle lui donna le pli cacheté en lui demandant de le porter en ville dans une certaine taverne, de le donner au barman et de filer sans s'occuper de rien. Elle lui proposa une pièce d'argent en remerciement, espérant qu'il accepterait.

Babette, bien que surprise, ne discuta pas et amena le jeune palefrenier. Elle apprit en riant à sa Maîtresse qu'il se nommait Gontran, un drôle de nom selon elle.

Gontran accepta avec l'empressement et l'enthousiasme de la jeunesse la tâche qui lui fut confiée, assurant qu'il la remplirait "sur sa vie" et qu'elle n'avait pas besoin de le payer pour ça, réflexion à la suite de laquelle Babette lui fit les gros yeux.

Enfin arriva le moment tant attendu.

Dans la salle du trône déjà bondée de nobles, nobliaux et autres quémandeurs avait été placé à côté du trône de Vildrek un trône un peu plus petit pour Jézabel. Il signifiait par cette action sa position et son pouvoir.

Debout à côté du trône du Seigneur, se tenaient deux hommes : Barden, son Chambellan, et le Père Keylan Donivien, Grand Maître du Clergé d'Ambre.

Quand elle se présenta, nombreux furent les hoquets stupéfaits et les exclamations outragées, voire plus. Cependant, la soldatesque présente eut tôt fait de faire taire les importuns, d'un mot, d'un geste ou en les expulsant de la salle.

Dans l'ensemble, Vildrek se retrouva à juger de petites demandes et de cas parfois très ennuyeux, mais toute cette nouveauté était rafraîchissante, même si parfois les tenants et aboutissants légaux échappaient à Jézabel.

La session se révéla longue et fastidieuse, mais Jézabel en tira de nombreux enseignements sur la façon de penser de la caste dirigeante et de certains notables particuliers.

Enfin, la séance prit fin et Jaxx l'emmena prendre l'air dans les jardins du château.

Durant la séance, Jézabel étudia les réactions et attitudes des différents nobles et notables à sa présence. Elle accorda plus particulièrement attention au Père Donivien.

A la fin de la séance, elle se laissa conduire par Jaxx, profitant de la légère brise dans le jardin.

Jézabel réfléchit à ce qu'elle allait dire. Parler maintenant des avancées sur les bas-fonds et de l'accord en cours avec Raggo était plutôt prématuré, et ce n'était pas le lieux de toute façon. Mais le reste pouvait et devait être mis à sa connaissance.

"Ah au fait ... j'ai des nouvelles à te communiquer ..."

Elle raconta à Jaxx l'entrevue entre Jonas et Venec et sa proposition, de l'arrivée des Huldras et des intentions dont leur émissaire avait fait preuve devant Venec et Jonas ... Mais surtout, elle lui annonça qu'elle avait fait engager un traqueur expérimenté sur la piste de l'assassin de son fils. Jézabel tenait à prouver à son fiancé qu'elle pouvait l'épauler, avec les moyens à sa disposition.

Nombre de messages : 768 Date d'inscription : 25/07/2016

(HRP : Dites moi si je dois créer un autre post pour cet intermède)

Devant le grand portail de Castellac, un petit groupe de villageois faisait du baroufle brandissant fourches, Bâtons, Frondes, etc... C'était un groupe de survivant provenant de plusieurs villages qui ont été attaqués. Seuls, ils gueulaient leur ras le bol, leur mécontentement...
Le début d'une révolte?

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

(HRP : Pas forcément besoin de créer un nouveau, on peut l'intégrer directement à l'histoire je pense)

Les gardes à l’entrée de la cité les firent patienter sous les quolibets tandis qu’une estafette était dépêchée au palais. Une patrouille de soldats arriva bientôt, menée par un Lieutenant affable, escortant Messire Estambiet, assistant du Chambellan Barden.

Celui-ci, porteur des insignes de sa charge, s’avança au-devant des mécontents.

« Olà, olà, braves gens. Je suis Messire Estambiet, assistant de Messire Barden, le Chambellan du Comte Vildrek. Je suis ici pour vous entendre. Exposez-moi vos griefs et j’en ferai part à Messire Barden. »

Nombre de messages : 768 Date d'inscription : 25/07/2016

Un des paysans prit la parole :
"Que fait le gouvernement ? Y's'roucent les poules ! Y's'poulent les rouces ! Nous avons tout perdu! tout! Les gardes se tirent sans se soucier de nous! Que faites vous pour nous? Tout fou le camp! On en a gros!"

Messire Estambiet fronça les sourcils en levant des mains apaisantes.

« Un moment ! Du calme s’il vous plaît. On n’arrivera à rien comme ça, si vous parlez tous en même temps. Vous ! Oui, vous. Il désignait celui qui avait pris la parole. De quoi parlez-vous ? Expliquez-moi de quoi il retourne. »

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

Pendant ce temps là dans un autre quartier de la ville, les hommes de Venec s'affairaient à préparer un convoi. Conformément aux notes du patron, ils préparaient des vivres sèches pouvant se conserver longtemps et de l'alcool en tonneaux.

Préparer les denrées allait se faire assez vite mais le plus long allait être de trouver une serveuse qui serait intéressée par se mettre au vert à la campagne. Ils firent le tour des bars et auberges qu'ils connaissaient, fréquentaient, voire contrôlaient, à la recherche d'une candidate au départ ...

Assis côte à côte sur un banc de pierre, Jaxx écouta Jézabel sans rien dire, concentré et soucieux. Quand elle se tut, il resta un moment silencieux avant de prendre la parole.

« Je me doutais bien que le clergé essayait de me prendre de vitesse. Ce n’est pas la première fois, ça ne sera pas la dernière. C’est de bonne guerre dans le jeu politique où l’information fait de vous le meneur ou le suiveur.

Les Huldras de retour… Je ne sais si c’est bonne ou mauvaise nouvelle… Quoi qu’il en soit, nous avons tous reçu de nombreuses blessures depuis leur départ et il leur faudra beaucoup de patience pour ramener la confiance. D’autant plus que l’arrivée des Huldras quelque part coïncide toujours avec l’arrivée de nouveaux problèmes, souvent de l’acabit de ces mêmes Huldras, et donc terriblement dévastateurs pour le commun des mortels.

Je te remercie pour mon fils. Cela compte plus que je ne peux l’exprimer… »

Il prit sa main dans les siennes et la pressa doucement.

"C'est bien normal ! "

Elle l'embrassa tendrement.

Le baiser se prolongea, enflammant les amants comme des adolescents. La main de Vildrek partit à la rencontre de la jambe de Jézabel, sous la robe.

"Un petit parfum d'interdit ma chère ?"

Non loin, derrière les haies, ils pouvaient entendre les discussions ténues et les pouffements de plusieurs courtisanes.

"Allons allons mon cher, tu sais que çà n'est pas bien prudent ? "

Jézabel regardait alentours mais ne faisait rien pour retenir le geste du Comte.

"Evidemment je le sais..."

Sa main glissa plus loin, explorant les dessous de Jézabel, tandis que ses baisers gagnaient en fougue.

Nombre de messages : 768 Date d'inscription : 25/07/2016

Face à Messire Estambiet, devant les portes de la ville

" Qu'est ce que t'as pas compris? Mon bon messire Garde champêtre qui pue qui pète qui prend son tutu pour une voilette?"

Les paysans s’esclaffèrent

" Tes copains qui sont en garnison dans nos villages...eh ben ils fuient dès qu'ils voient un gobelin. Ils nous abandonnent laissant derrière eux des morts, des maisons brûlées, des bêtes dévorés, ... On en a gros!!! Ne me dites pas que vous n'êtes pas au courant? Il va où tout le fric que vous nous ponctionnez? On en a gros!!! On a tout perdu!!! Nous sommes à poil mon bon messire qui a une belle peau de bête sur le dos. On en a gros!!!"

Derrière les portes de ville, quelques fermiers entendirent les paroles du paysan.

Sans aucunement se formaliser du langage ni du tutoiement, Messire Estambiet leva les mains devant la foule qui donnait son assentiment à son meneur. Des badauds s’approchèrent pour entendre ce qui se disait.

« Je suis surpris par votre discours, mais effectivement des informations en ce sens nous sont parfois parvenues. Ces soldats ne sont pas revenus à Castellac. Ce sont des déserteurs. Si nous les retrouvions, la justice du Seigneur serait rendue. Ils savent que pour un acte de désertion c’est la peine capitale.

Cependant, le Seigneur fait tout ce qu’il peut pour protéger son peuple des dangers qui rôdent et infestent nos contrées.

Je vous comprends et vos doléances méritent d’être entendues. Aussi je vous propose une entrevue avec Messire le Comte, à vous et deux autres de vos compagnons. Je vous accompagnerai moi-même jusqu’à lui. Qu’en dites-vous ? »

La foule autour grogna son assentiment, surprise d’une offre aussi généreuse, bien que le Seigneur soit réputé pour tenir audience publique deux fois par semaine.

Nombre de messages : 768 Date d'inscription : 25/07/2016

Il attrapa la fourche en bois du copain et acquiesça.

" Nous vous suivons. On va lui dire au messire du Comté parce qu' ON EN A GROS"

Messire Estambiet et sa garde escortèrent les trois hommes jusqu'au palais du Comte. Ils les délestèrent de leurs armes et les introduisirent dans une antichambre où ils leur demandèrent de patienter le temps d'aller quérir Messire le Comte.

Dans la pièce, deux gardes restèrent devant la porte du cabinet privé du Comte tandis que les trois paysans étaient invités à s'asseoir et patienter un moment.

Dans le jardin ...

Les dessous se résumaient au strict minimum d'ailleurs. Jézabel le laissa faire, la sensation était agréable, au grand air, la verdure, le risque.

Elle l'embrassait fougueusement.

Jaxx se dégagea, la souleva, dégagea la robe autour d'eux en une espèce de nappe légère et redescendit Jézabel en plein sur son pieu. Ils durent s'ajuster quelque peu, mais ça se passa plutôt pas mal.

Il sourit, son regard pétillait comme celui d'un adolescent voleur.

Mais le travail lui revenait, à elle, car il ne pouvait que très peu bouger.

Il l'embrassa fougueusement, emporté par les sensations et le danger omniprésent. Les courtisanes gloussaient toujours, elles venaient de s'asseoir de l'autre côté de la haute haie...

Il fallait agir en silence et discrétion. Jézabel commença des mouvements lents et ample, mesurés, contrôlés.

Elle respira doucement, pas de bruits suspects.

Cette femme était une véritable perle. Jaxx abandonna son corps à sa maîtrise et ses gestes experts tandis que sa bouche et ses mains restaient sous son contrôle.

Et il en usait plutôt pas mal même s'il n'avait pas la même expérience.

Un gémissement sourd s'échappa de sa gorge, étouffé par la bouche de sa promise.

Jézabel accéléra lentement les mouvements, étouffant les bruits de bouche de Jaxx avec ses baisers.

En pleine forme et vigoureux le Comte, le risque semblait lui réussir.

Délicieusement coincé dans le fourreau très serré par la position de se belle, Jaxx ressentait des sensations rarement aussi exacerbées.

Sa main s'accrocha à la hanche de Jézabel et la serra puissamment en un geste marquant son désir et sa possession.

Il sourit entre deux baisers.

"Ca a l'air de te plaire ma belle Comtesse..."

Dans le palais...

Dans les couloirs du palais, deux étages plus haut, Babette passa la tête à la fenêtre. De nombreux habitants du château profitaient des jardins et... elle reconnut sa Dame et son Seigneur.

Plus loin dans le couloir, Messire Estambiet quittait le bureau du Chambellan.

Elle entendit la dernière phrase de ce dernier :

"Vous avez très bien fait Messire. Je vais faire quérir Messire le Comte immédiatement."

Mince ! Il faut que je les empêche de les trouver dans cette posture...

"Oui, çà me plait assez, mon cher Comte !"

Les mouvements se faisaient amples et en douceur, les bruits que l'on entendait le plus étaient finalement les gloussements et papotages des courtisanes de l'autre côté de la haie. Ce petit jeu pouvait durer un moment à ce rythme.

Très excité par le jeu des hanches de son amante, Vildrek se laissa aller légèrement en arrière, gagnant un peu de profondeur et beaucoup de sensations.

La situation pouvait durer aussi longtemps que le désirerait Jézabel, les sensations trop délicieuses pour qu'il ait envie de les voir cesser, mais pas assez intenses pour le mener au plaisir.

Il l'amena à lui et l'embrassa avec une fougue rafraîchissante.

"Et bien, et bien, et bien cher Comte ! Il faudra se balader comme çà plus souvent dans le jardin à l'avenir !"

Elle se redressa et reprit le mouvement en accélérant très légèrement.

Le membre de Vildrek dans le ventre de Jézabel commençait doucement à atteindre un nouveau stade d'excitation et elle le sentit gonfler quelque peu en elle.

"Dites donc, belle Comtesse, est-ce ainsi que vous traitez les roses que l'on vous offre ? Je pourrais être tenté de vous en offrir bien plus souvent à l'avenir..."

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