Une banale histoire de pirate

" Halruaa en vu!!! Capitaine!!! Arrêtons-nous dans la baie des pirates, Taulazna pour refaire le plein?"

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Alvilda était d'accord et mit cap sur la baie des pirates. Il fallait faire le plein de vivres et de poudre noire.

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1. Auberge de l'Ancre. C'est l'un des rares bâtiments de Baie à posséder un étage. On y trouve une dizaine de chambres individuelles, cinq chambres doubles et un grand dortoir commun. C'est également le seul endroit de la ville où les jeux d'argents sont interdits et où l'on peut laisser ses affaires sans craindre les voleurs. Les prostituées y sont aussi interdites, ainsi que la violence. La salle commune est vaste, mais on peut s'isoler dans des petits salons attenants pour parler affaires. Tout le monde considère l'endroit comme une zone neutre. L'établissement est tenu par Jonas le Bossu, un des seuls braves et honnêtes hommes de la ville. Il est secondé dans sa tâche par son neveu Jason et par un personnel composé principalement de halfelins.

2. La maison des Senteurs. Une petite maison sympathique tenue par une bonne grand-mère halfeline, la Margotte, et son neveu, Séraphin Loupiot. Herboriste de renom, elle arrondit ses fins de mois en louant une petite pièce à ceux qui veulent oublier le monde présent dans les volutes entêtantes des drogues les plus étranges qui soient. La pièce peut accueillir jusqu'à quatre personnes qui s'allongent sur de moelleux coussins. La vieille dame n'accepte pas n'importe qui chez elle, et les individus sans éducation sont priés de passer leur chemin au plus vite. En cas de refus, son neveu se fait un devoir d'utiliser sa sarbacane aux dards enduits d'un poison très violent.

3. Le Dé Pipé. Une taverne sordide tenue par un rat-garou nommé le Rouquemout et son acolyte gnome le bien nommé Gros Tarin, qui reçoit les rats-garous de passage.

4. Halle des Marchands. Un lieu qui fonctionne à toute heure du jour et de la nuit. Tout s'achète et s'y vend dans la plus stricte légalité de la Charte des Marchands.

5. La Lanterne Rouge. C'est le claque (bordel) le plus classe de la Baie. Il est tenu par Dame Mahaut, une ancienne courtisane répudiée qui a connu ses heures de gloire. Les pensionnaires sont peu nombreuses, mais jolies, saines et parfois cultivées. Ce bordel n'est d'ailleurs ouvert qu'à une clientèle triée sur le volet ; rien à voir avec les autres bordels sordides du coin. Des eunuques venus du lointain désert de l'ouest s'occupe de la protection des lieux, et la menace de leurs impressionnants yatagans suffit généralement à désamorcer les conflits.

6. Le refuge. Une cheminée, des bougies, une table, deux couches et c'est tout.

7. Les quais. La pêche en est une des activités les plus visibles, et on peut y trouver quelques pêcheurs honnêtes. Mais la piraterie et la contrebande restent dominantes.

8. Le Bois.

9. À la Trousse-Pinette. Une boutique qui fait le commerce d'un petit vin d'épines appelé la Trousse-Pinette. Elle est tenue par un certain Chris le Renard, un commerçant. La rumeur dit qu'il fut l'empoisonneur attitré d'un noble puissant, mais qu'il perdit sa patente pour une sombre affaire de jalousie d'un concurrent déloyal. Personne ne sait ce qu'il met dans son petit vin, mais il a des effets bizarres sur tous ceux qui en consomment : euphorie, décuplement des prouesses sexuelles, accélération des mouvements et parfois... mort instantanée. Il y a toujours foule dans son échoppe pour déguster et acheter son breuvage. C'est la boisson de prédilection des décadents de tous poils, qui viennent de loin pour tester cette étrange boisson.

10. Demeure

11. Maison du Conseil des Marchands. Ce luxueux bâtiment de deux étages abrite les instances politiques de la Baie, le tribunal et les archives de la Baie (principalement des livres de compte). Une dizaine de scribes s'y agitent pendant les heures d'ouverture, durant lesquelles au moins un représentant du conseil est toujours présent pour s'occuper des affaires courantes. On peut acheter ses services avec un généreux pot-de-vin.

12. Temple de Tous les Dieux. Ce grand bâtiment de bois abrite des dizaines de petites alcôves qui permettent l'adoration des divinités les plus communes dans les provinces. Il n'y a pas de clergé présent, mais le temple reste ouvert en permanence pour les croyants. Il est interdit, par décret, d'y répandre le sang, d'y faire commerce ou d'y exercer des activités illégales. Personne n'oserait en effet contrevenir à ces règles simples par peur de la vengeance des dieux... et de la garde...

13. Cimetière. Ce lieu est particulièrement agréable, les allées sont soigneusement bordées et la pierre des caveaux nettoyés de toute herbes sauvages. On y retrouve quelques tombes de pirates. Mais l'attrait principal de ce cimetière est invisible au promeneur oisif. Ses allées cachent en effet un véritable petit trésor autour de la tombe d'un mage ancien : une fleur très rare qui donne le pollen d'agremancie.

14. Maison du fossoyeur. Cette petite baraque encombrée d'outils de jardin abrite un sombre personnage à la mauvaise réputation. Gritt Beld est d'abord impressionnant par sa taille de plus de deux mètres, en totale contradiction avec sa grande maigreur. Mais son œil de verre et sa mine sinistre cachent un être plus doux qu'il n'y parait. Prévenant auprès des familles endeuillées, il est respecté pour le sérieux de son travail. Avec lui les offices sont rondement menés et les tombes entretenues avec soin.

15. Le Pirate Muet. La taverne la plus agitée de la Baie, un lieu tenu par un ancien pirate nommé le Troussequin. Le nom de la taverne vient du fait que le patron a eu la langue coupée quand il était encore en activité, mais personne ne sait comment cela est arrivé et, à vrai dire, personne ne songe plus à savoir pourquoi. Quoiqu'il en soit, le patron communique avec ses clients par télépathie, ce qui n'est pas la chose la plus rassurante du monde. C'est dans cet endroit bruyant que se retrouvent les plus infâmes pirates. Ils peuvent y engager de nouvelles recrues, passer des pactes éphémères entre eux ou s'y étriper joyeusement, tout cela sous l'œil goguenard du patron.

16. Demeure

17. Prison. Cet infâme bâtiment de pierre sombre et au toit en terrasse ne possède aucune fenêtre, juste des meurtrières pour apporter un peu de lumière.

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" Jacquotte! Va avec ton groupe à la halle des marchands. Prends ce qu'il faut, paye le prix demandé et revient. Il ne faut pas s'attarder..."

Le Sourire du Dragon jeta l'ancre à l'eau et Jacquotte forma une équipe. Elles décrochèrent un canot et pagayèrent jusqu'aux quais où des pêcheurs lancèrent leurs lignes pour prendre quelques dorades.
Des pirates malfamés les toisèrent lorsqu'elles accostèrent.

Canot accroché, elles partirent vers la halle des marchands.

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Pendant ce temps là sur le Sourire du Dragon, les autres filles briquèrent. C'était un imposant bateau, robuste et il était armé à la proue d'un énorme éperon de fer.
Ces deux rangées de rames permettaient aussi d'aller très vite et d'éperonner d'un coup d'un seul.
Un bon navire pirate...

Les filles arrivèrent devant la Halle des marchands puis y rentrèrent. Il y avait de tout et de partout. Le patron du boui-boui demanda ce qu'elles désiraient.
Jacquotte énuméra les articles : de la nourriture, de la poudre noir, de l'eau, etc...

Alors que les ouvriers de la halle marchande s'affairaient, les pirates regardaient autour d'elles avec le plaisir évident d'être de retour dans un lieu qui se rapprochait furieusement de ce qu'elles pourraient appeler "la maison".

Janick interpella Jacquotte.

"Va falloir qu'on s'amuse un peu ce soir. Demain on reprend la mer pour l'Empire et on va en avoir pour quelques semaines..."

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" Après avoir ramenées nos commissions sur le bateau, je suis d'accord avec toi pour passer du bon temps mais il faudra demander l'autorisation à la capitaine."

Janick eut une petite moue capricieuse.

"J'espère qu'elle ne dira pas non. On est à quai et on part demain. Ce serait dur tu ne crois pas ?"

Les deux femmes remontèrent à bord tandis que les ouvriers du quai se chargeaient de la cargaison avec les matelotes en poste au ravitaillement.

Alvilda était sur le gaillard avant à discuter avec la bosco quand elles arrivèrent. Elle se tourna vers elles avec un regard interrogatif.

" Capitaine! Nous pouvons rester ici pour la nuit ou nous sommes obligées de repartir? Ce n'est pas demain que nous allons accoster dans un repaire de pirate alors euh on peut en profiter quoi avant d'euh faire ce long voyage"

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" Oui mais pas d'incartade. Terminez de ranger puis amusez-vous avec modération. Et surtout pas un mot sur les cartes et le trésor des anciens."

Contente, Janick redescendit la rambarde avec Jacquotte et quelques autres.

"Ben tu vois, on a quartier libre. Et pas de consignes supplémentaires aux consignes qu'on a d'habitude. Tout est bon ma cocotte !"

Elle grommela.

"Faudrait vraiment qu'on en retrouve un, de piaf. Depuis que Coco a morflé, il me manque..."

Puis elle redressa la tête et sourit à ses compagnes et plus particulièrement Jacquotte.

"Bon ! Qui connaît un coin sympa ? On va où ?"

" Pour le piaf tu le trouveras ici. On va aller chez le pirate muet, sur le chemin on en verra"

"Le muet ? D'accord, je te suis..."

Elles traversèrent une partie du port où l'odeur de poisson était terriblement prégnante pour s'engager dans des rues étroites et sombres où se traînaient des mendiants puants et des sans-logis révulsants.

Le chemin parut étrangement court à Janick alors qu'elles mirent un bon quart d'heure à atteindre la taverne du muet. Sans doute était-ce dû à la présence de ses soeurs de maraude, ou simplement celle de Jacquotte.

Elle aimait bien Jacquotte. Elle la regarda à la dérobée et sourit. Elle était pour les femmes. Comme elle. Peut-être que... ? Même si elle avait quelqu'un. On verrait bien. Déjà être là la satisfaisait pour le moment.

Jacquotte poussa la porte de la taverne et gueula un " Bonjour Toussepet!!! ça fait un bail"
Les filles rentrèrent chez le Troussequin.
" Ne me regarde pas comme ça! je plaisante! Tu as eu la langue coupée mais t'as gardé un peu d'humour."
Elle s'approcha de lui
" Dis moi la copine aimerait un piaf, tu sais où je peux en trouver un?"

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D'abord rétif, Troussequin se détendit en voyant qui l'avait interpellé. Puis la demande de Jacquotte acheva de le mettre de bonne humeur, ce genre de commerce lui rapportait son écot, puisqu'il touchait une commission sur les clients qu'il envoyait aux "marchands" demandés.

Il évalua Janick du regard puis grogna et fit un signe de tête, ce qui dans son jargon disait aux deux femmes qu'il allait se renseigner.

Il tapa sur le comptoir afin de connaître leur désir de consommations. Les autres filles s'égaillèrent dans l'établissement.

" Paye moi un rhum, le plus vieux que t'as. Sinon quelles sont les nouvelles? Ici et à Halruaa."

Troussequin ricana à la première demande (paie-moi un rhum, le plus vieux que t'as) : il n'offrait jamais de tournée.

A la seconde demande, il regarda Jacquotte avec l'air d'un gars qui se demande pourquoi elle veut faire parler un muet.

Janick intervint sur ce fait.

"Pour moi le rhum, tavernier."

Elle glissa trois pièces d'or sur le comptoir.

"Laisse la bouteille, merci."

Elle regarda autour d'elle. Une serveuse fatiguée sillonnait entre les tables. Les seins lourds et tombants dans un décolleté ouvert mais correct, la jupe serrée aux cuisses et volante en dessous pour que les hommes puissent y glisser la main sans aller bien loin mais lui assurer un bon pourboire, elle revenait vers le comptoir avec un grand plateau rempli de chopes et de pichets vides.

"Allez Troussequin ! Cinq chopes de bière, deux cervoises et une bouteille de rhum !"

Jacquotte siffla la serveuse
" Il boude ton patron? Je me faisais une joie de l'entendre dans ma tête. Ce n'est pas donné à tout le monde la télépathie."

Le regard las de la femme s'égaya à la question de Jacquotte.

"Non, il fait pas la tête, il est juste très occupé. Comme tu peux le voir, on a plusieurs équipages qui viennent d'arriver, à peu près en même temps, et tu sais bien la guéguerre qu'ils se font pour savoir lequel boit le plus, le plus vite, lequel pisse le plus loin... Bref, dans une petite heure, il sera moins occupé et moins bougon.

Mais si tu as de quoi me louer pour un moment, je répondrai à tes questions."

Elle posa une main sur l'avant-bras de la pirate.

"Et plus si tu veux."

Son regard était sans équivoque, son tarif aussi. Cinq pièces d'argent pour une heure ou une passe, selon ce qui était le plus court, bien sûr.

Elle la regarda de la tête aux pieds. Elle la trouva à son goût.
" Les hommes doivent te faire des confidences dans la chambre. Qu'est ce que tu sais d'Halruaa? Quelles sont les nouvelles?"
Elle prit sous son bas une bourse qu'elle déposa sur le plateau.

La femme prit la bourse et la fit disparaître dans une poche dissimulée dans sa jupe.

"Très bien. Allons où il fera plus calme."

Elle prit la main de Jacquotte et l'emmena à l'étage, dans une chambre d'une qualité correcte pour l'endroit. Janick les suivit, sans trop savoir si Jacquotte la laisserait entrer ou non.

Toutes les trois dans la chambre avec Janick qui n'avait pas oublié la bouteille de Rhum. Jacquotte lui demanda de servir trois verres sans savoir s'il y en avait dans la chambrette puis elle questionna la serveuse.

" On ne compte pas rester ici mais j'aimerais avoir les nouvelles du coin. Qu'as-tu à m'apprendre de ce royaume?"

La chambre était sommaire : un lit, une armoire, une table et deux chaises. La serveuse prit place sur l'une de celles-ci en soupirant d'aise, dévoilant des mollets musclés et bien dessinés.

Janick eut beau regarder, point de verres ici. Mais qu'à cela ne tienne ! Elles étaient pirates après tout et le rhum ne s'infectait pas. Elle déboucha la bouteille, en prit une lampée avant de la filer à Jacquotte.

A son tour, la servante prit elle aussi une bonne gorgée puis s'appuya du coude contre la table.

"Rien n'a réellement changé depuis votre dernier passage. On envoie toujours autant de troupes à Rhiannon pour maintenir les frontières avec l'Empire d'Arianhrod.

Les rebelles des jungles de Mhair sont toujours très actifs et ils ont dernièrement remporté une belle victoire contre les légions du Général Trompe-la-Mort."

Elle ricana :

"D'ailleurs, à ce qu'on dit, il n'a pas réussi à donner une nouvelle fois raison à son nom : il a cassé sa pipe ce vieux con.

Sinon, on a de nouveaux navires qui amènent ces temps-ci des réfugiés du Dambrath. Il paraît que les Drows sont plus au taquet et auraient décidé de mettre le grappin sur une partie du pays. Mais si vous voulez mon avis, une partie ça leur suffira pas à ces merdeux de l'ombre. Ils vont essayer de tout rafler. En même temps, je me pose une question : pourquoi venir chercher des terres à la surface ? Ils ont déjà des problèmes rien que pour voir sous le soleil à ce qu'on dit.

Ici en ville, il y a pas mal de bougres qui recherchent l'aventure à petits frais, des nouveaux, sans doute en partie des réfugiés d'ailleurs. Le problème, c'est qu'ils ne connaissent ni ne respectent nos codes, alors méfiez-vous, vos bourses sont des mets de choix."

Elle but une nouvelle gorgée en balançant nonchalamment son pied.

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Au rez de chaussée, un pirate malfamé vit Jacquotte, son amie et la serveuse qui montaient à l'étage des chambres. Il avait reconnu les filles d'Alvilda.
A ses compagnons de bars il leurs souffla :
" Le Sourire du Dragon a accosté...un bâtiment rempli de donzelles...qui n'ont pas vu le loup depuis longtemps....et si on allait leur dire bonjour?" sourit-il montrant ses chicots moisis à ses camarades qui bavaient déjà.

Troussequin qui faisait le tour des tables pendant que sa serveuse accomplissait des extras, il entendit la conversation.

Va t-il les laisser faire ce qui entraînera un désastre ou au contraire va t-il les empêcher?

A l'étage des chambres, dans l'une d'entre elles :

" Ce sont les héritiers des Ilythiri, des elfes noirs qui vivaient à la surface donc ce n'est pas étonnant."

Elle regarda Janick

" Vivement que nous quittons ce monde de fous"

Puis elle regarda la serveuse et ses courbes bien dessinées

" J'ai besoin de me détendre. Tu as déjà fait l'amour avec une fille?"

Les lèvres de la serveuse s'étirèrent en un langoureux sourire. Elle se pencha en avant, fixant Jacquotte dans les yeux et dévoilant une poitrine généreuse prête à assaillir le visage de la pirate pour formuler d'une voix douce à l'haleine porteuse d'effluves de rhum :

"Tu n'as pas idée ma belle..."

Elle haussa un sourcil aguicheur et se pencha encore un peu pour poser ses lèvres sur celles de Jacquotte.

Dans la salle commune, les autres filles de l'équipage d'Alvilda qui avaient accompagné Jacquotte et Janick faisaient la fête. Ce qui n'empêcha pas Vonda de donner un coup de coude dans les côtes de Sylvie :

"T'as déjà vu une bande de matelots prêts à se fourrer le cul en file indienne ?"

Elle désigna les hommes qui s'apprêtaient à monter à l'étage...

Sur le bateau
L'amante de Jacquotte qui était de garde commençait à se faire des cheveux. Elle imaginait sa Jacquotte entrain de faire la fête et plus.
Elle briqua le pont avec fougue pour vite aller la rejoindre

Au rez de chaussée de l'auberge
Les libidineux salivaient. Des filles dans l'auberge et des filles sur le bateau. Ils avaient le chibre tendu.

A l'étage des chambres
Jacquotte s'allongea sur le lit, suréleva sa jupe, prit la bouteille de Rhum et en versa sur son joli abricot.

" Prétentieuse. Lèche moi et je verrais si t'es douée"

Salle commune

Les hommes ricanaient entre eux, prêts à monter à l'étage. Le premier avait déjà empoigné la rambarde et posé le pied sur la première marche. Ses cinq compères le regardaient, prêts à lui emboîter le pas.

D'autres s'approchèrent des pirates d'Alvilda avec des chopes et des bouteilles, sourire aux lèvres. Si leurs intentions à eux aussi étaient claires, ils avaient pris le parti de soigner leur entrée et certaines des filles les virent arriver d'un oeil plutôt conciliant. A boire et peut-être quelques queues pour s'amuser avant de repartir pour des mois, ça pouvait détendre même les plus récalcitrantes...

Sylvie et Vonda étaient du lot, malheureusement pour Jacquotte et Janick...

Chambre de Jacquotte

La femme sourit et enleva son chemisier tandis que Jacquotte se plaçait. Une paire de seins volumineux émergea alors. Blancs, lourds, les aréoles larges déjà dressées, ils appelaient la bouche comme un ventre appelle un chibre.

Elle se mit à genoux et se caressa les seins en fixant Jacquotte d'un regard vulgaire. Elle passa sa langue sur ses lèvres, embrassa son sein gauche, puis se pencha entre les cuisses de la pirate.

"Voilà qui est très appétissant..."

Elle posa ses mains sur l'extérieur des cuisses fraîches et commença à embrasser le haut de celles-ci avant de sortir sa langue et venir goûter la saveur intime mêlée de rhum...

Derrière, Janick souleva la jupe de la femme et la remonta jusque sur ses hanches afin de mater son cul rebondi.

Son regard oscillait entre Jacquotte et la serveuse et elle glissa une main sous sa propre jupe en soupirant d'excitation.

Au bout de quelques coups de langues bien placées, Jacquotte commença à bien mouiller et ce fut à ce moment précis qu'elle lui ordonna de rentrer en elle.

" Doigtes moi"

La serveuse remarqua l'état d'excitation grandissant de Jacquotte. Lorsque celle-ci lui demanda de la doigter, elle s'exécuta avec savoir-faire.

Elle regarda Jacquotte dans les yeux, glissa son majeur dans sa bouche, le suça lentement , montrant bien sa langue agile, glissa son index en compagnie du majeur, puis les inséra doucement dans le ventre de la pirate.

Elle commença alors à jouer les pistons tout en reprenant son cunnilingus. Ses doigts frottaient sur la paroi supérieure du sexe, stimulant les zones érogènes à la recherche du point sensible. Il fallait avouer que la serveuse n'avait pas menti, elle avait de l'expérience.

Avec un soupir de désir, Janick s'approcha de Jacquotte et s'allongea à ses côtés, caressant son ventre et remontant sa main sur un sein tandis qu'elle cherchait à accrocher la bouche de la jeune femme.

Jacquotte enleva la main de Janick
" J'ai payé une fille pour ça, joues avec elle. Si ma copine l'apprend, elle va te tuer. Les gourgandines je peux enfin si on veut, ça passe on va dire mais une membre de l'équipage elle ne me le pardonnera pas"
Elle se rallongea profitant du doigter et des coups de langue de la serveuse.
" Continues à me lécher et à me doigter mais maintenant essayes de glisser un doigt dans mon cul."
Jacquotte demanda à se faire pénétrer par les deux trous.

Janick regarda Jacquotte s'abandonner de plus en plus au savoir-faire de la prostituée.

Celle-ci humidifia l'index et le majeur de son autre main dans le con de la pirate pour ensuite titiller son anus tout en continuant de la doigter et la lécher. Elle cessa un instant pour placer ses mains sous la croupe de Jacquotte et la soulever afin de laisser sa langue glisser jusqu'à son cul dont elle écartait les fesses avec aisance.

Janick s'excitait de plus en plus à côté de Jacquotte. Elle lui prit une main et en glissa l'index dans sa bouche.

"Qui pourrait le lui dire ? Nous sommes trois ici et la gueuse ne dira rien. Pas plus que moi..." souffla-t-elle rauquement, la voix chargée de désir.

En haletant, elle eut encore assez de force pour gifler Janick
" Lorsque je dis non c'est non. Excites toi sur la serveuse"

Jacquotte se remit à son aise et demanda à la doigteuse d'enfoncer plus profond.

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Que se passait-il en bas? Les filles étaient consentantes ou prises de force? (Avant de déclencher une vague déferlante, j'aimerais savoir?)

La jeune pirate sentit un goût de fer sur sa langue. La tape de Jacquotte, pourtant peu violente, l’avait fait se mordre la lèvre. Elle sourit tandis que la prostituée levait le corps de la jeune femme pour lui offrir une prestation plutôt acrobatique.

Elle se recula jusqu’à se retrouver assise contre la tête de lit, dégrafa son pantalon et y glissa la main pour se masturber avec application, le regard fixé sur le visage de Jacquotte, bien en vue afin que celle-ci puisse savoir que c’était elle l’objet de son fantasme. Ses expressions et gémissements la mettaient dans un état d’excitation à assouvir rapidement.

Elle voulait cette petite garce. Mais elle semblait fidèle à sa régulière. Il allait falloir s’en occuper. Elle ne savait pas encore comment. Il ne devrait pas être trop compliqué de provoquer une dispute qui les amènerait à se séparer. Ou autre chose. Provoquer une infidélité peut-être ? Si elle était du même genre que celle-ci, c’était peu probable. Elle la tiendrait à l’œil pour trouver mais là… ah !

Le plaisir monta rapidement tandis que le regard de l’objet de son fantasme se voilait. Janick se tordit un sein et jouit violemment en émettant un long gémissement sourd, secouée de spasmes brutaux.

La serveuse se donna pour faire plaisir à Jacquotte qui finit par éjaculer sur sa langue. Le liquide coula sur sa bouche, glissa sur son cou et continu son chemin jusqu'au creux de ses seins.
Jacquotte était une femme fontaine : Phénomène rare mais sans honte elle appréciait l'être.

Un hoquet de surprise jaillit de la gorge de Janick alors que Jacquotte jouissait. La pute quant à elle ne semblait pas surprise outre mesure et avala une quantité de cyprine tout en continuant de marteler les orifices de la pirate pour prolonger son plaisir.

Janick se mit à genoux et s'avança au-dessus du visage de Jacquotte, une jambe de chaque côté, afin de rouler un patin monumental à la pute et goûter au suc de la belle. La cyprine avait maintenant coulé sur les seins et perlait au bout des tétons durcis tandis qu'une longue coulée se frayait un chemin le long de la colonne vertébrale de Jacquotte.

Le baiser se prolongea et descendit pour englober la troisième paire de lèvres à portée. une langue s'enroula autour du clitoris gonflé à bloc tandis que les mains de Janick se posaient sur ses hanches pour aider la pute à continuer sa masturbation...

Soudain, la porte s'ouvrit à la volée, laissant apparaître quatre marins avinés et rigolards.

"Tiens donc ! Qu'avons-nous là ? Vous partagez les filles ?"

Allongée sur le lit, satisfaite, elle se rhabilla lorsque les quatre marins entrèrent.
" On a terminé, la place est libre. Nous vous la laissons. Elle est bien bonne cette serveuse, vous allez vous régaler."

Les marins entrèrent dans la pièce, empêchant toute sortie, tandis que Janick bouclait elle aussi sa ceinture.

"Elle ? Ouais, elle est bonne, mais on peut l'avoir toute l'année. Des filles d'Alvilda, par contre..."

Les marins s'esclaffèrent rauquement.

Jacquotte leurs sourit puis regarda Janick
" On s'est fait gâter le matou, tu veux du saucisson maintenant?"

Janick ajustait son ceinturon. Son regard était sans équivoque.

"Je dois avouer que j'ai grand faim après cette mise en bouche..."

Ses phalanges craquèrent alors qu'elle refermait son poing.

Jacquotte se tourna vers les Marins.
" La copine est partante. Vous pouvez baisser vos pantalons, montrez nous vos matos"

Les marins s'entre-regardèrent, plutôt surpris, mais ils entrèrent dans la chambre et entreprirent de baisser leurs pantalons.

La serveuse quitta la pièce par l'espace enfin dégagé et ferma la porte.

Jacquotte s'agenouilla devant deux marins et prit leur bazar dans la main. Elle attendit que Janick fit de même. Il fallait être synchro.

Janick suivit le mouvement. Elle ne savait pas trop comment Jacquotte comptait régler l'invasion masculine, mais elle connaissait son "appétit". Les quatre hommes souriaient et se tapaient l'un l'autre, trop heureux de leur bonne fortune.

Les filles d'Alvilda !

C'était presqu'une légende urbaine...

Jacquotte ouvrit sa bouche en regardant Janick. Elle s'approcha des deux glands et fit un clin d'oeil à sa copine qui l'imita.
Les glands des pénis se trouvaient désormais dans la bouche des filles et elles les croquaient comme on croque dans une pomme. Les marins crièrent, normal quoi!, mais les filles ne lâchèrent pas leurs proies ou plutôt leur glands.

Les Marins, instinctivement, (instinct humain, instinct du mâle) essayèrent de retirer les filles de leurs pénis mais en les poussant ça faisait encore plus mal.

Jacquotte attendait des excuses et qu'ils obéissaient surtout. Des bonnes bêtes bien dociles elle voulait.

De fait les hommes se mirent à crier puis se débattre avant de se demander plutôt quoi faire. L'un essaya bien de filer une taloche à janick mais la pression qui se fit alors sur son gland le laissa hurlant de douleur.

"Pardon ! Pardon ! Aïe ! Arrêtez ! On voulait juste prendre du bon temps avec vous !"

Les deux glands dans la bouche, les serrant toujours fort, Jacquotte attrapa avec son autre main un petit canif courbé. Un genre de serpe mais ce n'était pas exactement ça. En tout cas c'était une armée courbée et tranchante qui pouvait couper net les deux zizis d'un coup.
Elle enleva de sa bouche leurs chibres mais les tint toujours fermement et avec l'autre main elle plaça sa lame au niveau de leurs couilles.
" Du bon temps ou plutôt abusez de nous. Du bon temps on en prend avec qui on veut et ce n'est pas aujourd'hui ni demain qu'on se soumettra. Alors maintenant on fait quoi? Je vous coupe vos attributs ou vous repartez gentiment dans la taverne et on clôture l'histoire? Si vous faites un esclandre, que vous rameutez vos petits copains je vous jure que vous avez intérêt de mettre une coque en fer cadenassée dans votre pantalon sinon je vous la coupe en petite rondelle puis je la fais cuire pour vous la donner à bouffer. On est d'accord? Vous êtes raisonnable et on s'arrête là?"
Elle attendit leur réponse mais elle voudra des garanties.

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

La porte s'ouvrit à la volée sur la serveuse, son passe-partout dans les mains. Elle semblait passablement inquiète mais n'eut le temps de ne rien dire qu'un coup de botte sur l'arrière train la fit valser sur le plancher. Derrière elle, un pirate assez porté sur l'embonpoint et à la mine patibulaire braquait son pistolet à poudre vers Jacquotte tandis qu'il déliait son fouet de son autre main.

"Si tu voulais éviter de faire une esclandre, fallait pas les faire hurler ! On entend leurs cris d'agonie d'en bas ! Et pourtant c'est fiesta en bas ! Ah bravo, bande de crétins ! A t'on pas idée de faire avoir d'une manière aussi débile !

Sinon, pour l'ergotisme rhétorique, abuser de vous, c'est du bon temps, on est des pirates oui ou merde ? Alors ok t'es une coriace ! Et ok tu ne te soumettras pas ! Le message est bien passé, merci ! Ceci dit, vu comme tu menaces mes potes, y'a que toi qui peux obtenir des garanties, eux, non ! Pourquoi qu'ils devraient se fier à ta bonne poire ? Au moins avec ma pétoire, j'équilibre un peu les négociations ! Tu m'en veux pas ?

Mais rassure-toi ! Ma balle n'est pas obligatoirement pour ta tronche la brunette ! Elle peut aussi être pour ta copine ! Ou pour l'un de mes abrutis de potos qui se mettrait à hurler à la mort juste parce que tu lui aurais charcuté le sifflet, j'ai aucun soucis de ce côté là ! Et si tu le réclames, au lieu de punir 4 imbéciles qui se sont ridiculisés bêtement, mon fouet peut aussi servir pour 2 poufiasses ! Lui non plus n'est pas sectaire ...

Donc ... j'suis d'accord avec toi ! Le plus raisonnable, compte-tenu d'la situation, c'est qu'on en reste là ! Chacun se barre dans son coin, bien sagement ! En tout cas, maintenant, on connait le secret de l'intouchabilitié des filles d'Alvida ! C'est juste une bande de gougnottes ! (NDLR : Amis lecteurs, ces propos n'engagent que ce pirate qui s'avère être un personnage fictif (qui l'eut cru), aucun membre de l'équipe n'est homophobe, sachez-le) Bon ... j'évacue ces 4 là ! Je referme la porte et on oublie nos existences réciproques, çà vous va ?"

Exaspération était un doux euphémisme le concernant, il ne semblait pas vouloir mener de longues négociations.

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