En route vers Halarahh

L'aubergiste allait fermer. La salle commune était vide. Plus que lui qui rangeait avec son épouse.

Ils s'alarmèrent en voyant rentrer les deux compagnons.

"Oh mon Dieu mais vous êtes blessée !
- Ce n'est rien...
- Ca va aller aubergiste, montez-nous juste une bassine d'eau chaude et du linge propre s'il-vous-plaît.
- Je savais que les rues étaient pas sûres...
- Vraiment, ce n'est rien.
- Il faut le signaler aux miliciens.
- Ca ira.
- Et les Prêtres d'Ambre !
- Non dit Delgar, plus fermement.
- Mais... Ce sont les Prêtres qui veillent sur nous messire.
- Je n'en ai que faire. Ils soigneront ma compagne ?
- Bien sûr que non. Ils n'ont pas de don de guérison connu...
- Alors on se passera d'eux.
- Les Prêtres d'Azzerath par contre...
- Les Prêtres d'Azzerath ?
- Oui, mais il n'y en a pas dans la cité. Ils sont très versés dans les sciences médicales et médicinales, je ne connais pas la différence s'il y en a. Et ils sont réputés pour leurs pouvoirs de guérison !
- Mais ils n'y en a pas ici.
- Non, à une semaine au nord, il y a un couvent sur les contreforts de la montagne. Le couvent de la miséricorde. Mais je ne vous ai rien dit !
- Pourquoi ?
- Le clergé d'Azzerath et celui d'Ambre ne sont pas très... comme qui dirait... amis...
- Ah oui, c'est vrai."

Delgar hocha la tête puis regarda Ello.

"Non mais rassurez-vous Monsieur, tout est réglé ! Nous avons juste aidé un couple qui avait des ennuis ! Si quelqu'un doit prévenir la milice et tout le pataquès, je pense que çà sera eux qui s'en chargeront ! Nous, nous ne sommes que de passage et je vais très bien !

Juste la bassine et le linge, et çà suffira merci ! "

L'aubergiste acquiesça.

"Très bien messieurs-dames. Comme vous voulez."

Ils montèrent aux chambres et quelques instants après la femme de l'aubergiste frappait à la porte pour leur donner la bassine et le linge.

"Si vous avez besoin, je peux aider...
- Ca va aller, merci bien madame.
- Je suis en bas, n'hésitez pas..."

Delgar referma la porte et soupira avant de aprtir d'un grand éclat de rire.

Quelle journée !

Ello rit aussi.

"Comme tu dis !

En tout cas, bien sympas les aubergistes ! "

"Tu l'as dit ! Allez ! Déshabille-toi, que je soigne cette vilaine plaie !"

Il avait un air soucieux, voire concentré.

"Tu crois que les gens du monastère d'Azzerath pourraient t'aider ? C'est plus près..."

Elle se déshabilla sans rechigner puis s'assit sur la chaise face à Delgar.

"Un monastère d'Azzerath ... oui peut être ... on peut tenter, c'est clair que c'est plus près ! Mais on va dire quoi à la caravane ? "

Delgar la regarda se déshabiller sans aucune gêne devant lui.

Mon Dieu ce qu'elle est belle !

Il s'agenouilla devant elle et prit sa jambe sur la sienne pour commencer d'abord à la baigner avec le linge propre et l'eau tiède. Il fallait nettoyer avant de traiter.

Il resta un instant hypnotisé par la douceur de la peau et la vision de l'eau qui ruisselait le long des courbes.

"Bah ! C'est une faveur que nous a faite Hagopian. On y va ou pas, on choisit. Après, il se dira sans doute qu'on ne sait pas ce qu'on vut, mais comme il ne sait réellement pas ce qu'on veut, on s'en fout un peu. Reste Hékrak'. Sinon, on fait comme tu le sens."

La plaie était effectivement légère, mais la lame de ce petit merdeux était plus aiguisée que prévu donc le sang coulait plus fort, plus vif.

Le sang coulant sur la peau sombre avait quelque chose d'érotique pour le guerrier, maintenant qu'il savait que ce n'était rien de grave et il lutta contre le désir inopiné de le goûter.

"Bah Hékrak' il va sûrement repasser ici demain matin au petit-déj' ! On n'aura qu'à lui dire qu'on doit rester dans le coin en raison d'une vilaine blessure ! Il fera comme il voudra lui après ! "

Elle se laissait faire, consciente que son médecin nettoyait méticuleusement sa blessure.

"Je ne te fais pas mal ?"

Il était toute douceur mais malgré tout il se demandait encore s'il pourrait aller plus légèrement.

Il posa enfin sur la cuisse une compresse sur laquelle il versa une bonne dose d'alcool. Ca piqua violemment. Mais ça ne dura pas. Il enleva alors la compresse pour revenir avec un bandage propre qu'il posa avec compétence.

Le sang coulait encore un un très léger filet, il l'essuya d'un doigt en remontant jusqu'à la source de son échappée sous le bandage.

"Voilà, tu es blessée ailleurs ?"

Inconsciemment, il porta le doigt à sa bouche pour le nettoyer.

"Oh merci cher médecin !

Ailleurs ? Non pas vraiment ! Mis à part cette estafilade sur le dos de la main, mais elle a déjà séché normalement ! "

Il inspecta l'estafilade, garda la main plus longtemps que nécessaire dans la sienne.

"Tu as raison, celle-là ça va."

Il lui rendit sa main.

"Très bien ! Vous voilà remise pour ce soir belle demoiselle."

Il se regarda, sa jambe de pantalon trempée par l'écoulement de l'eau.

"Ah ben j'ai l'air malin..."

Il rit puis sortit le bassin et le linge sale sur le palier.

Ello rit en réponse.

"Ah oui c'est malin ! Va falloir faire sécher ton pantalon maintenant !

Aller, enlève le ! Si tu veux je m'éclipse dans ma chambre ?"

Elle s'était déjà retournée et commençait à se rhabiller.

Sans gêne, Delgar fit voler bottes et pantalon. Il ne portait pas de sous-vêtements. Il revint vers Ello, posa la main sur son ventre sous sa chemise, un geste intime et protecteur. Les peaux de leurs hanches se frôlèrent.

« Tu ressens quelque chose ? Qu’est-ce que ça fait ? Tu as mal ? »

"Mal non pas vraiment ... de la gêne surtout ! Un peu de dégout ... à moins que çà soit juste des difficultés à digérer !

Plus vite je serais libérée, mieux je me sentirais !"

Elle ne repoussa pas sa main, elle le savait sincèrement inquiet. Mais elle ne voulait pas qu'on la plaigne. Pas pour le moment en tout cas.

Il glissa derrière elle, la serra fort contre lui, sans bouger sa main, passant son autre bras autour de ses épaules, au-dessus de ses seins, et posa la tête sur son épaule.

"Je veillerai sur toi Ello. Je ferai tout ce que je pourrai pour qu'il en soit ainsi le plus vite possible."

Il serra fort, lui communiquant une affection intense et sincère, soupirant bruyamment.

"Euh ... "

Peu habituée à toute cette affection, Ello se sentait mal à l'aise, mais n'osait réagir.

"C'est gentil ! Mais tu sais, je ne suis pas en sucre non plus ... "

Il l'embrassa dans le cou, un bise rapide et directe, puis se dégagea.

"En sucre ? Sûrement pas !"

Il lui donna une tape sur les fesses.

"Tu es en chair et en os. Et ça te rend bien plus intéressante que du simple sucre."

Il regarda sa cuisse, le bandage ne s'imprégnait pas de sang.

"Bien ! Ca a l'air de tenir. t'aurais pas du te rhabiller, maintenant tu vas devoir bouger, non seulement pour retourner dans ta chambre mais pour te déshabiller. Et ça risque de faire jouer le bandage. On t'a jamais dit que t'étais une patiente chiante ? Allez. On recommence. Enlève le haut, je t'enlèverai le bas et je te coucherai puis j'irai dormir dans l'autre chambre. Fondamentalement ça ne changera pas ta vie, mais j'épargne ta plaie au maximum."

Il la regarda de travers, s'attendant à une objection, puis prit l'air autoritaire d'un Maître d'école peu discipliné.

"Obéissez jeune fille !"

"M'enfin !!!

Euh oui çà ne change rien c'est sûr mais bon ...

Hé oh ! Jeune fille ? Non mais tu t'es regardé ? J'vais t'en r'montrer moi d'la jeune fille dis-donc ! "

Il haussa le sourcil.

"Ah oui ? En plus tu fais ta réfractaire ? Attention ! Un mot de plus et c'est la punition. Et tu sais de quoi il s'agit pour les jeunes filles..."

Il agita sa main, explicite allusion à la fessée que prennent les enfants récalcitrants.

"Non mais dit-donc ! T'oserais quand même pas ?

(Elle pointa un doigt accusateur vers lui) Tu sais ce que tu risques mon bonhomme ? "

Il sourit, amusé.

"Bien sûr que j'oserais ! Je risque quoi ? Hein ? Bonhomme ? On dit ça aux enfants... Je suis un homme moi jeune fille. Vous filez un très mauvais coton..."

Il s'approcha d'elle.

Le sourire en coin, Ello jouait le jeu.

"Je le vois bien que tu es un homme, mais tu sais l'âge que j'ai ?

Ce que tu risques ? Te faire botter l'cul jusqu'en enfer ! Et t'inquiètes pas, j'connais la direction, j'y suis déjà allé !

Ah oui ? Je file un mauvais coton ? T'es pas cap' de tout façon ! "

« L’âge que tu as ? Tu as l’âge de ramasser une bonne fessée sur ton arrogant p'tit popotin ! »

Il ricana.

« Ouais ouais, l’enfer… Paraît qu’il est pavé de bonnes intentions, nul doute que c’est pour mon bien que tu m’y enverrais à coup de pompes dans l’cul. T’es sûre que c’est pas plutôt pour te défouler sur un pauvre petit jeune sans défense ? J’vais t’en donner, moi ! »

D’un geste souple, il la poussa doucement sur le lit. Profitant de la chute, il accompagna les jambes et les leva vers le plafond, faisant suivre de l’autre main une claque légère mais sèche sur les fesses découvertes par la jupe trop courte.

« Pas cap’ ? Et ça, c’est quoi ? »

Il réitéra le mouvement, son regard rieur fixé sur le visage d’Ello, curieux de sa réaction.

Le visage d'Ello affichait surtout de la surprise, ensuite un peu de gêne, et aussi un soupçon de colère.

"Hé ho aie ! Tu oses ? Hé mais aie ! Mais lâche mes jambes voyons à la fin !"

Mince, c'était pas une vraie provoc'...

Il la relâcha et se recula, confus.

"Tu vois que je peux. Je suis cap de beaucoup plus de choses qu'on ne croit, surtout pour les gens auxquels je tiens. Mais c'est le maximum du mal que je pourrais te faire."

Il avisa sa mine légèrement fâchée.

"Désolé de t'avoir prise au mot. J'aurais pas du. Je vais te laisser..."

"Euh .. ben ... euh ... oui .... euh ... voilà ... Bonne nuit !"

Elle le regarda s'éloigner, les joues encore roses.

*Qu'est ce qui vient de se passer là ? J'ai raté quelque chose ... J'ai la bizarre impression ... comme si c'était de ma faute ...*

Elle s'allongea et s'endormit un peu soucieuse.

Delgar regagna l'autre chambre, confus et honteux. Il s'endormit d'un sommeil troublé par des visions érotiques d'Ello qui le repoussait avec ses lames, tranchant toujours plus fort dans sa chair.

L'aube le trouva levé et prêt.

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

Au réfectoire, le premier que Delgar vit arriver fut Hékrak'.

"Hello ! Alors la soirée ? sympa ?"

Il s'assit en face de lui.

« Super ! Un dîner excellent, sacrée adresse que tu nous as donnée là, une soirée qui est partie en farandole avec les bardes, t’aurais dû voir Ello danser. Elle voulait pas mais une fois sur la piste… »

Le guerrier sourit à ce souvenir, légèrement rêveur.

« Hé ! J’suis là !
- Euh, oui, pardon. Donc on a dansé et après, en revenant, une petite altercation avec des malfrats du coin qui agressaient un jeune couple. On a joué les sauveurs, tout est rentré dans l’ordre, enfin, pas pour tous les marauds, puis on est revenus ici. »

Il avala une bouchée de son copieux petit déjeuner.

« Tu déjeunes ? Et toi la soirée ? »

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

"Ouais un p'tit déj' c'est pas d'refus ! J'ai une faim d'loup !

Moi ma soirée ? Au poil ! Nikole Krème ! J'me suis bien vidé les bourses ! ... Et les autres aussi !

Alors, prêts pour une excursion en caravane ? "

"En fait... Nous, ce qu'on cherche en premier lieu, c'est un guérisseur. Et on a appris hier que les nonnes du couvent au nord, dédié à Azzerath, étaient expertes en guérison. Alors on va pas suivre la caravane mais aller là-bas plutôt. Par contre, à nouveau à deux, on serait pas mécontents d'avoir ton concours pour faire le chemin. Ca te tente, l'aventure au grand air avec deux Huldras ? Si on doit se battre, ce sera plus sportif... "

Ellorelloran arriva à ce moment là.

"Bonjoo .... Hé ! De quoi tu lui parles ? ... On peut le faire sans lui, c'est pas la peine de le débaucher ! On y arrivera très bien à deux !"

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Voyant la réaction de la drow, Hékrak' éclata de rire.

"Bah çà a l'air plutôt marrant votre changement de programme ! P't'être bien k'sa m'dit ! Fô voir !"

Delgar rougit, comme pris en défaut.

"Je me disais que ce voyage d'une semaine dans ces contrées dangereuses serait certainement moins risqué avec un guerrier supplémentaire, mais c'est vrai que j'avais oublié tes compétences. C'est comme tu veux Ello, je m'en remets à toi."

Il avala une nouvelle bouchée, laissant la discussion à sa partenaire.

"Bon d'accord, c'est vrai que tu as raison mais ... "

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" ... Mais comme çà a l'air de te faire chier, je crois que je vais accepter ! "

Il commanda un petit dej' copieux en rigolant.

Delgar se sentait plutôt honteux. Il lança un regard penaud à Ello, mais celle-ci ne le regardait pas.

Et puis merde à la fin !

"Ello, j'ai proposé à Hékrak' de venir parce que les routes ne sont pas sûres, tu le sais aussi bien que moi. Mais je t'ai dit aussi que je t'accompagnais, donc c'est toi qui décides qui vient ou pas, que ce soit sage ou non, je te suis. A toi de voir. En attendant, prenons notre petit déjeuner et tu nous diras ta décision après. Hékrak' mon pote, c'est elle la patronne. Allez, bonap' !"

Ello mangea en silence, elle réfléchissait en effet. La présence d'Hékrak' lui rappelait l'ancienne époque ... quand ils étaient moins nombreux, plus soudés ... quand personne n'avait encore entendu parler des Huldras ... A cette période, il n'y avait que des guerres et des contrats, des combats et des primes dépensées ... Finalement malgré toute cette violence, il y avait moins de souffrances à l'époque ... Un brin de nostalgie l'envahit.

Finalement, le repas se passa dans un silence étonnant, seulement émaillé des bruits de mastication de Hékrak'.

Enfin, Ello finit et les deux guerriers la regardèrent, attendant son verdict.

"Ouais bon, c'est vrai qu'on ne sera pas trop de 3 pour aller là-bas ! Par contre, tu laisses un job rémunéré pour une balade à l'oeil ... çà te gène pas ? "

Question intéressante étant données les motivations financières toujours mises en avant par le guerrier. Delgar écouta sa réponse avec intérêt, même s’il se doutait que l’Ork allait botter en touche.

Nombre de messages : 2114 Date d'inscription : 30/06/2009

"Bah ... au beau milieu d'un konvoi où on aurait été en rab' ... pas de grand challenge là d'dans ! Alors ke juste 3 en vadrouille, là y'a pluss de danger ! Çà peut être fun !

Et puis voir komment s'débrouille la surineuse k'à changer parait-il ... çà peut être intéressant !"

Delgar sourit. Il n’avait pas botté en touche finalement. Du coup, si Ello voulait le dégager, il était curieux de voir l’argument qu’elle allait lui opposer.

Ce petit rôle d’arbitre entre les deux lui plaisait assez, pour le moment.

Faute d'arguments, Ello baissa les bras.

"Ouais bon ok ! On sera donc trois ! Bon aller, dès qu'on a finit le p'tit dej', on se prépare et on filoche, çà vous va ?"

*Et tu verras si j'ai changé ou pas, bougre d'orc têtu !*

Delgar regarda ses compagnons, content de mettre les voiles mais déçu de n’avoir que si brièvement profité de l’hospitalité d’un bon lit.

Son regard glissa sur la cuisse d’Ello, toujours bandée, une légère trace de sang visible.

« Il faudrait peut-être changer ça avant de partir. Qu’en penses-tu Ello ? »

Ello regarda sa cuisse.

"Oui tu as raison ! On ne sait jamais ! Bon ben y'a plus qu'à se préparer alors !

On se rejoint devant l'auberge ?"

"Très bien. Hékrak' ? Je suppose que tu vas prévenir ton employeur de ta défection. Tu veux bien nous mettre dans le paquet s'il-te-plaît ?"

Delgar se leva et se rendit au comptoir,laissant Ello et Hékrak' à la table quelques instants. Il commanda une bassine d'eau chaude puis fit un signe à Ello pour lui signifier qu'il montait déjà.

Il se rendit dans la chambre de la "jeune" femme et prépara les ustensiles nécessaires aux soins, attendant ensuite la bassine et la patiente.

On toqua à la porte. Un serviteur entra avec la bassine et sur ses talons, Ello rentrait à son tour.

Le serviteur prit congé aussitôt après.

"Me voici !"

Delgar tapota gentiment le lit pour qu'elle vienne s'y asseoir.

Il défit délicatement le bandage, le mouillant d'eau chaude pour amollir la croûte de la plaie et ne pas faire mal en enlevant le tissu.

"C'est sans doute quand on a joué hier soir que ça s'est fait. C'est de ma faute, désolé."

Il baigna la plaie puis la sécha avant de placer dessus un baume apaisant et une compresse propre. Il prit ensuite un bandage pour l'envelopper fermement.

"J'espère que ça tiendra. Ne fais pas trop de gestes brusque sur le cheval et essaie autant que possible de te servir de l'autre jambe pour monter et descendre. Je regarderai ça ce soir."

Il avait posé sa main sur le genou d'Ello et ne semblait pas vouloir l'enlever, son pouce caressant machinalement la peau douce et ferme.

"Je crois que je ne reviendrai jamais de la douceur de ta peau. C'est... étonnant."

"Nan t'inquiète, pas de soucis voyons !

Je me servirais de l'autre jambe, ok !

Ah bon ? tu trouves ? Elle n'est pourtant pas de toute première jeunesse ... Et je ne me baigne pas régulièrement dans des bains de sang frais comme les prêtresses ! Tu verrais leur peau à elles ! Aucun mâle d'aucune race ne peut leur résister !"

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